Ce mercredi 18 aoĂ»t 2021 se dĂ©roulaient les funĂ©railles de Lydie Roche, compagne de Fabrice Duwez et qui nous a malheureusement quittĂ©s brutalement le samedi 14 aoĂ»t. Lors de la cĂ©rĂ©monie religieuse, Ă la demande de Fabrice Duwez et des frĂšres de Lydie - Reynald, Dominique et Ăric - deux textes ont Ă©tĂ© lus pour lui rendre hommage. Le premier par David Hecq et le second par son amie de toujours, Martine LĂ©zier. Voici les transcriptions. Premier texte Lydie câĂ©tait avant tout un sourire. Quand vous la croisiez, câĂ©tait la premiĂšre chose quâelle vous offrait, sans rien attendre en retour. Tout simplement parce que câĂ©tait naturel chez elle. Il y a des personnes sur cette terre qui quand elles naissent, sont destinĂ©es Ă ĂȘtre de belles personnes, Lydie en faisait partie. Il aurait dâailleurs fallu agrandir les murs de cette Ă©glise pour accueillir toutes les personnes qui lâapprĂ©ciaient et qui souhaitaient lui rendre hommage. Seule fille dans une fratrie de quatre enfants, Lydie avait un grand frĂšre, Reynald et deux petits-frĂšres, Dominique et Eric. Lâavantage dâĂȘtre la seule fille, câĂ©tait dâĂȘtre la chouchoute. Elle Ă©tait forcĂ©ment surprotĂ©gĂ©e par ses frĂšres mais elle devait aussi sâimposer dans leurs jeux de garçons turbulents. Mais surtout câest Ă elle que revenait la charge, ou plutĂŽt le plaisir, de faire le lien entre ces enfants aux caractĂšres tous diffĂ©rents, de jouer les avocates auprĂšs des parents et dâarbitrer les chamailleries. Elle aurait pu ĂȘtre diplomate tant elle arrondissait les angles pour apaiser la situation. Sans vous en rendre compte sur lâinstant, vous, sa famille avez forgĂ© son caractĂšre. Elle adorait ses frĂšres et en parlait toujours avec fiertĂ©, sâinquiĂ©tant pour eux quand ils nâĂ©taient pas en forme, se rĂ©jouissant quand ils allaient bien. Reynald perd sa petite sĆur, Dominique et Eric perdent leur grande sĆur. Câest une part de vous-mĂȘme qui sâen est allĂ©e et nous nous sentons bien impuissants face Ă votre dĂ©tresse. Les mots, les gestes amicaux semblent inutiles pour vous rĂ©conforter. CâĂ©tait votre boussole, votre organisatrice en chef dâĂ©vĂ©nements familiaux et il vous faudra demeurer soudĂ©s pour perpĂ©tuer sa mĂ©moire. Vous lui devez bien ça, enfants vous lui aviez malencontreusement cassĂ© sa dinette. Cette facultĂ© innĂ©e de crĂ©er du lien sâest transposĂ©e dans son mĂ©tier, quâelle vivait avec passion aux cĂŽtĂ©s de sa meilleure amie, Martine. 42 ans de complicitĂ©. Ce mĂ©tier, au plutĂŽt cet engagement total au sein dâun service de tutelle lui a aussi permis de rencontrer lâamour de sa vie, Fabrice. Un ours un peu bougon mais adorable quâelle a su apprivoiser et quâelle aimait de tout son cĆur. En premier lieu nos pensĂ©es vont vers toi Fabrice car nous savons tous ici combien elle comptait Ă tes yeux et combien tu lâaimais. Nous sommes tous ici incapables de mesurer le vide de son dĂ©part prĂ©cipitĂ©. Comme pour ses frĂšres et pour les membres de sa famille, nos mots nâont pas la force de te rĂ©conforter et nous en sommes tous dĂ©solĂ©s. Sachez que nous sommes lĂ . Fabrice, nous avons aussi une pensĂ©e pour tes enfants Camille, Pierre et Antoine. Vous ĂȘtes devenus ses enfants et quand elle parlait de vous, son visage sâilluminait immĂ©diatement. Si Fabrice est peu dĂ©monstratif par nature, Lydie parlait pour lui et nous racontait vos parcours, vos soucis et vos bonheurs. Elle vous aimait de tout son cĆur mais est-ce utile de le dire ? Vous le savez au fond de vous-mĂȘme. Quand vous ĂȘtes devenus parents Ă votre tour, elle ressentait une extrĂȘme fiertĂ©. Elle nous montrait sur son tĂ©lĂ©phone les photos de Louis, de Sacha et de Maelle. Elle se plaisait Ă leur tricoter des vĂȘtements et lĂ encore, elle ne manquait pas de nous montrer le rĂ©sultat en photo regarde comme ils sont rigolos, regarde comme ils sont dĂ©gourdis, regarde comme ils sont beaux ! ». Tout comme Fabrice, son petit bonheur intime, Ă©tait de les voir grandir. Au sein du service tutĂ©laire dans lequel vous travailliez, vous avez accompagnĂ© un nombre incalculable de personnes dĂ©sĆuvrĂ©es. Pour vous la solidaritĂ© nâĂ©tait pas un mot en lâair mais une rĂ©alitĂ©. Vous viviez la solidaritĂ© au quotidien. Dans un monde parfois sombre, vous apportiez une lumiĂšre bienveillante Ă des personnes qui en avait grandement besoin. DerniĂšrement, et bien quâelle soit en retraite de son mĂ©tier, Lydie me disait que la situation sanitaire actuelle modifiait profondĂ©ment les relations humaines, la base mĂȘme de votre profession. Une distance se crĂ©ait entre les individus et sâajoutait Ă la souffrance des personnes que vous suiviez. Cela la contrariait. Lydie Ă©tait comme ça. Soucieuse des autres, vigilante et attentive. Mieux que quiconque, elle savait dĂ©tecter dans le regard, dans lâexpression dâun visage, la petite chose qui vous minait lâesprit. Avec des mots simples, avec sa bienveillance, avec sa chaleur naturelle et son sourire amical, elle aidait les personnes Ă se sentir mieux et Ă se sortir de situation qui nous sembleraient Ă tous inextricables. Quand Fabrice mâa rejoint dans lâaventure municipale en 2008. Ce nâest finalement pas un conseiller municipal que jâai recrutĂ© dans lâĂ©quipe mais deux ! A lâinstar de son grand frĂšre, Reynald, maire de Guemappe, Lydie aimait la vie publique et lâengagement au service des autres. Elle faisait de la politique au sens noble du terme, au sens Ă©tymologique, celui qui signifie sâoccuper de la citĂ© et des citoyens. Comme pour notre regrettĂ© GĂ©rard Lorenc, pour Lydie, un Ă©lu devait ĂȘtre sur le terrain, proche des gens et de leurs prĂ©occupations. Quand Fabrice arrivait dans une manifestation communale, Lydie Ă©tait Ă ses cĂŽtĂ©s. Et quâimporte si elle nâĂ©tait pas officiellement Ă©lue, le statut lui importait peu, ce qui comptait câĂ©tait les actes. Je ne vous le cache pas, le duo Fabrice et Lydie Ă©tait redoutablement efficace au sein de lâĂ©quipe municipale. Pour toutes les questions sociales de la commune, notre Ă©quipe savait compter sur eux repas de lâamitiĂ©, colis des aĂźnĂ©s, centre communal dâaction sociale, aide aux personnes en difficultĂ©, aide Ă trouver un logement. Quant Ă leur implication dans la vie associative, câest bien simple ils Ă©taient prĂ©sents Ă toutes les manifestations. Souvent accompagnĂ©s par leurs voisins et amis de toujours, la famille Pitou. Et mĂȘme quand ils Ă©taient en vacances et quâils en manquaient une, ils me tĂ©lĂ©phonaient pour savoir si cela câĂ©tait bien passĂ©. Fabrice + Lydie câĂ©tait lâĂ©quation parfaite. Je me reposais complĂštement sur eux et ils avaient toute ma confiance. Combien de fois Lydie me tirait lâoreille tu devrais rendre visite Ă untel, ça lui ferait plaisir de te voir ». Bien sĂ»r je mâexĂ©cutais ! Non pas parce quâelle mâintimidait mais tout simplement parce que je nâavais pas envie de la dĂ©cevoir et parce quâelle avait raison, il faut rester attentifs. MĂȘme quand nous nâavons plus Ă©tĂ© Ă©lus, elle a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă sâinvestir dans la rĂ©serve sanitaire pour apporter un soutien aux personnes ĂągĂ©es lors du premier confinement. Elle leur mijotait des bons petits plats, faisait leurs courses, confectionnait des masques, Ă©coutait patiemment leurs petits tracas. Et tout ça bĂ©nĂ©volement, sans rien attendre en retour. Un simple sourire rendu suffisait Ă son bonheur. Elle aimait les gens, tout simplement. Encore la semaine derniĂšre, Lydie et Fabrice continuaient de rendre visite aux anciens de la commune, pour leur apporter un peu de rĂ©confort et prendre de leurs nouvelles. Quand jâai appelĂ© ces personnes pour leur annoncer le dĂ©part brutal de Lydie, pour beaucoup dâentre eux, câĂ©tait comme si je leur annonçais la perte dâun proche. Lydie tu vas terriblement nous manquer. Les personnes de ton envergure sont rares sur cette planĂšte. LĂ oĂč tu es, pense Ă nous envoyer un peu de ta bontĂ© et de ta gĂ©nĂ©rositĂ©, notre monde en a grandement besoin. Je terminerai par une citation dont lâauteur demeure inconnu. Mais cela pourrait trĂšs bien ĂȘtre un message de Lydie adressĂ© Ă Fabrice. Tâai-je vraiment promis de ne pas mourir ? A supposer que je me sois laissĂ© arracher cette promesse, penses-tu sincĂšrement que câĂ©tait pour te faire pleurer ? Si je meurs, pour moi ça ne sera pas lâenfer, juste un ailleurs. Pourquoi ma mort serait-elle donc un enfer pour toi ? Jâai tant aimĂ© la vie, je tâai tant aimĂ©. Et je transformerais, moi, ta vie Ă toi en enfer ? Je ne veux pas de ça. Je ne serai plus mais les choses et les gens que jâai aimĂ©s avec toi resteront Ă tes cĂŽtĂ©s. Lâamour que je tâai donnĂ©, il est en toi. Câest une source de vie et ce feu ne sâĂ©teindra pas quand je te quitterai. Par contre je compte sur toi pour le nourrir et le rendre Ă celles et ceux que nous aimons. AprĂšs un temps de dĂ©sarroi, tu apercevras que ce monde de larmes qui te semble invivable aujourdâhui est aussi un monde de joie, de beautĂ© et dâamour. Laisse alors la vie tâenvahir. Je ne te quitte pas ; je me suis confondu Ă cette partie de toi qui toujours sâĂ©merveille. Second texte Lydie, une femme de cĆur, une femme de bien », une femme de lien » Comme disait JJ Goldman, tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang, celle que jâai choisie, celle que je ressens » Pour avoir eu le privilĂšge, oui, le privilĂšge de partager 42 ans de ma vie avec toi, prĂ©sente rĂ©ellement, authentiquement, pour toutes mes grandes joies mais aussi mes grandes peines, je veux dire Ă toi, ta famille et tes nombreux amis pour lesquels tu as toujours su te rendre disponible, combien ma peine est immense et lourde aujourdâhui. Ce ne sont hĂ©las pas des mots de convention, ni de politesse, crois le bien, mais tu le sais, de lĂ oĂč tu es dĂ©sormais. Notre parcours commun dâĂ©ducatrice commencĂ© en 1979, sâest poursuivi durant 42 ans, avec une sensibilitĂ© sociale identique, socle de notre longue et fidĂšle amitiĂ©. Pour ton anniversaire en fĂ©vrier, je tâavais offert un livre Ă toi, la fervente lectrice !, dont le titre Ă©tait Rien ne tâefface » de M Bussi. Jamais je nâaurais pensĂ© que ce titre pouvait ĂȘtre prĂ©monitoire. Alors, merci infiniment pour tout Lydie, toi qui ne me laissais jamais deux jours sans nouvelles⊠Tu resteras irremplaçable Ă jamais⊠Je souhaite Ă Fabrice, Ă ta famille et Ă tes nombreux amis, proches et lointains, de pouvoir continuer leur route sans toi ici-bas avec courage, et avec autant de dĂ©termination que celle dont tu as fait preuve toute ta vie durant. Je tâembrasse, Lydie, du fond du cĆur. **** La famille remercie l'Ă©quipe paroissiale pour leur implication dans la cĂ©rĂ©monie et toute les personnes qui ont tĂ©moignĂ© leur sympathie Ă la famille.
Ayonstous une petite pensée pour Gilbert ROMAIN, qui nous a quitté le 15 aout 2008 dans sa cinquantiÚme année. Un ùge ou beaucoup restait encore à faire , en famille. Chacun se rappellera ses 16 ans en sa compagnie. Didier
Bonsoir Ă tous, Tout est dans le titre.. j'Ă©tais avec un homme dont j'Ă©tais Ă©perdument amoureuse. A 28 ans je pensais enfin avoir trouvĂ© l'homme de ma vie. Il Ă©tait tout ce que j'attendai. Notre relation s'est construite naturellement, avec lui j'Ă©tais moi mĂȘme. Il vivait chez moi pendant plusieurs mois, trĂšs souvent Ă mes cĂŽtĂ©s, sauf pour son mĂ©tier qui l'obligeait Ă partir parfois pendant des semaines.. Au bout de quelques mois j'ai dĂ©couvert qu'il me mentait et qu'il me cachait des choses et aprĂšs plusieurs conversations et du temps je lui ai pardonnĂ© et redonnĂ© ma confiance. Je pensai que ca roulait, je lui aurait tout donnĂ©, complĂštement aveuglĂ© par ce qu'il reprĂ©sentait Ă mes yeux. Militaire de mĂ©tier, il est parti en mission durant 4 mois dĂ©but fĂ©vrier. Au bout de 2 mois il m'a complĂštement snobĂ© du jour au lendemain pendant plus de 2 mois, alors qu'il me disait quelques jours avant que je lui manquait, qu'il avait hĂąte de me retrouver et de rentrer et que nous allions avancer Ă son retour.. Nous Ă©tions ensemble depuis presque 1 an. Tout Ă©tait parfait entre nous ! J'ai vraiment tout donnĂ© pour cette relation comme jamais je ne l'avais fait auparavant, patience, concession, acceptation, adaptation. Mais tout n'allait que dans un sens.. A son retour, il a rĂ©cupĂ©rer ses affaires, en me quittant pour de bon aprĂšs 4 mois d'attente et 2 mois de silence complet. Je savais que ca ne serait plus comme avant, mais je ne m'attendais pas a ce qu'il me quitte de cette façon, le scĂ©nario Ă©tait trop horrible humainement parlant.. que s'est-il passĂ© ? J'ai acceptĂ© la rupture en gardant la tĂȘte haute, car je n'avais pas le choix, si je l'aimai, je me devais de le laisser partir. Il voulait ĂȘtre seul, ca n'Ă©tait pas de ma faute, il n'Ă©tait pas prĂȘt et je pensai peut ĂȘtre le retrouver un jour, je l'ai mĂȘme aidĂ© Ă prendre ses affaires ! Pas de cris, de haine. Rien que du respect. Je ne voulais pas avoir de regrets. Un mois de silence radio plus tard, donc aujourd'hui, j'ai appris d'une source plus que sĂ»r, pas besoin de prĂ©ciser comment, qu'il m'avait bel et bien trompĂ© et menti sur ses activitĂ©s/absences plusieurs fois, et qu'il m'a trompĂ© a mainte reprises puis quittĂ© pour une autre et non pas pour ĂȘtre seul. J'ai la PREUVE, que ces informations sont exactes. Il a refait sa vie du jour au lendemain pendant que je me noyais dans mon chagrin, aprĂšs l'avoir attendu si longtemps pour ĂȘtre jettĂ©, il la cĂŽtoyait peut-ĂȘtre mĂȘme en mĂȘme temps que moi, il a sĂ»rement fait son choix entre nous deux. Et je me torture Ă l'imaginer avec une autre. Toute cette Ă©nergie donnĂ© pour construire quelque chose, je n'ai pas de regrets mais pourquoi m'arracher le cĆur et ne pas avoir Ă©tĂ© honnĂȘte du dĂ©but Ă la fin ! Il m'a menti, trompĂ©, s'est servi et a profitĂ© de moi. ComplĂštement manipulĂ© par un homme qui n'a jamais voulu de moi.. i J'avais dĂ©jĂ du mal a digĂ©rer la façon dont il m'a abandonnĂ©, ignorĂ©, sans regrets mais les derniĂšres nouvelles me brisent complĂštement le cĆur. Mon amour propre en prend un coup Ă©norme. Aujourdâhui je ne souhaite plus le voir revenir, mais comment se remettre de tant de crasses et d'une telle dĂ©ception? Je suis Ă©cĆurĂ© par ce comportement, d'avoir aimĂ© cet homme qui ne le mĂ©ritait pas et de l'avoir laissĂ© m'atteindre. Pourquoi l'avoir fait et de cette façon ? Comment avancer et redonner une chance Ă quelqu'un aprĂšs ça quand on pensait avoir trouvĂ© sa moitiĂ© ? J'ai besoin d'ondes positives svp... cette homme m'a brisĂ© le cĆur et m'a traitĂ© comme un objet insignifiant aprĂšs tout ce que je lui ai donnĂ©. Je souffre de cette trahison, pendant que lui vie auprĂšs d'une autre comme si je n'Ă©tais qu'un lointain souvenir, je me remĂ©more nos bons moments, ce qu'il Ă©tait, et le mal qu'il m'a fait...
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Quittezvotre ami : sâil a des pensĂ©es pareilles, câest quâil doit ĂȘtre pervers ! RĂ©pondre. helola dit : janvier 29, 2015 Ă 1:21 am Bonjour, Votre message mâa blessĂ©.pour votre enfant et vous. Pourquoi nâallez vous pas voir un mĂ©decin qui pourrait vous aider et Ă©ventuellement faire une thĂ©rapie avec votre enfant. Jâai lu beaucoup de dĂ©tresse dans votre
Depuis que tu nous as quittĂ©s, jâai soufflĂ© quelques bougies de plus, jâai appris deux ou trois accords, jâai gribouillĂ© quelques textes. Jâessaie de faire de mon mieux jour aprĂšs jour et de rester forte, dâĂȘtre une bonne mĂšre. Tu aurais aimĂ© la petite derniĂšre, elle te connaĂźt Ă travers les histoires de toi que je lui raconte, elle connaĂźt ton nom, elle le nomme en pointant les Ă©toiles. Depuis que tu es parti, jâapprends Ă vivre diffĂ©remment, en pleurant et en souriant mĂȘme en pensant Ă toi, aux cents coups quâon a fait ensemble, en entendant une de tes chansons prĂ©fĂ©rĂ©es Ă la radio. La tristesse a fait place Ă de beaux souvenirs, le temps finit bel et bien par faire son Ćuvre. Mais je nâai pas fait totalement la paix avec la mort, je lui en veux encore dâĂȘtre venue te chercher si tĂŽt. Je nâai toujours pas eu la force de faire le tri des choses qui tâappartenaient et que je conserve dans une grande boĂźte au grenier. Il mâarrive parfois de la dĂ©placer, dâenlever un peu de poussiĂšre accumulĂ©e sur le couvercle. Je ne me suis pas rĂ©signĂ©e non plus Ă laver ton chandail prĂ©fĂ©rĂ©, mĂȘme si lâodeur de ton parfum a disparu depuis longtemps. Depuis que tu nous a quittĂ©s, lâarrivĂ©e du printemps et lâĂ©closion des bourgeons me rappellent la saison oĂč nous devions attendre le dĂ©gel du sol pour enterrer tes cendres. Lâendroit oĂč tu reposes et lâodeur des fleurs qui sâen dĂ©gage ne me font pas penser Ă toi. Ne mâen veux pas de ne pas y aller pour te visiter, pour moi tu nây es pas, tu es tout autour de nous, partout, Ă tout instant. Je nâai toujours pas trouvĂ© les mots pour expliquer ton dĂ©part lorsquâune vieille connaissance me demande comment tu vas; chaque fois, je voudrais me dĂ©filer pour Ă©viter dâavoir Ă raconter une fois de plus la derniĂšre journĂ©e de ta vie. Depuis que tu nous a quittĂ©s, dâautres sont venus te rejoindre. Jâai essayĂ© tant bien que mal de sĂ©cher quelques larmes de leurs proches atterrĂ©s, de consoler des cĆurs Ă©miettĂ©s, de prĂȘter une Ă©paule oĂč lâon peut se rĂ©fugier, parce que je comprends ce par quoi ils devront passer. Depuis que tu es parti, jâai compris quâon ne tient quâĂ un fil, que la maladie peut sâinviter lorsquâon ne sây attend pas. Jâessaie de profiter de chaque jour et des gens que jâaime. Ce soir, je vais tenter de mâendormir en abrillant ma conscience de mes regrets et de mes remords de ne pas assez avoir profitĂ© de ta prĂ©sence, de ne pas avoir assez pris de temps avec toi, de ne pas avoir pu te dire ce quâil y avait Ă dire. Demain, je continuerai mon petit bout de chemin, en ayant quelquefois une pensĂ©e pour toi, en observant ton visage sur la photo que jâai mise sur le coin de mon bureau. Cette nuit, peut ĂȘtre aurai-je la chance de te voir en rĂȘve et de pouvoir te parler. Je te dirai Ă quel point tu me manques et tu me diras de ne pas mâen faire, quâon se reverra un jour. CrĂ©dit wrangler/ KARINE PILOTTE
MODELEDE TEXTE POUR UNE PLAQUE FUNERAIRE. MODELE TEXTE. A notre fidĂšle compagnon. A toi que nous aimions tant. A toi, notre ami, tu aimais la vie. Que notre amitiĂ© accompagne nos pensĂ©es. A toi, notre amie, tu aimais la vie. Que notre amitiĂ© accompagne nos pensĂ©es. Au cĆur de ta passion, tu Ă©tais libre, insaisissable comme l'horizon
PriĂšre pour funĂ©railles pour les dĂ©funts. Toute cĂ©rĂ©monie funĂ©raire religieuse comporte une priĂšre universelle pour les funĂ©railles du dĂ©funt. En effet, il existe une priĂšre universelle pour funĂ©railles pour les dĂ©funts. Elle est gĂ©nĂ©ralement composĂ©e de plusieurs intentions de priĂšres la priĂšre universelle une pour le dĂ©funt, une pour les proches, et une pour le Monde en gĂ©nĂ©ral. NâhĂ©sitez donc pas Ă chercher du rĂ©confort via la priĂšre universelle pour funĂ©railles pour les dĂ©funts. PriĂšre universelle pour un dĂ©funt 1- Prions pour Nom du dĂ©funt qui nous a quittĂ©s. Seigneur que son passage par la mort Nom du dĂ©funt conduise dans la paix de Dieu. Nous tâen prions. 2- Prions pour Nom du dĂ©funt Seigneur, Toi qui nous as donnĂ© la lumiĂšre du jour, tu nous as fait non pour la mort mais pour la vie. Accorde Ă Nom du dĂ©funt que nous perdons aujourdâhui la vie en plĂ©nitude auprĂšs de Toi, nous tâen prions. 3- Prions pour Nom du dĂ©funt qui nous Ă©tait si proche et qui nous a quittĂ©s. Seigneur, que le bien qu'[il ou elle] a fait porte ses fruits et se perpĂ©tue. Que le mal que Nom du dĂ©funt a pu faire lui soit pardonnĂ© et que son souvenir reste vivant dans nos cĆurs. Nous tâen prions. 4- Prions, Seigneur, Toi qui aimes la vie, le bonheur, lâamitiĂ© ; regarde combien Nom du dĂ©funt avait dâamis. Donne-lui, maintenant la plĂ©nitude de ta vie et de ta joie. Nous tâen prions. 5 â Prions pour Nom du dĂ©funt Seigneur, tu sais mieux que nous les richesses dâamour qui ont illuminĂ© sa vie. Tu connais aussi ses faiblesses. Oublie ce qui a pu ternir son regard et son cĆur. Regarde ce qui a Ă©tĂ© le meilleur de son existence et accueille Nom du dĂ©funt prĂšs de Toi dans ta citĂ© de paix. 6- Prions pour Nom du dĂ©funt Quâil/elle dĂ©couvre, dĂ©sormais maintenant, celui que Nom du dĂ©funt a cherchĂ© et servi dans la foi, dans lâespĂ©rance et la charitĂ© tout au long de son chemin sur la terre. Amen. » Pourquoi faire la priĂšre pour funĂ©railles pour les dĂ©funts ? Tout le monde, au cours de sa vie, est confrontĂ© Ă la perte dâun ĂȘtre cher. Câest une Ă©preuve particuliĂšrement Ă©prouvante dont il peut ĂȘtre difficile de se remettre. En effet, face Ă la perte de lâun de vos proches, vous pouvez vous sentir dĂ©munie et avoir du mal Ă surmonter cette perte douloureuse. Heureusement, il existe de une priĂšre puissante pour funĂ©railles pour les dĂ©funts. Elle pourra vous aider Ă soulager cette peine et vous aider Ă traverser ce moment difficile de votre vie. Vous pouvez compter sur lâaide et le soutien dâinstances divines dans ces moments-lĂ . A lire aussi PriĂšre universelle pour funĂ©railles et pour les proches. PriĂšre universelle pour funĂ©railles et pour tout le Monde.
Tuaurais eu 20 ans Je ne sais pas si ça se fait, mais je tiens Ă te souhaiter un joyeux anniversaire mon chĂ©ri. Tu aurais eu 20 ans aujourd'hui, j'imagine qu'on aurait bien fĂȘter ça Nous allons ce soir, le fĂȘter a notre façon! MalgrĂ© ton absence, tout le monde sera lĂ pour toi. Joyeux anniversaire mon amour, je t'aime du plus
3 participantsAuteurMessageAudreyAdminNombre de messages 15752Age 42Localisation Fresselines 23RĂ©putation 16Points 1337Date d'inscription 17/02/2006Au pays des calins ..Marraine de ĂlodieFilleul Sujet Une pensĂ©e pour la famille Ă Gregory Lemarchal Mer 30 Avr - 1114 Une pensĂ©e pour la famille et le compagne Ă Greg, un an que le petit ange nous Ă quittĂ© !..._________________ natinatĂ©normes calinsNombre de messages 8221Age 37Localisation LanesterRĂ©putation 5Points 567Date d'inscription 06/02/2007Au pays des calins ..Marraine de LolaFilleul Sujet Re Une pensĂ©e pour la famille Ă Gregory Lemarchal Mer 30 Avr - 1407 Oui Audrey, une Ă©norme pensĂ©e pour ce garçon Ă la voix d'Ange ... PamĂ©lamodĂ©rateurNombre de messages 10347Age 40Localisation OrneRĂ©putation 15Points 475Date d'inscription 11/04/2006Au pays des calins ..Marraine de Ugo, Laura et ManonFilleul Sujet Re Une pensĂ©e pour la famille Ă Gregory Lemarchal Mer 30 Avr - 1832 une enorme pensĂ©e pour la famille et gregory_________________ AudreyAdminNombre de messages 15752Age 42Localisation Fresselines 23RĂ©putation 16Points 1337Date d'inscription 17/02/2006Au pays des calins ..Marraine de ĂlodieFilleul Sujet Re Une pensĂ©e pour la famille Ă Gregory Lemarchal Jeu 1 Mai - 857 Gregory Lemarchal un an dĂ©jĂ !Il est en vie » dans nos coeurs Le 30 avril 2007, GrĂ©gory Lemarchal nous quittait. Lâannonce de sa mort des suites de la mucoviscidose faisait lâeffet dâune bombe, et depuis, personne nâa oubliĂ© cette date. PartagĂ©s entre la douleur, la colĂšre et lâamour, ses fans lui ont Ă©crit des milliers de messages et ils continuent encore. Pourquoi ? Parce que notre petit ange Ă©tait un artiste incomparable, Ă la voix limpide et au courage exemplaire, que la vie nous a arrachĂ© trop tĂŽt. GrĂ©gory, nous pensons trĂšs fort Ă toi. Tu restes en vie » dans nos cĆurs et lâon te promet » de ne rien oublier de ce que tu nous as donnĂ© »âŠ_________________ natinatĂ©normes calinsNombre de messages 8221Age 37Localisation LanesterRĂ©putation 5Points 567Date d'inscription 06/02/2007Au pays des calins ..Marraine de LolaFilleul Sujet Re Une pensĂ©e pour la famille Ă Gregory Lemarchal Jeu 1 Mai - 1041 c'est tellement vrai... Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Une pensĂ©e pour la famille Ă Gregory Lemarchal Une pensĂ©e pour la famille Ă Gregory Lemarchal Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Nousnous efforcerons de suivre le chemin qu'il nous a tracĂ© et nous souhaitons vous remercier pour toutes vos belles preuves d'amour et d'amitiĂ©. Du fond du cĆur, Merci. A vous tous, qui par votre prĂ©sence, vos fleurs, vos pensĂ©es et par vos Ă©crits rĂ©confortants avez su nous tĂ©moigner votre soutien, votre amitiĂ© ou votre affection lors du dĂ©cĂšs de {nom_dĂ©funt}
Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Sam 5 Oct 2019 - 1151 8 mai 1166 â â âLa douleur Ă©tait devenue une habitude, une compagnie de vie, une partenaire dâun jeu malsain qui animait rĂ©guliĂšrement la totalitĂ© de son ĂȘtre. La sergente nâĂ©tait devenue plus que lâombre dâelle-mĂȘme, une ombre qui se laissait petit Ă petit plonger dans les abysses des regrets, de la culpabilitĂ©. Sa survie, elle ne lâa tenait quâĂ cette prĂȘtresse aux yeux envoĂ»tants, quâĂ cet acharnement sur sa personne nuit et jour, quâĂ toutes les nombreuses tentatives de soins qui se relevaient chaque fois un Ă©chec lamentable. Cependant, ce jour, celle qui avait le pouvoir de propager la parole des dieux avait dĂ©cidĂ© quâil Ă©tait grand temps de lâaccompagner jusquâĂ son Ă©poux. Ătrangement, la nouvelle nâavait pas semblĂ© apporter le moindre rĂ©confort de la main armĂ©e du dĂ©sormais Roi, non, craignait-elle de nâĂȘtre quâun poids, un vulgaire poids. Sydonnie ne câĂ©tait plus rĂ©ellement exprimĂ©e, la parole semblait lâavoir quittĂ©, alors la clerc parlait bien souvent pour deux. Comme convenu avec le comte, la mĂšre dâune progĂ©niture Ă venir ne fut pas informĂ©e quâelle portait la vie. Les symptĂŽmes sâaccentuaient pourtant, mais restait-elle convaincue que la mort ne tarderait pas Ă lâemporter. Il Ă©tait rare de la voir ainsi, le mot abandonner nâavait jamais fait partie de son vocabulaire, pour autant, trop de morts, trop de catastrophes, trop de fange avaient semble-t-il eu raison de son optimisme et la plus forte de ses croyances la vie reprenait toujours le dessus sur la mort. - Reposez-vous, câest tout ce qui importe » souffla la voix douce de la petite dame, elle nâavait pas obtenu de rĂ©ponse, comme bien souvent derniĂšrement La plaie est moins intensive aujourdâhui, je ne vais pas y toucher. La mĂšre de votre Ă©poux la lavera Ă lâeau salĂ©e demain matin, je reviendrai pour ma part dans lâaprĂšs-midi. » Les yeux inquiets, dâun bleu perçant avaient presque suppliĂ©s la clerc de ne pas partir, de ne pas la laisser dans ce lit trop grand pour elle, lit dâune chambre qui ne lui appartenait pas rĂ©ellement Ă ses yeux. La pression des doigts de la gradĂ©e sâĂ©tait presque immĂ©diatement fait ressentir sur la main de la prĂȘtresse, qui, dans un premier temps surprise ne sut pas comment rĂ©agir, avant de lui offrir un sourire comprĂ©hensif. Prenant un instant pour rĂ©flĂ©chir Ă ce quâelle semblait percevoir, la prĂȘtresse se contenta dâĂȘtre rassurante - Votre Ă©poux sera lĂ , la comtesse de RivefiĂšre aussi, câest votre famille dĂ©sormais, câest avec eux que vous devez ĂȘtre. Pour les soins, si cela vous inquiĂšte, je passerai plusieurs fois par jour, mais vous devez rester ici encore un temps, le moindre dĂ©placement vous Ă©puisera plus que de raison et pour le reste, faites confiance Ă la TrinitĂ©, tout va sâarranger. »Ne souhaitant pas davantage sâĂ©terniser, elle sâĂ©clipsa, laissant la rescapĂ©e dans cette solitude qui lui plaisait autant quâelle la haĂŻssait. Descendant les marches avec une lenteur prĂ©occupĂ©e, elle sâarrĂȘta un instant, avisant celui qui Ă©tait responsable de ce dĂ©placement un peu trop hĂątif Ă son goĂ»t âmĂȘme si elle avait rĂ©ussi Ă repousser lâensemble de plusieurs jours- celle Ă ses cĂŽtĂ©s, plus ĂągĂ©es lui semblait ĂȘtre sa mĂšre, aussi, effectua-t-elle une rĂ©vĂ©rence maĂźtrise, un sourire agrĂ©able sur les lĂšvres. Prenant une lĂ©gĂšre inspiration, elle sâautorisa une prise de parole, un rĂ©sumĂ© dâune situation quâelle se voulait ĂȘtre moins alarmante bien quâencore prĂ©occupante. - Madame la comtesse, monsieur le comte. Madame votre Ă©pouse se repose, elle ne souhaite pour lâinstant ne pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©. » une information quâelle avait traduite sans avoir la certitude de lâexactitude de sa traduction Je viendrais plusieurs fois par jour rĂ©aliser ses soins et lâaider Ă prendre un bain lorsquâelle en sera capable. Son Ă©tat sâamĂ©liore, mĂȘme si⊠câest loin encore dâĂȘtre rassurant. » elle se pinça les lĂšvres avisant celle qui Ă©tait mĂšre et dĂ©sormais veuve Madame, votre compagnie lui ferait sans aucun doute le plus grand bien, la votre aussi monsieur mĂȘme si je ne doute pas une seconde de vos occupations. » elle inclina poliment la tĂȘte Je reviendrais dans la journĂ©e. »Elle sâĂ©clipsa sans plus attendre, sans trop attendre, ce nâĂ©tait pas Ă elle dâannoncer ou dâamorcer les conversations. Tout du moins, le pensait-elle, la porte se referma simplement et derriĂšre ce claquement ce fut un Ă©trange silence qui planait dĂ©sormais dans la demeure. Tout du moins dans la chambre de celle qui devait se reposer et qui pourtant se trouvait debout, immobile. Sydonnie dĂ©taillait le lieu avec cette colĂšre inexpliquĂ©, ce besoin de hurler, de pleurer, de renverser le moindre objet qui pourrait se retrouver entre ses doigts. La RivefiĂšre ne voulait pas ĂȘtre lĂ , non, elle aurait voulu ĂȘtre dans sa maison, dans sa chambre, lĂ oĂč les odeurs ne lui semblaient pas Ă©trangĂšres, lĂ oĂč elle se sentirait plus Ă mĂȘme dâexprimer cette tristesse dĂ©vorante. Sâappuyant contre la fenĂȘtre, sâenroulant dans un drap chaud, elle avisa lâextĂ©rieur avec lâĂ©trange sensation de ne plus faire partie de ce mĂȘme royaume. Au loin pouvait-elle percevoir encore le drame et les souvenirs qui en dĂ©coulaient. Ne se pardonnait-elle pas son incapacitĂ© Ă sauver lâensemble du royaume, des amis, une presque fille. Sa luciditĂ© nâĂ©tait pas complĂštement revenue, non, mais elle Ă©tait dĂ©jĂ plus Ă mĂȘme de tenir une conversation. Avisant encore cette fenĂȘtre, fut-elle surprise de voir deux sergents passer le seuil de la porte, fut-elle surprise dâentendre la main frapper sur la porte dâentrĂ©e. Non, jamais elle nâaurait souhaitĂ© revoir des collĂšgues dans cet Ă©tat, jamais. La porte sâĂ©tait ouverte et devant une rĂ©vĂ©rence parfaitement maĂźtrisĂ©e, les deux hommes sâĂ©taient exprimĂ©s âseule la prĂ©sentation pouvait diffĂ©rencier en fonction de qui ouvrait la porte- - Monsieur le comte, madame la comtesse, mademoiselle, nous sommes les sergent Malorot et Outrant, nous venons partager nos sentiments de tristesse avec la sergente et lui rapporter des affaires. » un des deux hommes sembla gĂȘner, avisant ajoutant en direction du comte Monsieur de RivefiĂšre, nous avons reçu une commande de la sergente ce jour⊠» il se racla la gorge Nous avons supposĂ© quâelle vous Ă©tĂ© destiné⊠» lâhomme dâarmes dĂ©gaina une Ă©pĂ©e longue Ă une main, dont la lame semblait briller avec le reflet du soleil, un serpent enroulĂ© le pommeau avec que son rangement Ă©tait gravĂ© Ă lâensemble des Trois dieux. Le long de la larme de chaque cĂŽtĂ© la devise de chaque famille, RivefiĂšre et dâAlgrange. Une lĂ©gĂšre quinte de toux, conscient que la situation Ă©tait Ă©trange, les deux hommes dâarmes avaient fini par confier lâensemble Ă la domestique âet ou Ă celui qui rĂ©cupĂ©rait lâensemble- des rapports, lâĂ©pĂ©e, Ă©galement celle de Sydonnie, des petits prĂ©sents de ses subalternes et surtout, surtout, les affaires de son prĂ©cieux ami disparut et celle dâAnne, celle qui aurait du partager la vie du couple plus longtemps. - Nous ne vous dĂ©rangeons pas plus longtemps, sachez nĂ©anmoins que nous allons passer rĂ©guliĂšrement. Votre Ă©pouse est hĂ©roĂŻque, certainement pas autant que vous, mais les faits dâarmes rĂ©alisĂ©s⊠Serait-elle une grande perte si la milice ne pouvait plus la compter parmi ses rangs⊠Pourriez-vous lui faire passer le message ? Nous donner des nouvelles⊠» Ils inclinĂšrent la tĂȘte avant de disparaĂźtre, câĂ©tait Ă la fois Ă©trange pour des hommes dâadmettre la qualitĂ© dâune femme devant un noble, Ă©trange de presque sous-entendre quâil ne fallait pas prendre de mauvaises dĂ©cisions⊠Le royaume Ă©voluait grandement, lâĂ©vĂ©nement du couronnement aussi dramatique soit-il appuyĂ© sur cet Ă©tat de fait⊠Maintenant, tout Ă©tait une nouvelle fois Ă reconstruire. A lâĂ©tage, la noiraude observait les deux collĂšgues sâĂ©loigner et prise de cette colĂšre folle contre elle-mĂȘme, contre les dieux, contre le royaume entier avait dĂ©butĂ© sa dĂ©molition de la piĂšce. Chaque fois que son bras sâactivait pour balancer un objet contre le mur, la porte, une nausĂ©e la prenait, un vertige, chaque fois chutait-elle sur le sol, refusant de laisser sâĂ©chapper la moindre larme et si lâensemble de ses lancĂ©es ne semblaient pas voler plus loin quâun minuscule mĂštre devant elle, ce ne fut que quand la porte sâouvrit et au mĂȘme instant que le plus violent des envois fut rĂ©alisĂ© et que celui oĂč celle qui sây trouvait due recevoir le fameux objet. Relevant les yeux, perdus, assis au milieu de cette piĂšce quâelle commençait Ă dĂ©tester, elle dĂ©tailla la silhouette qui venait de manquer de peu de se faire assommer, murmurant simplement - Ce nâĂ©tait pas toi que je visais » que visait-elle justement ? Ăa va⊠jâallais me recoucher⊠» DerniĂšre Ă©dition par Sydonnie de RivefiĂšre le Sam 23 Nov 2019 - 1059, Ă©ditĂ© 1 fois Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Lun 14 Oct 2019 - 2220 Roland, assis dans le salon un verre Ă la main, se souvenait les paroles de la prĂȘtresse qui soignait son Ă©pouse, elles trottaient dans sa tĂȘte. Il comprenait leur sens, bien sĂ»r. Acceptait-il pour autant ? Pas encore. Il avait besoin de temps. Mais la soigneuse lui avait fait comprendre que du temps, il nâen aurait peut ĂȘtre pas. Les jours de sa bien-aimĂ©e Ă©taient peut ĂȘtre comptĂ©s. Il Ă©tait passĂ© la voir au temple, son Ă©tat semblait encore incertain. Elle Ă©tait Ă©galement fragilisĂ©e par cette grossesse, quâelle ignorait toujours. Il avait demandĂ© Ă la religieuse de ne rien dire Ă personne pour le moment, encore moins Ă la principale concernĂ©e. Tant quâelle Ă©tait dans ce terrible Ă©tat et loin de lui, il prĂ©fĂ©rait taire la nouvelle. Le blond aux yeux clairs avait tant espĂ©rĂ© que cette nouvelle voie le jour. Mais il imaginait son annonce diffĂ©rente, trĂšs diffĂ©rente. Il lâavait appris alors quâon lui disait Ă©galement que sa femme Ă©tait entre la vie et la mort, quâelle lui rĂ©vĂ©lait Ă©galement un terrible secret. Ce nâĂ©tait pas le moment rĂȘvĂ© et cela ternissait le moment, qui se voulait joyeux. Il se trouvait Ă prĂ©sent tiraillĂ© entre plusieurs Ă©motions, câĂ©tait dĂ©jĂ le cas avant les aveux, mais lĂ , tout devenait si compliquĂ©, les souvenirs dansaient dans son esprit et sâamusaient Ă le rendre presque fou. Seul lâalcool parvenait Ă faire taire son ressenti pendant un temps. Ce secret, il fallait maintenant apprendre Ă vivre avec. Il aurait prĂ©fĂ©rĂ© lâignorer, ne jamais ĂȘtre au courant de cela⊠Serena sâĂ©tait elle aussi bien gardĂ©e de le lui dire. Il comprenait Ă prĂ©sent cette histoire de pacte de sang quâelles avaient rĂ©alisĂ© toutes les deux. CâĂ©tait en ce temps bien au-delĂ quâune simple amitiĂ©. Il nâaurait jamais dĂ» passer outre. MĂȘme sâil sâest Ă©nervĂ© et fĂąchĂ© avec Sydonnie sur le moment, puis le lendemain avec sa sĆur, il ignorait encore la partie majeure de lâaffaire. Elles sâĂ©taient quand mĂȘme bien moquĂ©es de lui. Les deux femmes qui comptaient le plus dans sa vie, hormis sa mĂšre, quel outrage⊠Les autres Ă©vĂšnements et la peur dâune mort imminente avait balayĂ© lâacte. Mais il revenait Ă prĂ©sent, il se le prenait en plein visage. Sydonnie avait Ă©tĂ© rapatriĂ©e enfin au manoir. Elle vivait sous le mĂȘme toit que lui, mais ils se comportaient presque en Ă©tranger. Il prenait de ses nouvelles auprĂšs de la prĂȘtresse, quant Ă lâavancĂ©e des soins et de son Ă©tat, il passait la voir lorsquâelle Ă©tait endormie, il restait parfois quelques instants Ă la regarder dormir. LĂ oĂč il pouvait la contempler, se rendre compte Ă quel point elle comptait pour lui, sans avoir besoin de parler, sans explications, sans disputes Ă craindre. Car de toute façon, il savait que des tensions ne seraient sĂ»rement pas bonnes pour elle ni pour lâenfant quâelle portait. Il entendit un bruit de porte Ă lâĂ©tage, il se leva alors, se dirigeant vers lâescalier. La prĂȘtresse signalait que Sydonnie ne voulait pas recevoir de visite. Il la laisserait se reposer si tel Ă©tait son souhait, peut ĂȘtre fuyait-elle aussi une confrontation ou quâelle lui en voulait⊠Pourtant, il faudrait bien quâils parlent. Laisser passer les jours, sans un mot, ne ferait quâamplifier le malaise. - Merci pour votre aide. » RĂ©pondit-il de maniĂšre assez solennelle. Il lui Ă©tait reconnaissant de tout ce quâelle faisait pour sa femme. Et aussi rassurĂ© de savoir que son Ă©tat sâamĂ©liorait. Seulement, il trouvait parfois ses prises de position et ses conseils un peu trop familiers. Il nâavait pas lâhabitude de cela. En dâautres circonstances, il aurait trouvĂ© une formulation polie pour la remettre Ă la place qui Ă©tait la sienne. Mais sans doute son absence de beaucoup de paroles et son attitude froide et distante faisaient dĂ©jĂ bien le travail. Et quâelle se contentait de passer outre, tranchant tout de mĂȘme de son Ă©tait plus morose et de plus mauvaise humeur, il essayait donc de prendre sur lui, en ayant conscience de cela. La petite prĂȘtresse ne cherchait pas Ă mal loin de lĂ , mais il supportait difficilement quâon lui dicte ce quâil avait Ă faire. Je peux aller la voir, Roland. Si tu... » - Non, laissez la. » Coupa le comte. Laissons la dormir, mĂšre. Jâirai la voir plus tard, seul. » Ajouta-t-il avec moins de calme fit alors de nouveau place dans la demeure, avant que celui-ci ne soit troublĂ© par le bruit de la porte dâentrĂ©e. Margareth, la domestique, avait appelĂ© le maĂźtre de maison. Il se dirigea alors vers la porte, aprĂšs que la domestique lâait averti de quoi il retournait. Deux sergents sâĂ©taient dĂ©placĂ© Ă leur domicile, pour prendre des nouvelles et dĂ©poser des affaires personnelles. La domestique prit les prĂ©sents et les affaires, Roland sâoccupa des Ă©pĂ©es. Il observa celle qui avait Ă©tĂ© faite pour lui un instant, avant de reporter son attention sur les deux hommes, afin de les remercier. Ils ajoutĂšrent eux aussi un petit mot, Ă lâattention de son Ă©pouse. - Je lui transmettrai, merci messieurs. Mais ne comptez pas revoir madame de RivefiĂšre trop rapidement. Elle a besoin de repos. »Il disparut de lâouverture de la porte, suite Ă ces quelques mots. Margareth se chargerait du reste. Il Ă©tait bien conscient que les personnes lâapprĂ©ciant Ă la caserne aimerait avoir de ses nouvelles, la voir et quâelle retrouve rapidement le chemin du travail. Mais dans son Ă©tat, il en Ă©tait totalement hors de question. Il la savait tĂȘtue parfois et savait aussi combien son mĂ©tier et sa carriĂšre comptaient pour elle. Mais prendre des risques et se fatiguer alors quâelle tenait encore difficilement stable sur ses pieds et quâen plus elle portait un enfant, câĂ©tait totalement dĂ©raisonnable. Le comte de RivefiĂšre demanda ensuite Ă Margareth de lâaccompagner, câĂ©tait le moment de rejoindre la chambre oĂč devait se reposer son Ă©pouse. Il prit soin de regarder de plus prĂšs lâĂ©pĂ©e et de la ranger soigneusement avec celle de Sydonnie. Mieux valait peut ĂȘtre pas apporter dâarmes tranchantes dans la piĂšce, il ne savait pas trĂšs bien encore comment il allait ĂȘtre reçu !Et visiblement, il ne se trompait pas. Il dĂ» faire un Ă©cart et failli renverser un vase posĂ© sur une Ă©tagĂšre Ă cĂŽtĂ© de lui. Un objet venait de foncer droit sur lui, lancĂ© par la femme qui, normalement, aurait dĂ» ĂȘtre allongĂ©e en cet instant. Au lieu de cela, elle se trouvait lĂ debout, au milieu de la piĂšce, lâair furieux et contrariĂ©. La piĂšce Ă©tait parsemĂ©e de divers objets, plus ou moins cassĂ©s. Pas de bris de verre, heureusement. Mais il semblerait avoir eu une scĂšne de combat ici⊠Assez troublant. Roland se retourna vers la domestique, qui Ă©tait restĂ©e derriĂšre lui dans le Posez tout cela sur la commode ici et laissez nous je vous prie Margareth. »La petite domestique sâexĂ©cuta rapidement et quitta les lieux sans demander son reste. Dans un mĂȘme temps, Sydonnie avait prit la parole. Plus que ses mots, ce fut son expression qui le brisa, Ă lâinstant oĂč il posa son regard clair sur son visage. Elle semblait en proie Ă une rĂ©elle tendresse. Il fut instantanĂ©ment attristĂ© par ce regard qui en disait long, ce regard qui lâavait dĂ©jĂ touchĂ© Ă plusieurs reprises. Il se rendait compte Ă cet instant, quâindĂ©niablement il lâaimait toujours, il ferait tout pour la protĂ©ger elle, avant tout. Il se dirigea alors vers elle, doucement. - JâespĂšre bien que tu ne me visais pas, je suis venu en paix. » Tenta-t-il de plaisanter, mĂȘme sâil en avait pas rĂ©ellement le cĆur. La prĂȘtresse mâa dit que ton Ă©tat sâamĂ©liorait un petit peu. Je me doute que tu manques dâactivitĂ© physique, dâoĂč ton entraĂźnement au lancer de divers objets, je suppose ? Je nâen parlerai pas Ă ma mĂšre, je pense quâelle y tient un peu Ă ses bibelots... » Il lui sourit, sâapprochant davantage, esquissant un geste vers elle. Il prit sa main dans la sienne, caressa son visage de lâautre, en venant lentement dĂ©poser un baiser sur ses lĂšvres. MĂȘme si ça me rassure de te voir debout, jâaimerai en effet que tu retournes au lit, sâil te plaĂźt⊠Ne joue pas avec ta santĂ©. Te perdre nâest vraiment pas quelque chose que jâenvisage. » Il lâaccompagna alors au lit, au moins pour lâasseoir, puis il reporta son regard vers la commode. Il sâen approcha afin de lui apporter les divers paquets. Deux sergents sont passĂ©s pour prendre de tes nouvelles, je nâai pas retenu leur nom. Mais ils semblaient bien te connaĂźtre et apprĂ©cier tes qualitĂ©s. Ils ont dĂ©posĂ© cela pour toi. » Il lui dĂ©posa les diffĂ©rents paquets sur le lit. Et ton Ă©pĂ©e aussi, je lâai rangĂ©e⊠Ainsi que⊠la mienne. Elle est vraiment magnifique et bien travaillĂ©e, lâidĂ©e me plaĂźt beaucoup, merci pour ça. »Il la laissait Ă©videmment rĂ©agir Ă lâensemble des informations et au contenu des divers paquets, lui laissant ce petit moment de dĂ©couverte, sâĂ©cartant un peu vers la fenĂȘtre. Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Sam 26 Oct 2019 - 1834 â â âImmobile, la noiraude dĂ©taillait celui qui sâapprochait, avant de dĂ©tourner le regard pour suivre les mouvements de la domestique qui disparaissait Ă son tour de la piĂšce. DisparaĂźtre, voilĂ bien une chose qui traversait rĂ©guliĂšrement lâesprit embrumĂ© de la jeune femme, sans quâelle nâose vĂ©ritablement ni le formulĂ© auprĂšs de son mari, ni mĂȘme de sa prĂȘtresse. Affaiblie, Ă©puisĂ©e, la dĂ©sormais de RivefiĂšre ne semblait pas rĂ©ellement comment se positionner ni se comporter auprĂšs de Roland, de cette demeure et de ce nouveau titre. PropulsĂ© par blessure, mise en Ă©chec et mat par les dieux eux-mĂȘmes avait-elle la dĂ©sagrĂ©able sensation quâils se jouaient tous dâelle, sâamusaient-ils comme ils pourraient le faire avec une poupĂ©e de chiffons, un pantin fait de bois. Le soupir qui avait fini par sâĂ©chapper de ses lĂšvres devait en dire long, tout comme cette excuse sincĂšre, celle qui Ă©voquait le fait quâelle ne voulait aucunement le blesser, le toucher. Il Ă©tait lĂ , alors que derniĂšrement son absence Ă©tait plus soulignable que sa prĂ©sence, lui en voulait-elle sans aucun doute pour ça Si la prĂȘtresse le dit » il Ă©tait juste devant elle, Sydonnie semblait le redĂ©couvrir, comme pour la premiĂšre fois avec cette Ă©trange Ă©motion, cette Ă©trange sensation Tu mâexcuseras auprĂšs de ta mĂšre je ferais rempla⊠» elle nâen ferait rien, câĂ©tait lui dĂ©sormais, lui qui gĂ©rait lâensemble de ses biens Si tu le permets, Ă©videmment. » Docile, voilĂ bien une chose dont la noiraude nâĂ©tait pas habituĂ©e, voilĂ bien une chose qui devait encore justifier ses Ă©tats dâĂąme, cette difficultĂ© dâadaptation. Convaincue quâelle allait mourir, en avait elle-mĂȘme presque fini par se satisfaire avant de devoir faire face Ă sa survie. Les dieux avaient un drĂŽle dâhumour, oui, qui ne semblait dĂ©finitivement pas partager par la dĂ©sormais comtesse. Reprenant quelques couleurs, lâensemble avait semblĂ© disparaĂźtre alors quâun contact chaud se faisait sur sa main, puis sur ses lĂšvres, alors quâun simple geste de tendresse sembla lui faire oublier tout le reste. Son cĆur, son esprit avaient fait silence, le temps de lâĂ©change aussi furtif pouvait-il ĂȘtre. Signe, confirmation que Roland de RivefiĂšre Ă©tait bien trop important dans sa vie, Ă©tait-elle devenue sans aucun doute, dĂ©pendante Ă cet homme qui ne devait pas le rĂ©aliser. - Je pensais que tu me fuyais⊠» un murmure, un aveu, sans quâelle ne comprenne rĂ©ellement la raison Je ne tâen veux pas, je comprends⊠voir son Ă©pouse dans un mauvais Ă©tat⊠» en rĂ©alitĂ©, Sydonnie lui en voulait pour son absence, tout en lâacceptant et le comprenant Je sais que tu es occupĂ©. » Oui, elle savait. Jamais lâidĂ©e dâune autre femme ne lui avait traversĂ© lâesprit, Sydonnie nâĂ©tait dĂ©finitivement pas Ă©pouse jalouse, bien au contraire, avait-elle promis de lui faire confiance, promesse quâelle respectait avec application. Nouveau soupir, alors quâelle accepte de retourner sâinstaller au bord du lit, alors que ses prunelles avisent avec cette inquiĂ©tude nouvelle son mari. La dame semble avoir besoin de rĂ©ponse, sans parvenir Ă formuler les questions sans oser le questionner sur la vĂ©racitĂ© de ses souvenirs, des discussions. Il sâĂ©tait Ă©loignĂ©, sans quâelle ne cherche Ă le retenir, avisant simplement les mouvements avec une curiositĂ© mĂȘlĂ©e Ă de lâincomprĂ©hension, aucun paquet ne fut ouvert, simplement dĂ©placĂ© et dĂ©posĂ© Ă cĂŽtĂ© dâelle. Un instant son visage exprima cette confusion Ă©trange alors quâil Ă©voquait son Ă©pĂ©e, aurait-elle apprĂ©ciĂ© sans aucun doute lâavoir auprĂšs dâelle, la regarder, ressentir lâillusion dâĂȘtre encore en mesure de lâutiliser. LâĂ©vocation de son cadeau lui tira une grimace, elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© que cela se dĂ©roule autrement, ĂȘtre en mesure de lui offrir, pouvoir aviser sa surprise, son plaisir ou non plaisir⊠Elle eut de nouveau la sensation quâon le lui avait retirĂ©, privĂ© de ce droit et ce ne fut quâun fin sourire un peu forcĂ© qui se dĂ©clara comme unique rĂ©ponse. Ă peine revenu que le comte sâĂ©loignait dĂ©jĂ , laissant cette Ă©pouse seule sur son lit, avec sa fatigue et ses multitudes de questions. Ses lĂšvres avaient fini par sâentrouvrir, avant de se refermer dans cette rĂ©signation dĂ©sagrĂ©able. Attrapant un paquet, elle eut un dĂ©but de courage et dâenvie de lâouvrir, avant de lâabandonner de nouveau sur le bas-cĂŽtĂ©, avant de se glisser sur le lit, dos contre le lit, les yeux rivĂ©s vers un plafond dont elle connaissait par cĆur la moindre imperfection. - Si tu ne lâaimes pas⊠» petit pincement au cĆur Tu peux lâoffrir en don au temple, ou Ă la milice⊠Cela sera utile » dĂ©tournait-elle la conversation, sans oser affronter directement la future tempĂȘte Je ne mâen offusquerai pas, je ne mâoffusquerai pas non plus de ton absence si câest ce que tu dĂ©cides, je sais que tu es⊠occupĂ©. »Elle se rĂ©pĂ©tait, oui, mais parce quâelle se refusait de rentrer en conflit et semblait pour la premiĂšre fois ĂȘtre dans la capacitĂ© de le rassurer, dâĂȘtre celle qui Ă©tait forte, non, Ă son tour la noiraude avait besoin quâon prenne le relais, sans le demander, sans forcĂ©ment le montrer. Avait-elle la sensation dâĂȘtre une miette parmi un tas de poussiĂšre, tout juste bonne Ă ĂȘtre soufflĂ©e par le vent. Ce fut finalement cette Ă©trange constatation qui lâobligea Ă sortir de cette rĂ©serve, toujours allongĂ©e sur le dos, les yeux se fixant dans la continuitĂ© de son regard sur le plafond. - Jâaimerai sortir Roland, jâĂ©touffe ici⊠Cette chambre nâest pas la mienne, je voudrais ĂȘtre dans notre chambre⊠» ou rentrer chez elle, dans sa maison NâĂ©tait-ce pas nos vĆux⊠Jâai lâimpression quâils sont si loin dĂ©sormais⊠sommes-nous amenĂ©s Ă nous comporter comme des Ă©trangers ? » et puis elle osa, elle osa sans rĂ©ellement le faire Je sais que tu ne pourras pas me pardonner, suis-je sans aucun doute indigne des Trois, de toi, sans quoi auraient-ils pu au moins mâaccueillir dans leur royaume, cela aurait sans aucun doute Ă©tĂ© plus simple pour toi. » CâĂ©tait tellement dur, mais tellement sincĂšre quâelle dĂ» faire des pauses pour terminer entiĂšrement ses phrases Tu es mon mari, jâai choisi de tâĂ©pouser, je tâai choisi⊠Et⊠» elle ne le regrettait pas une seule seconde, un seul instant Tu es la personne la plus prĂ©cieuse Ă mes yeux, je me suis engagĂ©e et je nâai jamais dĂ©rogĂ© Ă notre engagement depuis que nous sommes ensemble⊠»Cela ne la dĂ©douanait pas du reste, Sydonnie le savait, Ă©tait-ce moins douloureux de le formuler comme ça, dâespĂ©rer que tout nâĂ©tait pas brisĂ©, terminĂ©, balayĂ©. Silencieuse, aurait-elle pu se relever, venir chercher un peu de tendresse, mais cette crainte grandissante dâĂȘtre repoussĂ© avait raison de la totalitĂ© de son ambition, sa flamme avait fini par sâĂ©teindre, ne restait-il que cette colĂšre, cette incomprĂ©hension, cette rĂ©signation. - Je comprends » conclut-elle finalement la voix nouĂ©e par un chagrin quâelle ne sâautorisait pas Ă ressentir, exprimer Câest toi le dĂ©cisionnaire de toute façon » souffla-t-elle Si mon Ă©tat sâamĂ©liore je ne te ferai pas ombrage dans tes dĂ©cisions, laisse-moi juste au moins sortir un peu, je me ferais accompagner par la personne de ton choix⊠» elle avait fini par fermer les yeux Je ne suis pas certaine des compĂ©tences de notre prĂȘtresse⊠Elle dit que mon Ă©tat sâamĂ©liore, mais⊠jâai toujours des nausĂ©es, des douleurs et des nouvelles qui apparaissent⊠Jâai du mal avec des odeurs que jâapprĂ©ciais pourtant⊠Ne voudrais-tu pas faire venir un autre guĂ©risseur, juste au cas oĂč ? »â â â Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Mar 5 Nov 2019 - 1504 Faire remplacer les objets cassĂ©s, mĂȘme la mĂšre RivefiĂšre sâen moquait sans doute Ă prĂ©sent. Les choses nâavaient plus la mĂȘme valeur, mĂȘme les nobles en devenaient beaucoup moins matĂ©rialistes. La veuve avait perdu son Ă©poux, la vie Ă©tait devenue bien triste pour elle aussi. Il fit un geste, faisant comprendre Ă Sydonnie que tout cela nâavait plus vraiment dâimportance. Ce qui lâinquiĂ©tait davantage concernant sa mĂšre, câĂ©tait quâil la voyait dĂ©pĂ©rir de jour en jour, ne sachant pas quoi faire pour changer cela. Elle semblait se laisser mourir aussi, nâayant plus de goĂ»t Ă la vie, dĂ©jĂ en oubliant presque celle quâelle Ă©tait auparavant, puis en perdant une part dâelle mĂȘme, avec le dĂ©cĂšs du pĂšre de RivefiĂšre. Elle restait lĂ pour ses enfants, en nâĂ©tant plus que lâombre dâelle-mĂȘme. Voir sa mĂšre dĂ©pĂ©rir Ă ce point, se sentir impuissant Ă©tait douloureux pour Roland. Et ce, mĂȘme sâil nâavait pas rĂ©ellement eu dâaffection dans son enfance, quâelle Ă©tait bien trop occupĂ©e avec ses affaires et son rĂŽle. Son titre et son apparence avaient toujours comptĂ© plus que tout, quitte Ă cacher les sentiments, les Ă©motions et tout ce qui rendait une personne humaine et intĂ©ressante. Le blond aux yeux clairs avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© ainsi, en apprenant Ă ne jamais montrer ce quâil ressentait, Ă devenir un homme trĂšs tĂŽt, Ă sâoccuper dâaffaires dâadultes qui ne le concernaient pas. Il avait appris Ă se forger cette image dâhomme fort et impassible. Depuis plusieurs mois, lâimage sâĂ©tait brisĂ©e, entraĂźnant presque sa chute. Il ne savait pas quoi faire de ce trop plein dâĂ©motions, il ne savait pas les gĂ©rer, il avait des problĂšmes avec les relations humaines et ne comprenait pas toujours les choses de la bonne façon. Pourtant, Ă ce stade, il ne rĂ©ussissait pas Ă en vouloir trop Ă ses gĂ©niteurs. Son pĂšre nâĂ©tait plus lĂ , il garderait nĂ©anmoins un profond respect pour lâhomme quâil Ă©tait, il a su tout de mĂȘme garder sa famille Ă lâabri. Et sa mĂšre, il lâaimait Ă©videmment et ne voulait pas la perdre Ă son comme la brune en face de lui, qui Ă©tait devenue son Ă©pouse. Comme il le lui avait dit, la perdre nâĂ©tait pas quelque chose dâenvisageable. Il avait besoin dâelle Ă ses cĂŽtĂ©s, de son soutien, de son appui. Il resterait fort, pour elle, il essaierait. Il lui en avait fait la promesse. Mais pourquoi avait-il lâimpression quâelle tentait de lui dire adieu, pourquoi avait-elle Ă ce point envie de renoncer Ă la vie, ne croyait-elle pas en un avenir possible ? Un avenir heureux, câĂ©tait difficile de lâimaginer, mais au moins essayer, faire en sorte que ce soit rĂ©alisable, ne pas renoncer Ă la vie. Elle acceptait de se poser sur le lit, simplement elle ne touchait pas aux paquets qui avait Ă©tĂ© apportĂ©s pour elle. La sergente semblait pensive, troublĂ©e. Il se doutait bien quâil Ă©tait difficile pour elle de rester au repos, mais il Ă©tait loin dâimaginer quâelle lui en voulait rĂ©ellement. Il avait essayĂ© de faire au mieux, de la protĂ©ger, de la tenir Ă lâĂ©cart. LâĂ©cart de quoi, lâĂ©cart de qui ? De son mĂ©tier ? De Serena mĂȘme ? Peut ĂȘtre bien. Il avait Ă©tĂ© vexĂ©, il ne savait pas trĂšs bien comment rĂ©agir Ă cela, peut ĂȘtre avait-il inconsciemment envie de la punir, en la retenant presque en otage ici, sans venir la voir. Lui laisser le temps de rĂ©flĂ©chir Ă ses actes. CâĂ©tait peut ĂȘtre un peu cruel dit comme cela, mais non forcĂ©ment prĂ©mĂ©ditĂ©. Il se laissait du temps et lui en laissait aussi. La rancĆur dâun homme Ă©tait difficilement palpable, sa rĂ©action assez alĂ©atoire et imprĂ©visible. Il avait des raisons lui aussi de lui en vouloir, mais il prĂ©fĂ©rait rĂ©agir Ă sa maniĂšre, en fuyant simplement. Ce qui expliquait son absence de ces derniers jours, alors quâil aurait dĂ» ĂȘtre Ă son chevet, plutĂŽt que de laisser la prĂȘtresse et sa propre mĂšre sâoccuper dâelle. Dâailleurs, Ă deux reprises, Sydonnie lui fit remarquer quâil devait ĂȘtre occupĂ©. Il commençait Ă connaĂźtre ses reproches, Ă les visualiser, dissimulĂ©s dans ses paroles. Oui, elle Ă©tait contrariĂ©e et lui en voulait pour son absence. - Ton cadeau me plaĂźt beaucoup, ne dis pas de bĂȘtises. Et je suis lĂ maintenant. »Elle Ă©tait allongĂ©e, il se rapprocha alors du lit, devant sây asseoir prĂšs dâelle. La laissant dire ce quâelle avait sur le cĆur. Cependant, il lâĂ©coutait, mais il ne comprenait pas oĂč elle voulait en venir exactement. Elle parlait de leurs vĆux de mariage, de leur engagement lâun Ă lâautre. Est-ce quâelle prenait son absence pour une volontĂ© de sa part de la quitter, de mettre des barriĂšres entre eux ? Il vint alors sâallonger Ă son tour, Ă cĂŽtĂ© dâelle, prenant sa main dans la sienne. - Jâavais juste besoin dây voir un peu plus clair, câest difficile pour moi de te voir dans cet Ă©tat, je ne peux pas te le cacher. Puis, oui tout ça a beaucoup pesĂ© dans ma tĂȘte. » Dans ce çaâ, il englobait beaucoup de choses, son Ă©tat de santĂ© Ă elle, celle de sa mĂšre, de Serena, lâhistoire avec Serena, cette invasion et ce quâil avait fait, la mort de son pĂšre et tant dâautres choses encore. Cela formait un tout, une explosion, un besoin de faire le vide, pour ne se concentrer que sur le principal. Puis, je suis revenu, comme dit, je suis lĂ maintenant. Je nâai pas lâintention de partir, de te quitter. »Puis cette phrase finale vint le chambouler Ă nouveau, ce malaise quâelle ressentait, bien sĂ»r, il savait maintenant dâoĂč cela venait. Il se devait de lui dire. - Je comprends parfaitement que tu aies envie de sortir, nous irons ensemble, jây tiens. Je veux ĂȘtre lĂ pour toi, pour nous. Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi. » Il lui sourit, comprendrait-elle sa sincĂ©ritĂ©, son besoin de prĂ©sence, cette envie de la rassurer. Ils avaient encore des Ă©preuves Ă traverser, mais il ne la laisserait pas seule pour le faire. Je sais que je ne suis pas non plus lâĂ©poux parfait, jâai mes dĂ©fauts, je ne rĂ©agis pas toujours de la meilleure des maniĂšres. Je tâaime peut ĂȘtre dâune façon imparfaite, mais câest ma maniĂšre Ă moi de le faire. » Il passa la main sur le visage de la brune, venant parcourir dâun doigt son nez, le faisant glisser doucement vers ses lĂšvres. Puis vint lâembrasser de nouveau, appuyant plus longuement le baiser cette fois. Enfin, en rompant ce contact, rouvrant les yeux, il se releva quelque peu sur le lit, se tenant plus droit, appuyĂ© contre lâoreiller. Il ne lui faisait plus totalement face, mais restait attentif Ă sa rĂ©action. La prĂȘtresse est une trĂšs bonne soigneuse, elle a toute ma confiance. Ce qui explique tes nausĂ©es, tes malaises, câest⊠parce que tu es enceinte. Tu attends un enfant Sydonnie, notre enfant. »Lâannonce avait peut ĂȘtre Ă©tĂ© un peu directe, mais il nây avait pas mille façons de le dire. Il Ă©tait prĂšs dâelle, il pouvait lâaider Ă encaisser le choc que cela pourrait ĂȘtre pour elle. Il espĂ©rait tout de mĂȘme que ça lâa rende un peu heureuse, quâelle ne se braque pas. CâĂ©tait un cadeau des Trois, signe quâils avaient encore foi en eux, en leur couple et leur offrait la possibilitĂ© de devenir une famille. Est-ce quâelle se sentait prĂȘte pour cela ? Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Jeu 7 Nov 2019 - 2219 â â âMaintenant. Le mot avait dĂ» se rĂ©pĂ©ter dans son esprit, comme une boucle dâincomprĂ©hension, comme un poignard qui sâenfonçait dans une plaie pour mieux en ressortir et y repĂ©nĂ©trer par la suite. AllongĂ©e, la sergente sâimmobilise dans le moindre de ses mouvements, se concentrant sur une respiration qui reste douloureuse, sifflante, presque dĂ©rangeante. Le bruit du plancher grinçant sous le poids du comte ne semble pas lâaffecter, tout du moins suscitĂ© suffisamment dâintĂ©rĂȘt pour la faire se redresser. Les yeux de celle qui est devenue comtesse reste fermĂ©s, les Ă©motions la submergeant Ă©tant un peu trop puissante, incomprĂ©hensible pour lui permettre de conserver son impassibilitĂ© habituelle, prĂ©fĂ©rait-elle comme bien souvent la fuite. Ses lĂšvres sâĂ©taient entrouvertes pour permettre une inspiration bruyante, alors que la silhouette masculine se retrouvait Ă ses cĂŽtĂ©s, que le corps dâhomme sâallongeait si proche de son propre corps. Un Ćil seulement avait fini par sâouvrir, afin de dĂ©taillant celui qui venait dâentrelacer ses doigts dans les siens, son cĆur sâĂ©tait inĂ©vitablement mis Ă battre plus fort, espĂ©rant que cette conversation quâelle redoutait autant quâelle Ă©tait nĂ©cessaire nâarrive vraiment. Maintenant. Oui, ce mot Ă©tait cruel, comme si elle pouvait effacer lâabsence, comme sâil pouvait provoquer le pardon. Je suis fidĂšle maintenant, est-ce que ça signifiait quâavant, lâerreur nâavait pas de valeur ? Je suis lĂ maintenant. Oui, maintenant. Serrant doucement sa main dans la sienne, conservant cette incertitude et de marche sur une corde raide suspendue dans le vide, lâancienne dâAlgrange ne savait trop quoi, dire, formuler sans avoir cette crainte au ventre de ne pas choisir les bons mots et de provoquer une nouvelle tempĂȘte. Attentive, Sydonnie ne pouvait quâentendre, traduire ce qui lui semblait ĂȘtre Ă la fois une perche de secours et une pelle pour creuser son propre trou, se mordant lâintĂ©rieur de la joue, elle sentit une nouvelle fois son ventre former un nĆud, alors quâune nouvelle nausĂ©e menaçait dĂ©jĂ de poindre. Sa derniĂšre phrase provoqua une vague de soulagement, si intense, quâelle avait fini par rouvrir les yeux pour le dĂ©tailler lui, cet homme quâelle avait choisi dâĂ©pouser, celui qui lui avait passĂ© la corde au cou et inversement. - Ce nâĂ©tait pas Ă©vident derniĂšrement⊠» souffla-t-elle sans rĂ©ellement oser, sans aller jusquâau bout Mais nous allons, reconstruire, ensemble, essayer, nâest-ce pas ? La comtesse, comment⊠comment elle avance ? »Sa main encercle davantage la sienne, ses doigts remontent le long de son avant-bras, alors quâelle sâest mise sur le cĂŽtĂ©, pour mieux lâaviser, le regarder. Doucement, elle sâapproche, tout en conservant cette distance imaginaire, ce mur qui semble encore prĂ©sent malgrĂ© les efforts mutuels du couple. Ses lĂšvres se pincent alors quâelle perçoit la paume de sa main sur sa joue, sa chaleur, ses paroles ne peuvent que la toucher, lui tirer ce sourire tendre, doux, amoureux. Naturellement les Ă©paules de la noiraude se roulent, se haussent puis retombent ou plutĂŽt frotte le tissu qui se trouve sous elle. Sortir, elle en rĂȘve dĂ©sormais, mĂȘme si ce nâest que pour ressentir un peu de chaleur, ou de fraĂźcheur, du vent et de la pluie. - Cela me ferait plaisir, oui, jâaimerais voir de mes propres yeux comment tout ça Ă©volue, pourrais-tu me raconter ? Comment vas Marbrume Roland, comment va notre citĂ© ? » Elle aurait pu lui demander, comme ils allaient eux, si ce vide, ce gouffre quâelle percevait finirait par se rĂ©sorber. Pour autant sa bouche Ă©tait venue capturer la sienne, chastement, tout en douceur. Ce fut tout, avant quâune nouvelle sĂ©paration sâinstalle quâil reste contre son oreiller rempli de plumes, pas complĂštement vers elle, pas complĂštement dos Ă elle. Si lâhĂ©sitation de se redresser avait du poindre, si un mouvement physique allant dans ce sens avait dĂ» se faire voir, tout fut rapidement anĂ©anti, absolument du tout, envolĂ©, balayĂ©, submergĂ© par un seul mot aussi irrĂ©aliste quâindĂ©finissable. Enceinte. La crispation Ă©tait rĂ©elle alors quâelle repoussait lâidĂ©e sans aucune hĂ©sitation. Comment pourrait-elle ĂȘtre enceinte, elle qui ne lâavait Ă©tĂ© jusque-lĂ , elle dont la mĂšre avait eu tant de difficultĂ© Ă avoir une fille, elle qui faisait partie de ceux maudits par Serus lui-mĂȘme dans lâart de la procrĂ©ation. Enceinte. Ce fut dâabord un rire, alternant entre humour sincĂšre et angoisse nerveuse parfaitement dissimulĂ©e. Enceinte. Comment une sergente pourrait lâĂȘtre, comment une femme passant la plupart de son temps une lame Ă la main pourrait lâĂȘtre. Comment Ă©tait-ce possible ?! Enceinte. LâĂ©cho se faisait de plus en plus violent, de plus en plus Ă©touffant, elle suffoquait sans mĂȘme en avoir conscience. Ce nâĂ©tait pas possible, pas envisageable, câĂ©tait trop tĂŽt simplement. Sa main avait abandonnĂ© la proximitĂ© de la silhouette de son mari, sa peau câĂ©tait mis Ă perler de sueur ou bien avait-elle la sensation dâavoir soudainement excessivement chaud. Le mariage Ă©tait encore si rĂ©cent, si⊠Son regard fixait ce plafond, vibrant, scrutant, se mouvant au grĂšs de rĂ©flexions quâelle ne formulait pas oralement. Il se trompait, il se trompait câĂ©tait une Ă©vidence et cherchait Ă se raccrocher Ă un espoir quâelle nâĂ©tait pas en mesure de lui offrir. Comment un enfant aurait-il pu survivre Ă lâattaque quâelle avait essuyĂ©e ? Comment le monstre aux mains recouvertes de sang pouvait-elle porter la vie ? - Roland, je viens de manquer de rejoindre le royaume des Trois » fit-elle pragmatique en se redressant dans une lenteur qui ne lui ressemblait pas Comment veux-tu, comment veux-tu quâun enfant survive Ă ce qui a manquĂ© de me faire succomber, comment⊠Comment veux-tu que je sois enceinte ? » et si câĂ©tait le cas, comment allait ĂȘtre lâenfant, lui qui avait dĂ©jĂ tant subit, sa blessure provoquerait-elle une contamination⊠ses sourcils se froncĂšrent, alors que sa respiration sâaccĂ©lĂ©rait dĂ©jĂ Ce nâest pas possible tu entends, ce nâest pas possible, nous nâavons pas beaucoup et⊠nous sommes mariĂ©s depuis peu⊠et tu es occupĂ© et je suis occupĂ© et ce royaume ce royaume se meurt etâŠ. Ce nâest pas possible. »Ce nâĂ©tait pas possible, câĂ©tait comme manquer soudainement dâart, comme ĂȘtre proche dâun feu brĂ»lant, comme se noyer en pleine mer. Elle sâĂ©tait redressĂ©e entiĂšrement fixant ce vide, ce mur avec une incomprĂ©hension poignante, avec un refus, une impossibilitĂ© de croire, dâaccepter. Tout semblait se mĂ©langer dans son esprit, inquiĂ©tude, rĂ©alitĂ©, refus, espoir et perdition. Puis cet Ă©trange sentiment de peur, de peur si profonde, si dĂ©routante, si grandissante. Puis cette question, pourquoi le savait-il ? Comment le savait-il ? Se trompait-il ? - Je sais, je sais Roland que câest ce que tu attends⊠ce dont tu as besoin, mais je doute que Serus se montre si gĂ©nĂ©reux aussi rapidement, je ne veux pas que tu sois déçu, nous avons dĂ©jà ⊠tant de choses Ă surmonter⊠Roland, ce nâest pas.. Regarde-moi, mon Ă©tat, mon ventre est plat, rempli de cicatriceâŠ. » â â â Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Lun 11 Nov 2019 - 2121 Il se doutait que les jours prĂ©cĂ©dents nâavaient pas Ă©tĂ© Ă©vidents pour elle. La difficultĂ© de ressentir cette douleur, cette blessure et ce repos forcĂ©, dur Ă accepter pour elle qui Ă©tait toujours trĂšs active. Il le comprenait trĂšs bien. Puis, elle Ă©tait aussi restĂ©e dans cette incomprĂ©hension, devant subir lâindiffĂ©rence de son mari. Alors quâil nâen Ă©tait rien, ce nâĂ©tait pas de lâindiffĂ©rence. Il avait eu ce besoin dâair, cette envie Ă©goĂŻste de prendre un peu de temps pour lui, pour rĂ©flĂ©chir. Il lâavait dĂ©jĂ fait dans le passĂ©, et cette maladresse avait dĂ©jĂ bien failli causer la fin de leur couple. Il nâavait, semblerait-il, pas vraiment compris la leçon. DorĂ©navant, les choses Ă©taient complĂštement diffĂ©rentes. Ils nâĂ©taient plus un jeune couple qui se tournait autour et surmontait mal les difficultĂ©s, quitte Ă tout envoyer valser. Non, ils Ă©taient devenus mari et femme devant les Trois. Il fallait rĂ©apprendre Ă communiquer, Ă se faire confiance, Ă avancer lâun avec lâautre, surtout pas lâun envers lâautre. Sur ce point, ils se rejoignaient tout Ă fait. - Oui, câest effectivement dans mes projets. » lui rĂ©pondit-il, dâune voix douce et rassurante. Il avait ce dĂ©sir dâavancer malgrĂ© tout, malgrĂ© les Ă©preuves. MĂȘme si les choses sont quelque peu diffĂ©rentes, parce que je me sens diffĂ©rent, pas Ă cause de toi. Mais⊠à cause de tout ça, tu sais⊠» Cette invasion et tout ce quâelle a causĂ©. Pour la comtesse, câest pareil, jâai lâimpression quâelle ne se remettra pas de la mort de mon pĂšre. Jâai beaucoup de mal Ă la voir dans cet Ă©tat, je ne la reconnais pas⊠Comme je ne me reconnais pas. »Il souffla cette derniĂšre phrase dâune voix trĂšs basse, lĂ nâĂ©tait pas le sujet, ce nâĂ©tait pas de lui dont il Ă©tait question. Puis de toute façon, il nâavait pas envie de sâĂ©tendre maintenant sur le sujet. Il avait envie dâĂȘtre lĂ pour elle, comme il lâavait dit, de sâoccuper de son Ă©pouse, comme il aurait dĂ» le faire dĂ©jĂ , sans la laisser durant plusieurs jours. Il espĂ©rait quâelle lui pardonnerait son manque dâattention. Ce nâĂ©tait plus seulement de la maladresse, comme par le passĂ©. Cette fois, il en avait Ă©tĂ© conscient, de cette absence. Il ne rĂ©pondit pas tout de suite Ă ses interrogations concernant la citĂ©. Il avait son idĂ©e en tĂȘte et lâinquiĂ©ter face au drame quâĂ©tait devenue cette partie close du goulot nâen faisait pas partie pour lâinstant. Il rompit ce silence par ce baiser quâil dĂ©posa lentement sur ses lĂšvres. Il aimait la façon quâelle avait eu de le regarder, de lui sourire. Il sentit Ă cet instant que la flamme nâĂ©tait pas Ă©teinte entre eux, quâil y avait toujours de lâespoir pour leur couple. Que pas Ă pas, peut ĂȘtre, ils sauraient reprendre le cours de leur vie, ensemble. Il Ă©tait parfois Ă©trange que deux ĂȘtres continuent dâĂȘtre liĂ©s lâun Ă lâautre, alors que tout ou presque, semble vouloir les sĂ©parer. Les personnes, les actes, la mort elle-mĂȘme. Mais ils avaient pour lâinstant tout surpassĂ©, il ne fallait pas laisser tomber maintenant, ne pas lĂącher. Leur amour Ă©tait encore prĂ©sent, dans cette Ă©tincelle dans leurs yeux, dans ces battements de cĆur sâ rĂ©vĂ©lation que le blond venait de faire Ă son Ă©pouse la fit avoir un rire, quâil jugea nerveux. MĂȘme sâil espĂ©rait secrĂštement une rĂ©action de joie sincĂšre, il savait pertinemment au fond de lui que ce ne serait pas le cas. Il connaissait Sydonnie, il se doutait que cette perspective nâallait pas la rĂ©jouir de prime abord. Surtout, dans lâĂ©tat actuel des choses. Mais peut ĂȘtre, avec le temps et lâacceptation, elle prendrait la nouvelle beaucoup mieux, il lâespĂ©rait en tout cas. Pour lâheure, il lâobservait se relever, il observait sa rĂ©action, son ressenti. Il sâĂ©tait lui aussi quelque peu relevĂ©, nâayant plus la tĂȘte qui reposait sur lâoreiller. Il se tenait assis sur le lit. - Notre royaume ne se meurt pas. Enfin⊠Les choses vont mal, je ne peux pas dire le contraire⊠Mais il y a encore de lâespoir. La preuve, les Dieux ne sont pas contre nous. Cet enfant est un cadeau de la part de Serus, jâen suis convaincu. »Il essayait de la rassurer, en mĂȘme temps que lui. Bien sĂ»r que tout cela le faisait Ă©normĂ©ment cogiter aussi. La peur dâĂ©lever un enfant dans ce monde apocalyptique, la peur quâil leur soit arrachĂ© Ă quelques jours de vie, si bien sĂ»r la grossesse parvient jusquâĂ son terme. Tant de questions qui resteraient sans rĂ©ponse, pour le moment. - Câest aussi une immense incertitude pour moi. Mais les Dieux ne nous auraient pas offert le privilĂšge de crĂ©er la vie, sâils nous en jugeaient pas dignes. Je crois en toi et je crois encore en nous. Jâimagine que ça ne sera pas facile pour toi. Mais tu nâes pas seule. »Il se releva un instant, ne sachant pas rĂ©ellement de quoi elle avait besoin, de temps pour accepter ? Lui le savait dĂ©jĂ depuis quâelle Ă©tait au temple, il avait eu plusieurs jours pour accepter et se faire Ă lâidĂ©e. Cet enfant quâil avait tant dĂ©sirĂ©, il Ă©tait Ă quelques mois de faire enfin sa connaissance, de devenir pĂšre. Oui, il le voulait, plus que tout maintenant. Transmettre sa connaissance et son nom Ă sa descendance, en faire trĂšs certainement le nouvel hĂ©ritier de la famille. Cela lui tenait Ă cĆur, savoir quâil laisserait une trace de son passage sur le royaume et la pĂ©rennitĂ© de sa lignĂ©e. Cet Ă©tat de fait Ă©tait encore plus parlant Ă prĂ©sent que son pĂšre nâĂ©tait plus de ce monde. - Jâimagine que ton ventre est encore plat parce que câest encore rĂ©cent. Mais la prĂȘtresse a Ă©tĂ© formelle. Peut ĂȘtre aussi ceci explique quâelle Ă©tait tant aux petits soins pour toi, outre le fait quâelle tâapprĂ©cie. »Il se rapprocha dâelle, ne souhaitant plus rĂ©tablir cette distance quâil avait causĂ©. Il a dit quâil serait lĂ , il nâĂ©tait pas le temps de fuir. La citĂ© a Ă©tĂ© fort endommagĂ©e, il y a beaucoup Ă reconstruire. Et pas seulement niveau matĂ©riel. Attaquer derriĂšre les remparts de la ville, câĂ©tait un gros coup⊠La population est touchĂ©e. Mais comme toujours, elle saura se relever, grĂące Ă lâentraide, au soutien, aux soins. Ce nâest pas la premiĂšre bataille quâon perd, tu le sais aussi bien que moi. Mais lâhumanitĂ© nâa pas dit son dernier mot. » Il vint alors poser doucement la main sur son ventre, quâil mit Ă nu au prĂ©alable. Il caressa sa peau, ce ventre contenait dĂ©sormais une autre petite vie, malgrĂ© le mal, malgrĂ© comme elle le disait, les cicatrices qui le recouvraient. Tu en es bien la preuve. Je pense que câest la meilleure chose qui pouvait nous arriver, qui nous soudera. Acceptes-tu toi aussi dây croire avec moi ? » Il plongea son regard bleutĂ© dans celui de sa femme, il reflĂ©tait un espoir et une envie sincĂšre. Mais il nây parviendrait pas seul. Il fallait quâelle accepte. Ta vie aussi, forcĂ©ment, va en ĂȘtre impactĂ©e. Je parle surtout de ton travail. Tu sais, je ne veux pas ĂȘtre cet Ă©poux trop possessif et tâinterdisant tout un tas de choses. Je ne tâempĂȘcherai pas de retourner Ă la caserne. Mais jâinsiste sur le fait quâil est pour lâheure beaucoup trop tĂŽt pour le faire, tu nâes pas encore complĂštement guĂ©rie. Puis, il faudra bien Ă©videmment freiner le rythme, ne pas prendre de risques inconsidĂ©rĂ©s et... » Il sâemballait, il prenait dĂ©jĂ ses responsabilitĂ©s Ă cĆur. Il Ă©tait protecteur aprĂšs tout, câĂ©tait dans son tempĂ©rament. Enfin, on verra, on avisera, ensemble. Tu ressentiras certainement les choses au fur et Ă mesure de lâavancĂ©e⊠Tu sauras certainement mieux que moi quoi faire. » Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Ilsnous ont quittés. Un grand salut à tous et une pensée émue pour nos camarades qui ne sont plus là . C'est avec émotion que 5. christophe VOISINET Le 05/02/2015. merci pour ce superbe site qui nous rappelle cette formidable expérience que fût l'escadron de marche. 6. LORRE Hubert Le 10/12/2014. Superbe initiative d'avoir réalisé ce site. Merci à toi A.E de faire
Salut Ă tous, notre site d'apprentissage du français, vous propose aujourd'hui quelques textes pour rendre hommage Ă une personne dĂ©cĂ©dĂ©e, nous vous proposons dans cet article des exemples d'expressions et de rĂ©dactions qui vont vous aider Ă rĂ©diger un texte touchant pour rendre hommage Ă une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Nous vous prĂ©sentons des textes bien choisis Ă utiliser pour exprimer son amour et sa tristesse envers une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Texte pour rendre hommage Ă une personne dĂ©cĂ©dĂ©e - Exemple n°1 Tu Ă©tais un homme dâun genre bien Ă toi et ta chaleureuse prĂ©sence donnait un sens Ă ma vie. Tu Ă©tais mon ami, tu Ă©tais mon amour, bien plus, tu Ă©tais mon mari. Pour tout ceci, je te dis merci. MĂȘme aprĂšs âŠ.. ans dâabsence, jamais je nâoublierai tous les bons moments que nous avons passĂ©s ensemble, car le vide que tu as laissĂ© ne sera jamais Je ne cesserai de tâaimer, car je sais quâun jour nous serons Ă nouveau rĂ©unis; cette fois ce sera pour lâĂ©ternitĂ©. â„ Texte pour rendre hommage Ă une personne dĂ©cĂ©dĂ©e exemple n°2 " Lorsque jâai appris le dĂ©cĂšs de Feu mon MaĂźtre le Professeur ..........., lâĂ©motion mâa envahie tellement tant de souvenirs mâont liĂ©e Ă ce vĂ©nĂ©rable monument de l'enseignement du français. Je lâai vu pour la premiĂšre fois dans son bureau. Il mâa reçue gentiment en tant que enseignante stagiaire. Il incarnait en sa personne la simplicitĂ© du grand et la sagesse du maĂźtre. Il mâavait marquĂ©e comme tant dâautres, par son enseignement instructif et sĂ©duisant. Le professeur ........... Ă©tait et reste dans la rĂ©tine de notre mĂ©moire." Texte pour personne dĂ©cĂ©dĂ©e - Exemple n°3 VoilĂ dĂ©jĂ âŠ.. ans que tu nous as quittĂ©s pour un monde dâamour et de paix. Et depuis ton dĂ©part, nous avons tous rĂ©alisĂ© combien nous pouvions tâaimer. Chaque jour tu occupes une place de choix dans nos coeurs. Avec ce regret, celui de ne pas tâavoir dit assez souvent "Papa,je tâaimeâ, nous savons qu'un jour nous aurons tous la chance de nous reprendre... et peut-ĂȘtre de te connaĂźtre un peu mieux. D'ici lĂ , veille sur nous tous et n'oublie pas de nous prĂ©parer notre place ! Nous tâembrassons trĂšs fort. Texte pour personne dĂ©cĂ©dĂ©e - Exemple n°4 Adieu Je viens te dire adieu, toi que jâaimais Je viens te remettre Ă Dieu, Ă jamais Rejoins tous ceux que nous avons aimĂ©s Tous ceux qui nous ont dĂ©jĂ quittĂ©s Tu es parti, nous ne te verrons plus Ton rire, ton sourire seront souvenirs Nos cĆurs pleurent lâinconsolable douleur En dĂ©posant ces gerbes de fleurs DĂ©sormais tu es parti, adieu Mes yeux te chercheront dans les cieux Pour toujours tu seras dans nos cĆurs Aide-nous Ă ce que la joie demeure La vie a dĂ©cidĂ© de ton dĂ©part Et je dois te dire au revoir Je tâai aimĂ© et je te remets Ă Dieu. â„ Phrases Ă utiliser pour rendre hommage Ă une personne â Un des hommes les plus ĂclairĂ©s, les plus nobles, les plus gĂ©nĂ©reux. â Ce grand homme Ă©tait un bon homme et le meilleur des hommes. â Je disais hier que la perte d'un tel confrĂšre Ă©tait pour nous un deuil de famille. â Il est toujours difficile de rĂ©sumer la vie dâun homme en quelques lignes. â Une vie aux services des autres ne lâa pas empĂȘchĂ© de rester trĂšs attentif et proche des siens. Il a Ă©tĂ© un pĂšre et un grand pĂšre attentif. â Sa joie Ă©tait de voir que ses enfants avaient trouvĂ© leur chemin et construit leur propre famille. â Cet hommage revĂȘt pour moi une signification particuliĂšre. â Le plus bel hommage que nous puissions rendre Ă cette personne, câest de nous montrer digne de son legs. â C'est un plaisir pour moi de vous rendre hommage. Et voilĂ tout ce que vous pouvez savoir dans notre site pour apprendre Ă rendre hommage Ă une personne dĂ©cĂ©dĂ©e en français! cette fiche de vocabulaire va surement vous aider Ă rendre hommage Ă une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Il est temps Ă prĂ©sent de consulter nos autres fiches de vocabulaire pour dĂ©couvrir dâautres lexiques utiles. Articles similaires Texte pour ma meilleure amie Formules de remerciements
LettreĂ©crite sur commande pour une femme qui a tout quittĂ© pour un homme : sa famille, son pays, ses amis. Il sâagit dâune lettre « dâavertissement » car cet homme la fait souffrir et la maltraite moralement et mĂȘme, parfois, physiquement. Nous appellerons ce dernier Matthieu. Matthieu, Jâai tout quittĂ© pour toi : je me retrouve
C'est la vie... C'est comme ça... On ne choisit pas... On a pas le choix ! On fait avec, mĂȘme si on s'en passerais bien on doit faire face... C'est la vie malheureusement... C'est article est dĂ©diĂ© Ă tous ceux qui nous ont quittĂ©s et Ă ceux qui ont perdus des proches, des amis, des collĂšgues... ou mĂȘme simplement Ă ceux qui un jour on pu ressentir et partager cette douleur et cette souffrance de devoir quitter et dire adieu Ă ceux qu'on a aimĂ© et qu'on aimera toujours au fond de soi... =' 3Ce n'est pas facile de perdre quelqu'un qui nous soi proche ou mĂȘme que l'on a simplement connu comme ça... La mort, que ce soit naturelle qui est encore la meilleure façon de mourir pour mon avis personnel, que ce soit Ă cause d'un cancer; d'un accident, et encore pire par un suicide ='$, est toujours TERRIBLEMENT difficile Ă accepter... et est-ce qu'un jour on l'acceptera ?! Je ne sais pas... Je pense simplement qu'on fait avec et qu'on s'habitue Ă l'absence car on a pas le choix... =' =' =' Pour ce qui est de mon cas, je voulais faire cet article e hommage Ă ceux que j'ai connu et les proches de ma famille et de mes amis <3 ! Alors Tonton, Mamie, Papy, Gilou, Coco, Laurence... Vous me/nous manquez beaucoup... On pense bien Ă vous et on ne vous oublie pas <3 Vous ĂȘtes Ă jamais dans notre coeur ! Mais aussi en hommage Ă la maman d'un de mes deux "frĂšre", au grand-pĂšre de ma Petite Soeur, au "grand-papy" de mon autre "frĂšre", au grand-pĂšre d'une de mes meilleure amie Z, Ă l'oncle de ma Confidante, au grand-pĂšre d'un ami A. j'espĂšre que tu te reconnaitras et Ă tous les autres dĂ©cĂ©dĂ©s de maladie, par accident, de suicide ou encore naturellement... REPOSEZ EN PAIX <3 Posted on Wednesday, 03 November 2010 at 1120 PMEdited on Wednesday, 03 November 2010 at 1149 PM
DjManolo Absoludement fou. Inscrit depuis le dĂ©but. Un ami nous a quittĂ©s, il s'appelait Jean-NoĂ«l. Le 23-03-2008 Ă 01:48:35. C'est avec une profonde tristesse et le cĆur blessĂ© que j'ai le regret de vous annoncer le dĂ©cĂšs de notre ami Jean-NoĂ«l DuprĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© hier des suites d'un cancer.
ï»ż10 textes pour rendre hommage Ă un proche disparuAu moment de prĂ©parer la cĂ©rĂ©monie des funĂ©railles arrive le temps de choisir un ou plusieurs textes qui soit un support essentiel Ă la en retenir un qui puisse rĂ©sonner dans les esprits comme un hommage indĂ©lĂ©bile envers la personne dĂ©funte ?Pour vous y aider, inmemori a Ă©tabli une sĂ©lection originale de textes pour obsĂšques, qu'il s'agisse d'obsĂšques laĂŻques ou religieuses, d'un enterrement traditionnel ou d'une cĂ©rĂ©monie de crĂ©mation.âAntonin Sertillanges , La famille ne se dĂ©truit pas, elle se transforme⊠»Par la mort, la famille ne se dĂ©truit pas, elle se transforme, une part dâelle va dans lâinvisible. On croit que la mort est une absence, quand elle est une prĂ©sence discrĂšte. On croit quâelle crĂ©e une infinie distance, alors quâelle supprime toute distance, en ramenant Ă lâesprit ce qui se localisait dans la chair. Que de liens, elle renoue, que de barriĂšres elle brise, que de murs elle fait crouler, que de brouillard elle dissipe, si nous le voulons bien. Vivre, câest souvent se quitter ; Mourir, câest se rejoindre. Ce nâest pas un paradoxe de lâaffirmer. Pour ceux qui sont allĂ©s au fond de lâamour la mort est une consĂ©cration non un chĂątiment.... Au fond, personne ne meurt, puisquâon ne sort pas de Dieu. Celui qui a paru sâarrĂȘter brusquement sur sa route, Ă©crivain de sa vie, a seulement tournĂ© la page. Plus il y a dâĂȘtres qui ont quittĂ© le foyer, plus les survivants ont dâattaches cĂ©lestes. Le ciel nâest plus alors uniquement peuplĂ© dâanges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystĂ©rieux. Il devient familier, câest la maison de famille, la maison en son Ă©tage supĂ©rieur, si je puis dire et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se rĂ©pondent. Ainsi soit-il.âMartin GrayĂtre fidĂšle Ă ceux qui sont mortsCe nâest pas sâenfermer dans la faut continuer de creuser son sillon, droit et ils lâauraient fait on lâaurait fait avec eux, pour fidĂšle Ă ceux qui sont morts, câest vivre comme ils auraient les faire vivre avec transmettre leur visage, leur voix, leur message, aux un fils, Ă un frĂšre, ou Ă des inconnus, aux autres, quels quâils la vie tronquĂ©e des disparus, alors, germera sans fin.âIl restera de toi..., Simone WeilIl restera de toiâŠIl restera de toi ce que tu as lieu de le garder dans des coffres restera de toi de ton jardin secret,Une fleur oubliĂ©e qui ne sâest pas que tu as donnĂ©, en dâautres qui perd sa vie, un jour la restera de toi ce que tu as offertEntre les bras ouverts un matin au restera de toi ce que tu as perduQue tu as attendu plus loin que les rĂ©veils,Ce que tu as souffert, en dâautres qui perd sa vie, un jour la restera de toi une larme tombĂ©e,Un sourire germĂ© sur les yeux de ton restera de toi ce que tu as semĂ©Que tu as partagĂ© aux mendiants du que tu as semĂ©, en dâautres qui perd sa vie, un jour la trouvera.ââAntoine de Saint-ExupĂ©ry, Le Petit Princeâ Ce qui est important, ça ne se voit pas⊠â Bien sĂ»r⊠Câest comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une Ă©toile, câest doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les Ă©toiles sont fleuries. â Bien sĂ»r⊠â Tu regarderas, la nuit, les Ă©toiles. Câest trop petit chez moi pour que je te montre oĂč se trouve la mienne. Câest mieux comme ça. Mon Ă©toile, ça sera pour toi une des Ă©toiles. Alors, toutes les Ă©toiles, tu aimeras les regarder⊠Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeauâŠ"Il rit encore. "Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme jâaime entendre ce rire ! â Justement ce sera mon cadeau⊠ce sera comme pour lâeau⊠â Que veux-tu dire ? â Les gens ont des Ă©toiles qui ne sont pas les mĂȘmes. Pour les uns, qui voyagent, les Ă©toiles sont des guides. Pour dâautres elles ne sont rien que de petites lumiĂšres. Pour dâautres qui sont savants elles sont des problĂšmes. Pour mon businessman elles Ă©taient de lâor. Mais toutes ces Ă©toiles-lĂ elles se taisent. Toi, tu auras des Ă©toiles comme personne nâen a⊠â Que veux-tu dire ? â Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque jâhabiterai dans lâune dâelles, puisque je rirai dans lâune dâelles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les Ă©toiles. Tu auras, toi, des Ă©toiles qui savent rire ! Et il rit encore. Et quand tu seras consolĂ© on se console toujours tu seras content de mâavoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenĂȘtre, comme ça, pour le plaisir⊠Et tes amis seront bien Ă©tonnĂ©s de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras âOui, les Ă©toiles, ça me fait toujours rire !â Et ils te croiront fou. Je tâaurai jouĂ© un bien vilain tourâŠâEt il rit encore.âCe sera comme si je tâavais donnĂ© au lieu dâĂ©toiles, des tas de petits grelots qui savent rireâŠâ Et il rit encore. Puis, il redevint sĂ©rieux âCette nuitâŠtu saisâŠne viens pas. Je ne te quitterai pas. Jâaurai lâair dâavoir mal⊠Jâaurai un peu lâair de mourir. Câest comme ça. Ne viens pas voir ça, ce nâest pas la peine. â Je ne te quitterai pas.ââJacques PrĂ©vert, "Chanson des escargots qui vont Ă lâenterrement"Ă lâenterrement dâune feuille morteDeux escargots sâen vontIls ont la coquille noireDu crĂȘpe autour des cornesIls sâen vont dans le noirUn trĂšs beau soir dâautomneHĂ©las quand ils arriventCâest dĂ©jĂ le printempsLes feuilles qui Ă©taient mortesSont toutes ressuscitĂ©esEt les deux escargotsSont trĂšs dĂ©sappointĂ©sMais voilĂ le soleilLe soleil qui leur ditPrenez prenez la peineLa peine de vous asseoirPrenez un verre de biĂšreSi le cĆur vous en ditPrenez si ça vous plaĂźtLâautocar pour ParisIl partira ce soirVous verrez du paysMais ne prenez pas le deuilCâest moi qui vous le disĂa noircit le blanc de lâĆilEt puis ça enlaiditLes histoires de cercueilsCâest triste et pas joliReprenez vos couleursLes couleurs de la vieAlors toutes les bĂȘtesLes arbres et les plantesSe mettent Ă chanterĂ chanter Ă tue-tĂȘteLa vraie chanson vivanteLa chanson de lâĂ©tĂ©Et tout le monde de boireTout le monde de trinquerCâest un trĂšs joli soirUn joli soir dâĂ©tĂ©Et les deux escargotsSâen retournent chez euxIls sâen vont trĂšs Ă©musIls sâen vont trĂšs heureuxComme ils ont beaucoup buIls titubent un petit peuMais lĂ -haut dans le cielLa lune veille sur eux.âHenri Scott HollandNe pleurez pas si vous mâaimez,Je suis seulement passĂ©e dans la piĂšce Ă suis moi, vous ĂȘtes que nous Ă©tions les uns pour les autres, nous le sommes le nom que vous mâavez toujours donnĂ©,Parlez-moi comme vous lâavez toujours pas un ton diffĂ©rent, ne prenez pas un air solennel et Ă rire de ce qui nous faisait rire souriez, pensez Ă moi, priez pour mon nom soit prononcĂ© comme il lâa toujours Ă©tĂ©,Sans emphase dâaucune sorte, sans une trace dâ vie signifie tout ce quâelle a toujours est ce quâelle a toujours fil nâest pas serais-je hors de votre pensĂ©e simplement parce que je suis hors de votre vue ?Je vous attends. Je ne suis pas loin,Juste de lâautre cĂŽtĂ© du voyez, tout est vos larmes.âWilliam BlakeVoici que je me tiens sur le rivage de la navire dĂ©ploie ses voiles blanches Ă la brise du matin et cingle vers l' lĂ un objet de beautĂ©, et je restais Ă le regarder jusqu'Ă ce qu'enfin, il s'efface Ă l'horizon, et que quelqu'un Ă mes cĂŽtĂ©s dise Il est parti ».Parti oĂč ? parti de ma vue, c'est garde la mĂȘme taille, mĂąts, bastingage, et coque, que lorsque je le voyais, et il est tout aussi capable de porter son fardeau et son fret vivant Ă sa diminue, qu'il Ă©chappe totalement Ă ma vue, voilĂ qui est en moi, pas en lui ;Et juste au moment oĂč quelqu'un dit Ă mes cĂŽtĂ©s il est parti », voici que d'autres le regardent venir et d'autres voix s'Ă©lĂšvent Le voici, il vient ».C'est cela qu'on appelle mourir.âCharlotte NĂ©washish-Flamand, Ă ceux que j'aime, au revoir »Quand je ne serai plus lĂ , relĂąchez-moi,Laissez-moi tellement de choses Ă faire et Ă pleurez pas en pensant Ă moi,Soyez reconnaissant pour les belles annĂ©es,Je vous ai donnĂ© mon pouvez seulement devinerLe bonheur que vous m'avez vous remercie de l'amour que chacun vous m'avez dĂ©montrĂ©,Maintenant, il est temps de voyager un court moment vous pouvez avoir de la confiance vous apportera rĂ©confort et serons sĂ©parĂ©s pour quelque les souvenirs apaiser votre ne suis pas loin et la vie continue...Si vous avez besoin, appelez-moi et je si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai si vous Ă©coutez votre cĆur, vous Ă©prouverez clairementLa douceur de l'amour que j' quand il sera temps pour vous de partir,Je serai lĂ pour vous de mon corps, prĂ©sent avec pas sur ma tombe pour pleurer,Je ne suis pas lĂ , je ne dors pas,Je suis les mille vents qui soufflent,Je suis le scintillement des cristaux de neige,Je suis la lumiĂšre qui traverse les champs de blĂ©,Je suis la douce pluie d'automne,Je suis l'Ă©veil des oiseaux dans le calme du matin,Je suis l'Ă©toile qui brille dans la pas sur ma tombe pour pleurer,Je ne suis pas ne suis pas mort.âVictor Hugo, Ce que câest que la mort » Ne dites pas mourir ; dites naĂźtre. Croyez. On voit ce que je vois et ce que vous voyez ; On est lâhomme mauvais que je suis, que vous ĂȘtes ; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fĂȘtes ; On tĂąche dâoublier le bas, la fin, lâĂ©cueil, La sombre Ă©galitĂ© du mal et du cercueil ; Quoique le plus petit vaille le plus prospĂšre ; Car tous les hommes sont les fils du mĂȘme pĂšre ; Ils sont la mĂȘme larme et sortent du mĂȘme Ćil. On vit, usant ses jours Ă se remplir dâorgueil ; On marche, on court, on rĂȘve, on souffre, on penche, on tombe, On monte. Quelle est donc cette aube ? Câest la tombe. OĂč suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu, Impur, hideux, nouĂ© des mille nĆuds funĂšbres De ses torts, de ses maux honteux, de ses tĂ©nĂšbres ; Et soudain on entend quelquâun dans lâinfini Qui chante, et par quelquâun on sent quâon est bĂ©ni, Sans voir la main dâoĂč tombe Ă notre Ăąme mĂ©chante Lâamour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent Fondre et vivre; et, dâextase et dâazur sâemplissant, Tout notre ĂȘtre frĂ©mit de la dĂ©faite Ă©trange Du monstre qui devient dans la lumiĂšre un ange.âPaul Ăluard, Au bord du vide »Nous voici aujourdâhui au bord du videPuisque nous cherchons partout le visage que nous avons Ă©tait notre avenir et nous avons perdu notre avenir,Il Ă©tait des nĂŽtres et nous avons perdu cette part de nous-mĂȘmes,Il nous questionnait et nous avons perdu sa voici seuls, nos lĂšvres serrĂ©es sur nos pourquoi,Nous sommes venus ici chercher, chercher quelque chose ou quelquâun,Chercher cet amour plus fort que la mort.âLire aussi Inspiration de textes pour obsĂšques
Tescopains de pĂ©tanque et de whist ont une pensĂ©e pour toi, pour Nicole et pour Marie-NoĂ«lle qui vient de donner la vie alors que toi tu viens de la perdre ! Salut Jean-Claude ! Une de ses derniĂšres sorties Ă La Guerche quand il est venu nous voir au CDC en aoĂ»t 2015 . A Mareuil avec son frĂšre Michel Au graphique oĂč il excellait !
En ce temps-lĂ , Pierre se mit Ă dire Ă JĂ©sus Voici que nous avons tout quittĂ© pour te suivre. » JĂ©sus dĂ©clara Amen, je vous le dis nul nâaura quittĂ©, Ă cause de moi et de lâĂvangile, une maison, des frĂšres, des sĆurs, une mĂšre, un pĂšre, des enfants ou une terre sans quâil reçoive, en ce temps dĂ©jĂ , le centuple maisons, frĂšres, sĆurs, mĂšres, enfants et terres, avec des persĂ©cutions, et, dans le monde Ă venir, la vie Ă©ternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. » Marc 10,28-31 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible â © AELF, Paris Dire, quitter, recevoir, ĂȘtre voilĂ les verbes que le Verbe emploie dans cette parole fondamentale Ă ses disciples. Et chacun Ă son importance. Le âdireâ de JĂ©sus, câest toujours la vĂ©ritĂ©. Nous avons Ă nous y rĂ©fĂ©rer encore et encore pour discerner le chemin de nos vies. Le Christ JĂ©sus est lui-mĂȘme Chemin, VĂ©ritĂ© et Vie Jean 14, 6. Comment ne pas le choisir comme le plus sĂ»r guide de nos pĂ©rĂ©grinations terrestres si nous voulons goĂ»ter prĂšs de Lui la vie Ă©ternelle ? Mais pour cela, il nous faut âquitterâ. Quitter nos conforts et nos certitudes qui ne sont pas enracinĂ©es en Lui. Quitter nos dĂ©terminismes sociaux et familiaux. Nombre de grands saints comme François ou Claire dâAssise ont renoncĂ© Ă des conditions de naissance privilĂ©giĂ©es pour choisir la pauvretĂ© Ă la suite du Christ. Des catĂ©chumĂšnes issus de familles areligieuses choisissent le baptĂȘme pour mener une vie Ă©vangĂ©lique. Et ĂȘtre issu dâune famille dĂ©jĂ catholique ne signifie pas forcĂ©ment en accepter tous les rites et conventions sans les remettre, au moins un temps, en question. Suffit-il dâĂȘtre chrĂ©tien par hĂ©ritage et habitude pour ĂȘtre un baptisĂ© prenant Ă cĆur sa mission de tĂ©moignage ? Suffit-il dâĂȘtre âen rĂšgle avec lâEgliseâ en recevant tous les sacrements si on ne dĂ©veloppe pas ensuite une foi agissante ? Quitter aussi, quand on veut un engagement radical Ă la suite du Seigneur JĂ©sus, des lieux et des personnes, comme on doit quitter son pĂšre et sa mĂšre pour sâattacher Ă une Ă©pouse, Ă un Ă©poux. Le Seigneur apprĂ©cie lâamour total pour sa Personne. Le choisissant Lui plutĂŽt que toute autre, on est plus assurĂ© de ne pas ĂȘtre partagĂ© dans ses choix de vie. MĂȘme un Ă©poux peut dĂ©tourner une Ăąme du choix dâune vie vĂ©ritablement Ă©vangĂ©lique. Un Ă©poux peut concevoir de la jalousie vis-Ă -vis du Christ JĂ©sus quand une Ăąme le chĂ©rit. Câest lui dâabord, lâĂ©poux terrestre, qui veut ĂȘtre admirĂ© voire adulĂ© par son Ă©pouse ! Depuis vingt siĂšcles, les femmes qui se consacrent au Seigneur dans la chastetĂ© ont compris cela. Elles fuient les partenaires qui pourraient les maintenir clouĂ©es au sol du matĂ©rialisme et de la dĂ©pendance affective. Donner toute sa vie au Seigneur permet Ă lâĂąme de sâĂ©lever totalement libre vers Lui. A condition toutefois de ne pas tomber dans la dĂ©pendance dâun âbergerâ ou directeur spirituel jouant les gourous, qui pourrait tout aussi bien kidnapper lâĂąme consacrĂ©e Ă son profit. Cette libertĂ© de quitter les attachements terrestres pour vivre vĂ©ritablement de lâamour du Seigneur, Lui sait la rĂ©compenser au centuple en se faisant guide, compagnon de route, conseiller, consolateur. Nâest-Il pas Lui-mĂȘme la plus belle des rĂ©compenses, quand Il sâoffre tout entier, aimant et candide, Ă lâĂąme qui lui a offert maints renoncements ? Oui, câest alors quâon peut ârecevoirâ. Recevoir la grĂące de Dieu au centuple de ce que lâon avait espĂ©rĂ©. Sortir de lâariditĂ© spirituelle quand le Seigneur aura dĂ©cidĂ© que le moment en est venu. Recevoir les effluves incomparables de son amour qui surpasse tout amour humain. Et sans lâavoir mĂȘme demandĂ©, recevoir parallĂšlement des amis Ă aimer, des cĆurs Ă chĂ©rir et Ă consoler, et mĂȘme, parfois, des consolateurs dans les persĂ©cutions qui pour sĂ»r ne manquent pas. JĂ©sus nous en a prĂ©venus ! Alors vient le temps de âlâĂȘtreâ. Etre dans lâineffable joie de la foi assurĂ©e. Etre, davantage que faire et avoir. Etre assurĂ©e de ne plus demeurer seule quelles que soient ses circonstances de vie. Etre dans lâespĂ©rance permanente des bienfaits de lâoraison, dans la certitude des consolations divines. Etre forte mĂȘme dans lâapparente faiblesse. Etre en Ă©tat de grĂące. Etre dans lâexultation Ă la pensĂ©e que cette plĂ©nitude de la sĂ©rĂ©nitĂ© et de la joie spirituelle ne soit que les prĂ©mices de lâineffable bonheur dâune Ă©ternitĂ© dans les bras de Dieu.
kioiFDn. 6c4g0jothg.pages.dev/2656c4g0jothg.pages.dev/5796c4g0jothg.pages.dev/5516c4g0jothg.pages.dev/26c4g0jothg.pages.dev/866c4g0jothg.pages.dev/4956c4g0jothg.pages.dev/2716c4g0jothg.pages.dev/361
une pensée pour toi qui nous a quitté