34Nous offrons des priĂšres sincĂšres pour notre adorable papa qui nous a quittĂ© en un clin d'Ɠil, nos condolĂ©ances. 35-SincĂšres condolĂ©ances Ă  vous. Nous l'avons manquĂ© et nous l'aimons beaucoup. C'Ă©tait vraiment un homme adorable. Dans nos mĂ©moires, il continue de vivre. 36-Une personne qui quitte ce royaume ne quitte pas vraiment

bonjour ma ans ce soir que tu es partie...cinq ans de douleur,de vide,de te parle,mais je ne t entend voudrais te serrer dans mes bras,t embrasser,rire avec toi,t ecouter me raconter tes petits aimerais te voir maintenanttu dois etre encore plus belle que lorsque tu nous a aurais 18 m a dit que tu avais changé,quelle chance elle a de pouvoir te voir!JE T AIME MA ME nous manques a tous,papa,aurelie,florian, et a tous ceux qui t nous a fait un beau portrait de et moi avons c est toujours dur cette periode...merci pour le signe que tu m as fais,celui là ne pouvais me faire continue s il te plait,ne m oublie pas meme si tu es tres heureuse de l autre coté,pense encore a moi,a nous qui t aimons comme tu ne peux l T AIME OLYANA. une année de plus depuis que tu es partie,mais cinq ans de moins avant que je ne te rejoigne. JE T AIME. MAMAN

Séloigner des gens heureux c'est comme quitter un climat qui serait bon pour la santé. Les vallées suivent fidÚlement les fleuves, mais les fleuves, j'en suis sûre, ont bien souvent envie de quitter les vallées. Lorsqu'on quitte une femme avec fureur, on la reprend presque toujours.
Ce mercredi 18 aoĂ»t 2021 se dĂ©roulaient les funĂ©railles de Lydie Roche, compagne de Fabrice Duwez et qui nous a malheureusement quittĂ©s brutalement le samedi 14 aoĂ»t. Lors de la cĂ©rĂ©monie religieuse, Ă  la demande de Fabrice Duwez et des frĂšres de Lydie - Reynald, Dominique et Éric - deux textes ont Ă©tĂ© lus pour lui rendre hommage. Le premier par David Hecq et le second par son amie de toujours, Martine LĂ©zier. Voici les transcriptions. Premier texte Lydie c’était avant tout un sourire. Quand vous la croisiez, c’était la premiĂšre chose qu’elle vous offrait, sans rien attendre en retour. Tout simplement parce que c’était naturel chez elle. Il y a des personnes sur cette terre qui quand elles naissent, sont destinĂ©es Ă  ĂȘtre de belles personnes, Lydie en faisait partie. Il aurait d’ailleurs fallu agrandir les murs de cette Ă©glise pour accueillir toutes les personnes qui l’apprĂ©ciaient et qui souhaitaient lui rendre hommage. Seule fille dans une fratrie de quatre enfants, Lydie avait un grand frĂšre, Reynald et deux petits-frĂšres, Dominique et Eric. L’avantage d’ĂȘtre la seule fille, c’était d’ĂȘtre la chouchoute. Elle Ă©tait forcĂ©ment surprotĂ©gĂ©e par ses frĂšres mais elle devait aussi s’imposer dans leurs jeux de garçons turbulents. Mais surtout c’est Ă  elle que revenait la charge, ou plutĂŽt le plaisir, de faire le lien entre ces enfants aux caractĂšres tous diffĂ©rents, de jouer les avocates auprĂšs des parents et d’arbitrer les chamailleries. Elle aurait pu ĂȘtre diplomate tant elle arrondissait les angles pour apaiser la situation. Sans vous en rendre compte sur l’instant, vous, sa famille avez forgĂ© son caractĂšre. Elle adorait ses frĂšres et en parlait toujours avec fiertĂ©, s’inquiĂ©tant pour eux quand ils n’étaient pas en forme, se rĂ©jouissant quand ils allaient bien. Reynald perd sa petite sƓur, Dominique et Eric perdent leur grande sƓur. C’est une part de vous-mĂȘme qui s’en est allĂ©e et nous nous sentons bien impuissants face Ă  votre dĂ©tresse. Les mots, les gestes amicaux semblent inutiles pour vous rĂ©conforter. C’était votre boussole, votre organisatrice en chef d’évĂ©nements familiaux et il vous faudra demeurer soudĂ©s pour perpĂ©tuer sa mĂ©moire. Vous lui devez bien ça, enfants vous lui aviez malencontreusement cassĂ© sa dinette. Cette facultĂ© innĂ©e de crĂ©er du lien s’est transposĂ©e dans son mĂ©tier, qu’elle vivait avec passion aux cĂŽtĂ©s de sa meilleure amie, Martine. 42 ans de complicitĂ©. Ce mĂ©tier, au plutĂŽt cet engagement total au sein d’un service de tutelle lui a aussi permis de rencontrer l’amour de sa vie, Fabrice. Un ours un peu bougon mais adorable qu’elle a su apprivoiser et qu’elle aimait de tout son cƓur. En premier lieu nos pensĂ©es vont vers toi Fabrice car nous savons tous ici combien elle comptait Ă  tes yeux et combien tu l’aimais. Nous sommes tous ici incapables de mesurer le vide de son dĂ©part prĂ©cipitĂ©. Comme pour ses frĂšres et pour les membres de sa famille, nos mots n’ont pas la force de te rĂ©conforter et nous en sommes tous dĂ©solĂ©s. Sachez que nous sommes lĂ . Fabrice, nous avons aussi une pensĂ©e pour tes enfants Camille, Pierre et Antoine. Vous ĂȘtes devenus ses enfants et quand elle parlait de vous, son visage s’illuminait immĂ©diatement. Si Fabrice est peu dĂ©monstratif par nature, Lydie parlait pour lui et nous racontait vos parcours, vos soucis et vos bonheurs. Elle vous aimait de tout son cƓur mais est-ce utile de le dire ? Vous le savez au fond de vous-mĂȘme. Quand vous ĂȘtes devenus parents Ă  votre tour, elle ressentait une extrĂȘme fiertĂ©. Elle nous montrait sur son tĂ©lĂ©phone les photos de Louis, de Sacha et de Maelle. Elle se plaisait Ă  leur tricoter des vĂȘtements et lĂ  encore, elle ne manquait pas de nous montrer le rĂ©sultat en photo regarde comme ils sont rigolos, regarde comme ils sont dĂ©gourdis, regarde comme ils sont beaux ! ». Tout comme Fabrice, son petit bonheur intime, Ă©tait de les voir grandir. Au sein du service tutĂ©laire dans lequel vous travailliez, vous avez accompagnĂ© un nombre incalculable de personnes dĂ©sƓuvrĂ©es. Pour vous la solidaritĂ© n’était pas un mot en l’air mais une rĂ©alitĂ©. Vous viviez la solidaritĂ© au quotidien. Dans un monde parfois sombre, vous apportiez une lumiĂšre bienveillante Ă  des personnes qui en avait grandement besoin. DerniĂšrement, et bien qu’elle soit en retraite de son mĂ©tier, Lydie me disait que la situation sanitaire actuelle modifiait profondĂ©ment les relations humaines, la base mĂȘme de votre profession. Une distance se crĂ©ait entre les individus et s’ajoutait Ă  la souffrance des personnes que vous suiviez. Cela la contrariait. Lydie Ă©tait comme ça. Soucieuse des autres, vigilante et attentive. Mieux que quiconque, elle savait dĂ©tecter dans le regard, dans l’expression d’un visage, la petite chose qui vous minait l’esprit. Avec des mots simples, avec sa bienveillance, avec sa chaleur naturelle et son sourire amical, elle aidait les personnes Ă  se sentir mieux et Ă  se sortir de situation qui nous sembleraient Ă  tous inextricables. Quand Fabrice m’a rejoint dans l’aventure municipale en 2008. Ce n’est finalement pas un conseiller municipal que j’ai recrutĂ© dans l’équipe mais deux ! A l’instar de son grand frĂšre, Reynald, maire de Guemappe, Lydie aimait la vie publique et l’engagement au service des autres. Elle faisait de la politique au sens noble du terme, au sens Ă©tymologique, celui qui signifie s’occuper de la citĂ© et des citoyens. Comme pour notre regrettĂ© GĂ©rard Lorenc, pour Lydie, un Ă©lu devait ĂȘtre sur le terrain, proche des gens et de leurs prĂ©occupations. Quand Fabrice arrivait dans une manifestation communale, Lydie Ă©tait Ă  ses cĂŽtĂ©s. Et qu’importe si elle n’était pas officiellement Ă©lue, le statut lui importait peu, ce qui comptait c’était les actes. Je ne vous le cache pas, le duo Fabrice et Lydie Ă©tait redoutablement efficace au sein de l’équipe municipale. Pour toutes les questions sociales de la commune, notre Ă©quipe savait compter sur eux repas de l’amitiĂ©, colis des aĂźnĂ©s, centre communal d’action sociale, aide aux personnes en difficultĂ©, aide Ă  trouver un logement. Quant Ă  leur implication dans la vie associative, c’est bien simple ils Ă©taient prĂ©sents Ă  toutes les manifestations. Souvent accompagnĂ©s par leurs voisins et amis de toujours, la famille Pitou. Et mĂȘme quand ils Ă©taient en vacances et qu’ils en manquaient une, ils me tĂ©lĂ©phonaient pour savoir si cela c’était bien passĂ©. Fabrice + Lydie c’était l’équation parfaite. Je me reposais complĂštement sur eux et ils avaient toute ma confiance. Combien de fois Lydie me tirait l’oreille tu devrais rendre visite Ă  untel, ça lui ferait plaisir de te voir ». Bien sĂ»r je m’exĂ©cutais ! Non pas parce qu’elle m’intimidait mais tout simplement parce que je n’avais pas envie de la dĂ©cevoir et parce qu’elle avait raison, il faut rester attentifs. MĂȘme quand nous n’avons plus Ă©tĂ© Ă©lus, elle a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  s’investir dans la rĂ©serve sanitaire pour apporter un soutien aux personnes ĂągĂ©es lors du premier confinement. Elle leur mijotait des bons petits plats, faisait leurs courses, confectionnait des masques, Ă©coutait patiemment leurs petits tracas. Et tout ça bĂ©nĂ©volement, sans rien attendre en retour. Un simple sourire rendu suffisait Ă  son bonheur. Elle aimait les gens, tout simplement. Encore la semaine derniĂšre, Lydie et Fabrice continuaient de rendre visite aux anciens de la commune, pour leur apporter un peu de rĂ©confort et prendre de leurs nouvelles. Quand j’ai appelĂ© ces personnes pour leur annoncer le dĂ©part brutal de Lydie, pour beaucoup d’entre eux, c’était comme si je leur annonçais la perte d’un proche. Lydie tu vas terriblement nous manquer. Les personnes de ton envergure sont rares sur cette planĂšte. LĂ  oĂč tu es, pense Ă  nous envoyer un peu de ta bontĂ© et de ta gĂ©nĂ©rositĂ©, notre monde en a grandement besoin. Je terminerai par une citation dont l’auteur demeure inconnu. Mais cela pourrait trĂšs bien ĂȘtre un message de Lydie adressĂ© Ă  Fabrice. T’ai-je vraiment promis de ne pas mourir ? A supposer que je me sois laissĂ© arracher cette promesse, penses-tu sincĂšrement que c’était pour te faire pleurer ? Si je meurs, pour moi ça ne sera pas l’enfer, juste un ailleurs. Pourquoi ma mort serait-elle donc un enfer pour toi ? J’ai tant aimĂ© la vie, je t’ai tant aimĂ©. Et je transformerais, moi, ta vie Ă  toi en enfer ? Je ne veux pas de ça. Je ne serai plus mais les choses et les gens que j’ai aimĂ©s avec toi resteront Ă  tes cĂŽtĂ©s. L’amour que je t’ai donnĂ©, il est en toi. C’est une source de vie et ce feu ne s’éteindra pas quand je te quitterai. Par contre je compte sur toi pour le nourrir et le rendre Ă  celles et ceux que nous aimons. AprĂšs un temps de dĂ©sarroi, tu apercevras que ce monde de larmes qui te semble invivable aujourd’hui est aussi un monde de joie, de beautĂ© et d’amour. Laisse alors la vie t’envahir. Je ne te quitte pas ; je me suis confondu Ă  cette partie de toi qui toujours s’émerveille. Second texte Lydie, une femme de cƓur, une femme de bien », une femme de lien » Comme disait JJ Goldman, tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang, celle que j’ai choisie, celle que je ressens » Pour avoir eu le privilĂšge, oui, le privilĂšge de partager 42 ans de ma vie avec toi, prĂ©sente rĂ©ellement, authentiquement, pour toutes mes grandes joies mais aussi mes grandes peines, je veux dire Ă  toi, ta famille et tes nombreux amis pour lesquels tu as toujours su te rendre disponible, combien ma peine est immense et lourde aujourd’hui. Ce ne sont hĂ©las pas des mots de convention, ni de politesse, crois le bien, mais tu le sais, de lĂ  oĂč tu es dĂ©sormais. Notre parcours commun d’éducatrice commencĂ© en 1979, s’est poursuivi durant 42 ans, avec une sensibilitĂ© sociale identique, socle de notre longue et fidĂšle amitiĂ©. Pour ton anniversaire en fĂ©vrier, je t’avais offert un livre Ă  toi, la fervente lectrice !, dont le titre Ă©tait Rien ne t’efface » de M Bussi. Jamais je n’aurais pensĂ© que ce titre pouvait ĂȘtre prĂ©monitoire. Alors, merci infiniment pour tout Lydie, toi qui ne me laissais jamais deux jours sans nouvelles
 Tu resteras irremplaçable Ă  jamais
 Je souhaite Ă  Fabrice, Ă  ta famille et Ă  tes nombreux amis, proches et lointains, de pouvoir continuer leur route sans toi ici-bas avec courage, et avec autant de dĂ©termination que celle dont tu as fait preuve toute ta vie durant. Je t’embrasse, Lydie, du fond du cƓur. **** La famille remercie l'Ă©quipe paroissiale pour leur implication dans la cĂ©rĂ©monie et toute les personnes qui ont tĂ©moignĂ© leur sympathie Ă  la famille.
Ayonstous une petite pensĂ©e pour Gilbert ROMAIN, qui nous a quittĂ© le 15 aout 2008 dans sa cinquantiĂšme annĂ©e. Un Ăąge ou beaucoup restait encore Ă  faire , en famille. Chacun se rappellera ses 16 ans en sa compagnie. Didier Bonsoir Ă  tous, Tout est dans le titre.. j'Ă©tais avec un homme dont j'Ă©tais Ă©perdument amoureuse. A 28 ans je pensais enfin avoir trouvĂ© l'homme de ma vie. Il Ă©tait tout ce que j'attendai. Notre relation s'est construite naturellement, avec lui j'Ă©tais moi mĂȘme. Il vivait chez moi pendant plusieurs mois, trĂšs souvent Ă  mes cĂŽtĂ©s, sauf pour son mĂ©tier qui l'obligeait Ă  partir parfois pendant des semaines.. Au bout de quelques mois j'ai dĂ©couvert qu'il me mentait et qu'il me cachait des choses et aprĂšs plusieurs conversations et du temps je lui ai pardonnĂ© et redonnĂ© ma confiance. Je pensai que ca roulait, je lui aurait tout donnĂ©, complĂštement aveuglĂ© par ce qu'il reprĂ©sentait Ă  mes yeux. Militaire de mĂ©tier, il est parti en mission durant 4 mois dĂ©but fĂ©vrier. Au bout de 2 mois il m'a complĂštement snobĂ© du jour au lendemain pendant plus de 2 mois, alors qu'il me disait quelques jours avant que je lui manquait, qu'il avait hĂąte de me retrouver et de rentrer et que nous allions avancer Ă  son retour.. Nous Ă©tions ensemble depuis presque 1 an. Tout Ă©tait parfait entre nous ! J'ai vraiment tout donnĂ© pour cette relation comme jamais je ne l'avais fait auparavant, patience, concession, acceptation, adaptation. Mais tout n'allait que dans un sens.. A son retour, il a rĂ©cupĂ©rer ses affaires, en me quittant pour de bon aprĂšs 4 mois d'attente et 2 mois de silence complet. Je savais que ca ne serait plus comme avant, mais je ne m'attendais pas a ce qu'il me quitte de cette façon, le scĂ©nario Ă©tait trop horrible humainement parlant.. que s'est-il passĂ© ? J'ai acceptĂ© la rupture en gardant la tĂȘte haute, car je n'avais pas le choix, si je l'aimai, je me devais de le laisser partir. Il voulait ĂȘtre seul, ca n'Ă©tait pas de ma faute, il n'Ă©tait pas prĂȘt et je pensai peut ĂȘtre le retrouver un jour, je l'ai mĂȘme aidĂ© Ă  prendre ses affaires ! Pas de cris, de haine. Rien que du respect. Je ne voulais pas avoir de regrets. Un mois de silence radio plus tard, donc aujourd'hui, j'ai appris d'une source plus que sĂ»r, pas besoin de prĂ©ciser comment, qu'il m'avait bel et bien trompĂ© et menti sur ses activitĂ©s/absences plusieurs fois, et qu'il m'a trompĂ© a mainte reprises puis quittĂ© pour une autre et non pas pour ĂȘtre seul. J'ai la PREUVE, que ces informations sont exactes. Il a refait sa vie du jour au lendemain pendant que je me noyais dans mon chagrin, aprĂšs l'avoir attendu si longtemps pour ĂȘtre jettĂ©, il la cĂŽtoyait peut-ĂȘtre mĂȘme en mĂȘme temps que moi, il a sĂ»rement fait son choix entre nous deux. Et je me torture Ă  l'imaginer avec une autre. Toute cette Ă©nergie donnĂ© pour construire quelque chose, je n'ai pas de regrets mais pourquoi m'arracher le cƓur et ne pas avoir Ă©tĂ© honnĂȘte du dĂ©but Ă  la fin ! Il m'a menti, trompĂ©, s'est servi et a profitĂ© de moi. ComplĂštement manipulĂ© par un homme qui n'a jamais voulu de moi.. i J'avais dĂ©jĂ  du mal a digĂ©rer la façon dont il m'a abandonnĂ©, ignorĂ©, sans regrets mais les derniĂšres nouvelles me brisent complĂštement le cƓur. Mon amour propre en prend un coup Ă©norme. Aujourd’hui je ne souhaite plus le voir revenir, mais comment se remettre de tant de crasses et d'une telle dĂ©ception? Je suis Ă©cƓurĂ© par ce comportement, d'avoir aimĂ© cet homme qui ne le mĂ©ritait pas et de l'avoir laissĂ© m'atteindre. Pourquoi l'avoir fait et de cette façon ? Comment avancer et redonner une chance Ă  quelqu'un aprĂšs ça quand on pensait avoir trouvĂ© sa moitiĂ© ? J'ai besoin d'ondes positives svp... cette homme m'a brisĂ© le cƓur et m'a traitĂ© comme un objet insignifiant aprĂšs tout ce que je lui ai donnĂ©. Je souffre de cette trahison, pendant que lui vie auprĂšs d'une autre comme si je n'Ă©tais qu'un lointain souvenir, je me remĂ©more nos bons moments, ce qu'il Ă©tait, et le mal qu'il m'a fait...
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Quittezvotre ami : s’il a des pensĂ©es pareilles, c’est qu’il doit ĂȘtre pervers ! RĂ©pondre. helola dit : janvier 29, 2015 Ă  1:21 am Bonjour, Votre message m’a blessĂ©.pour votre enfant et vous. Pourquoi n’allez vous pas voir un mĂ©decin qui pourrait vous aider et Ă©ventuellement faire une thĂ©rapie avec votre enfant. J’ai lu beaucoup de dĂ©tresse dans votre

Depuis que tu nous as quittĂ©s, j’ai soufflĂ© quelques bougies de plus, j’ai appris deux ou trois accords, j’ai gribouillĂ© quelques textes. J’essaie de faire de mon mieux jour aprĂšs jour et de rester forte, d’ĂȘtre une bonne mĂšre. Tu aurais aimĂ© la petite derniĂšre, elle te connaĂźt Ă  travers les histoires de toi que je lui raconte, elle connaĂźt ton nom, elle le nomme en pointant les Ă©toiles. Depuis que tu es parti, j’apprends Ă  vivre diffĂ©remment, en pleurant et en souriant mĂȘme en pensant Ă  toi, aux cents coups qu’on a fait ensemble, en entendant une de tes chansons prĂ©fĂ©rĂ©es Ă  la radio. La tristesse a fait place Ă  de beaux souvenirs, le temps finit bel et bien par faire son Ɠuvre. Mais je n’ai pas fait totalement la paix avec la mort, je lui en veux encore d’ĂȘtre venue te chercher si tĂŽt. Je n’ai toujours pas eu la force de faire le tri des choses qui t’appartenaient et que je conserve dans une grande boĂźte au grenier. Il m’arrive parfois de la dĂ©placer, d’enlever un peu de poussiĂšre accumulĂ©e sur le couvercle. Je ne me suis pas rĂ©signĂ©e non plus Ă  laver ton chandail prĂ©fĂ©rĂ©, mĂȘme si l’odeur de ton parfum a disparu depuis longtemps. Depuis que tu nous a quittĂ©s, l’arrivĂ©e du printemps et l’éclosion des bourgeons me rappellent la saison oĂč nous devions attendre le dĂ©gel du sol pour enterrer tes cendres. L’endroit oĂč tu reposes et l’odeur des fleurs qui s’en dĂ©gage ne me font pas penser Ă  toi. Ne m’en veux pas de ne pas y aller pour te visiter, pour moi tu n’y es pas, tu es tout autour de nous, partout, Ă  tout instant. Je n’ai toujours pas trouvĂ© les mots pour expliquer ton dĂ©part lorsqu’une vieille connaissance me demande comment tu vas; chaque fois, je voudrais me dĂ©filer pour Ă©viter d’avoir Ă  raconter une fois de plus la derniĂšre journĂ©e de ta vie. Depuis que tu nous a quittĂ©s, d’autres sont venus te rejoindre. J’ai essayĂ© tant bien que mal de sĂ©cher quelques larmes de leurs proches atterrĂ©s, de consoler des cƓurs Ă©miettĂ©s, de prĂȘter une Ă©paule oĂč l’on peut se rĂ©fugier, parce que je comprends ce par quoi ils devront passer. Depuis que tu es parti, j’ai compris qu’on ne tient qu’à un fil, que la maladie peut s’inviter lorsqu’on ne s’y attend pas. J’essaie de profiter de chaque jour et des gens que j’aime. Ce soir, je vais tenter de m’endormir en abrillant ma conscience de mes regrets et de mes remords de ne pas assez avoir profitĂ© de ta prĂ©sence, de ne pas avoir assez pris de temps avec toi, de ne pas avoir pu te dire ce qu’il y avait Ă  dire. Demain, je continuerai mon petit bout de chemin, en ayant quelquefois une pensĂ©e pour toi, en observant ton visage sur la photo que j’ai mise sur le coin de mon bureau. Cette nuit, peut ĂȘtre aurai-je la chance de te voir en rĂȘve et de pouvoir te parler. Je te dirai Ă  quel point tu me manques et tu me diras de ne pas m’en faire, qu’on se reverra un jour. CrĂ©dit wrangler/ KARINE PILOTTE

MODELEDE TEXTE POUR UNE PLAQUE FUNERAIRE. MODELE TEXTE. A notre fidĂšle compagnon. A toi que nous aimions tant. A toi, notre ami, tu aimais la vie. Que notre amitiĂ© accompagne nos pensĂ©es. A toi, notre amie, tu aimais la vie. Que notre amitiĂ© accompagne nos pensĂ©es. Au cƓur de ta passion, tu Ă©tais libre, insaisissable comme l'horizon
PriĂšre pour funĂ©railles pour les dĂ©funts. Toute cĂ©rĂ©monie funĂ©raire religieuse comporte une priĂšre universelle pour les funĂ©railles du dĂ©funt. En effet, il existe une priĂšre universelle pour funĂ©railles pour les dĂ©funts. Elle est gĂ©nĂ©ralement composĂ©e de plusieurs intentions de priĂšres la priĂšre universelle une pour le dĂ©funt, une pour les proches, et une pour le Monde en gĂ©nĂ©ral. N’hĂ©sitez donc pas Ă  chercher du rĂ©confort via la priĂšre universelle pour funĂ©railles pour les dĂ©funts. PriĂšre universelle pour un dĂ©funt 1- Prions pour Nom du dĂ©funt qui nous a quittĂ©s. Seigneur que son passage par la mort Nom du dĂ©funt conduise dans la paix de Dieu. Nous t’en prions. 2- Prions pour Nom du dĂ©funt Seigneur, Toi qui nous as donnĂ© la lumiĂšre du jour, tu nous as fait non pour la mort mais pour la vie. Accorde Ă  Nom du dĂ©funt que nous perdons aujourd’hui la vie en plĂ©nitude auprĂšs de Toi, nous t’en prions. 3- Prions pour Nom du dĂ©funt qui nous Ă©tait si proche et qui nous a quittĂ©s. Seigneur, que le bien qu'[il ou elle] a fait porte ses fruits et se perpĂ©tue. Que le mal que Nom du dĂ©funt a pu faire lui soit pardonnĂ© et que son souvenir reste vivant dans nos cƓurs. Nous t’en prions. 4- Prions, Seigneur, Toi qui aimes la vie, le bonheur, l’amitiĂ© ; regarde combien Nom du dĂ©funt avait d’amis. Donne-lui, maintenant la plĂ©nitude de ta vie et de ta joie. Nous t’en prions. 5 – Prions pour Nom du dĂ©funt Seigneur, tu sais mieux que nous les richesses d’amour qui ont illuminĂ© sa vie. Tu connais aussi ses faiblesses. Oublie ce qui a pu ternir son regard et son cƓur. Regarde ce qui a Ă©tĂ© le meilleur de son existence et accueille Nom du dĂ©funt prĂšs de Toi dans ta citĂ© de paix. 6- Prions pour Nom du dĂ©funt Qu’il/elle dĂ©couvre, dĂ©sormais maintenant, celui que Nom du dĂ©funt a cherchĂ© et servi dans la foi, dans l’espĂ©rance et la charitĂ© tout au long de son chemin sur la terre. Amen. » Pourquoi faire la priĂšre pour funĂ©railles pour les dĂ©funts ? Tout le monde, au cours de sa vie, est confrontĂ© Ă  la perte d’un ĂȘtre cher. C’est une Ă©preuve particuliĂšrement Ă©prouvante dont il peut ĂȘtre difficile de se remettre. En effet, face Ă  la perte de l’un de vos proches, vous pouvez vous sentir dĂ©munie et avoir du mal Ă  surmonter cette perte douloureuse. Heureusement, il existe de une priĂšre puissante pour funĂ©railles pour les dĂ©funts. Elle pourra vous aider Ă  soulager cette peine et vous aider Ă  traverser ce moment difficile de votre vie. Vous pouvez compter sur l’aide et le soutien d’instances divines dans ces moments-lĂ . A lire aussi PriĂšre universelle pour funĂ©railles et pour les proches. PriĂšre universelle pour funĂ©railles et pour tout le Monde.
Tuaurais eu 20 ans Je ne sais pas si ça se fait, mais je tiens Ă  te souhaiter un joyeux anniversaire mon chĂ©ri. Tu aurais eu 20 ans aujourd'hui, j'imagine qu'on aurait bien fĂȘter ça Nous allons ce soir, le fĂȘter a notre façon! MalgrĂ© ton absence, tout le monde sera lĂ  pour toi. Joyeux anniversaire mon amour, je t'aime du plus
3 participantsAuteurMessageAudreyAdminNombre de messages 15752Age 42Localisation Fresselines 23RĂ©putation 16Points 1337Date d'inscription 17/02/2006Au pays des calins ..Marraine de ÉlodieFilleul Sujet Une pensĂ©e pour la famille Ă  Gregory Lemarchal Mer 30 Avr - 1114 Une pensĂ©e pour la famille et le compagne Ă  Greg, un an que le petit ange nous Ă  quittĂ© !..._________________ natinatĂ©normes calinsNombre de messages 8221Age 37Localisation LanesterRĂ©putation 5Points 567Date d'inscription 06/02/2007Au pays des calins ..Marraine de LolaFilleul Sujet Re Une pensĂ©e pour la famille Ă  Gregory Lemarchal Mer 30 Avr - 1407 Oui Audrey, une Ă©norme pensĂ©e pour ce garçon Ă  la voix d'Ange ... PamĂ©lamodĂ©rateurNombre de messages 10347Age 40Localisation OrneRĂ©putation 15Points 475Date d'inscription 11/04/2006Au pays des calins ..Marraine de Ugo, Laura et ManonFilleul Sujet Re Une pensĂ©e pour la famille Ă  Gregory Lemarchal Mer 30 Avr - 1832 une enorme pensĂ©e pour la famille et gregory_________________ AudreyAdminNombre de messages 15752Age 42Localisation Fresselines 23RĂ©putation 16Points 1337Date d'inscription 17/02/2006Au pays des calins ..Marraine de ÉlodieFilleul Sujet Re Une pensĂ©e pour la famille Ă  Gregory Lemarchal Jeu 1 Mai - 857 Gregory Lemarchal un an dĂ©jĂ  !Il est en vie » dans nos coeurs Le 30 avril 2007, GrĂ©gory Lemarchal nous quittait. L’annonce de sa mort des suites de la mucoviscidose faisait l’effet d’une bombe, et depuis, personne n’a oubliĂ© cette date. PartagĂ©s entre la douleur, la colĂšre et l’amour, ses fans lui ont Ă©crit des milliers de messages et ils continuent encore. Pourquoi ? Parce que notre petit ange Ă©tait un artiste incomparable, Ă  la voix limpide et au courage exemplaire, que la vie nous a arrachĂ© trop tĂŽt. GrĂ©gory, nous pensons trĂšs fort Ă  toi. Tu restes en vie » dans nos cƓurs et l’on te promet » de ne rien oublier de ce que tu nous as donnĂ© » _________________ natinatĂ©normes calinsNombre de messages 8221Age 37Localisation LanesterRĂ©putation 5Points 567Date d'inscription 06/02/2007Au pays des calins ..Marraine de LolaFilleul Sujet Re Une pensĂ©e pour la famille Ă  Gregory Lemarchal Jeu 1 Mai - 1041 c'est tellement vrai... Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Une pensĂ©e pour la famille Ă  Gregory Lemarchal Une pensĂ©e pour la famille Ă  Gregory Lemarchal Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
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Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Sam 5 Oct 2019 - 1151 8 mai 1166 ◈ ◈ ◈La douleur Ă©tait devenue une habitude, une compagnie de vie, une partenaire d’un jeu malsain qui animait rĂ©guliĂšrement la totalitĂ© de son ĂȘtre. La sergente n’était devenue plus que l’ombre d’elle-mĂȘme, une ombre qui se laissait petit Ă  petit plonger dans les abysses des regrets, de la culpabilitĂ©. Sa survie, elle ne l’a tenait qu’à cette prĂȘtresse aux yeux envoĂ»tants, qu’à cet acharnement sur sa personne nuit et jour, qu’à toutes les nombreuses tentatives de soins qui se relevaient chaque fois un Ă©chec lamentable. Cependant, ce jour, celle qui avait le pouvoir de propager la parole des dieux avait dĂ©cidĂ© qu’il Ă©tait grand temps de l’accompagner jusqu’à son Ă©poux. Étrangement, la nouvelle n’avait pas semblĂ© apporter le moindre rĂ©confort de la main armĂ©e du dĂ©sormais Roi, non, craignait-elle de n’ĂȘtre qu’un poids, un vulgaire poids. Sydonnie ne c’était plus rĂ©ellement exprimĂ©e, la parole semblait l’avoir quittĂ©, alors la clerc parlait bien souvent pour deux. Comme convenu avec le comte, la mĂšre d’une progĂ©niture Ă  venir ne fut pas informĂ©e qu’elle portait la vie. Les symptĂŽmes s’accentuaient pourtant, mais restait-elle convaincue que la mort ne tarderait pas Ă  l’emporter. Il Ă©tait rare de la voir ainsi, le mot abandonner n’avait jamais fait partie de son vocabulaire, pour autant, trop de morts, trop de catastrophes, trop de fange avaient semble-t-il eu raison de son optimisme et la plus forte de ses croyances la vie reprenait toujours le dessus sur la mort. - Reposez-vous, c’est tout ce qui importe » souffla la voix douce de la petite dame, elle n’avait pas obtenu de rĂ©ponse, comme bien souvent derniĂšrement La plaie est moins intensive aujourd’hui, je ne vais pas y toucher. La mĂšre de votre Ă©poux la lavera Ă  l’eau salĂ©e demain matin, je reviendrai pour ma part dans l’aprĂšs-midi. » Les yeux inquiets, d’un bleu perçant avaient presque suppliĂ©s la clerc de ne pas partir, de ne pas la laisser dans ce lit trop grand pour elle, lit d’une chambre qui ne lui appartenait pas rĂ©ellement Ă  ses yeux. La pression des doigts de la gradĂ©e s’était presque immĂ©diatement fait ressentir sur la main de la prĂȘtresse, qui, dans un premier temps surprise ne sut pas comment rĂ©agir, avant de lui offrir un sourire comprĂ©hensif. Prenant un instant pour rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu’elle semblait percevoir, la prĂȘtresse se contenta d’ĂȘtre rassurante - Votre Ă©poux sera lĂ , la comtesse de RivefiĂšre aussi, c’est votre famille dĂ©sormais, c’est avec eux que vous devez ĂȘtre. Pour les soins, si cela vous inquiĂšte, je passerai plusieurs fois par jour, mais vous devez rester ici encore un temps, le moindre dĂ©placement vous Ă©puisera plus que de raison et pour le reste, faites confiance Ă  la TrinitĂ©, tout va s’arranger. »Ne souhaitant pas davantage s’éterniser, elle s’éclipsa, laissant la rescapĂ©e dans cette solitude qui lui plaisait autant qu’elle la haĂŻssait. Descendant les marches avec une lenteur prĂ©occupĂ©e, elle s’arrĂȘta un instant, avisant celui qui Ă©tait responsable de ce dĂ©placement un peu trop hĂątif Ă  son goĂ»t –mĂȘme si elle avait rĂ©ussi Ă  repousser l’ensemble de plusieurs jours- celle Ă  ses cĂŽtĂ©s, plus ĂągĂ©es lui semblait ĂȘtre sa mĂšre, aussi, effectua-t-elle une rĂ©vĂ©rence maĂźtrise, un sourire agrĂ©able sur les lĂšvres. Prenant une lĂ©gĂšre inspiration, elle s’autorisa une prise de parole, un rĂ©sumĂ© d’une situation qu’elle se voulait ĂȘtre moins alarmante bien qu’encore prĂ©occupante. - Madame la comtesse, monsieur le comte. Madame votre Ă©pouse se repose, elle ne souhaite pour l’instant ne pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©. » une information qu’elle avait traduite sans avoir la certitude de l’exactitude de sa traduction Je viendrais plusieurs fois par jour rĂ©aliser ses soins et l’aider Ă  prendre un bain lorsqu’elle en sera capable. Son Ă©tat s’amĂ©liore, mĂȘme si
 c’est loin encore d’ĂȘtre rassurant. » elle se pinça les lĂšvres avisant celle qui Ă©tait mĂšre et dĂ©sormais veuve Madame, votre compagnie lui ferait sans aucun doute le plus grand bien, la votre aussi monsieur mĂȘme si je ne doute pas une seconde de vos occupations. » elle inclina poliment la tĂȘte Je reviendrais dans la journĂ©e. »Elle s’éclipsa sans plus attendre, sans trop attendre, ce n’était pas Ă  elle d’annoncer ou d’amorcer les conversations. Tout du moins, le pensait-elle, la porte se referma simplement et derriĂšre ce claquement ce fut un Ă©trange silence qui planait dĂ©sormais dans la demeure. Tout du moins dans la chambre de celle qui devait se reposer et qui pourtant se trouvait debout, immobile. Sydonnie dĂ©taillait le lieu avec cette colĂšre inexpliquĂ©, ce besoin de hurler, de pleurer, de renverser le moindre objet qui pourrait se retrouver entre ses doigts. La RivefiĂšre ne voulait pas ĂȘtre lĂ , non, elle aurait voulu ĂȘtre dans sa maison, dans sa chambre, lĂ  oĂč les odeurs ne lui semblaient pas Ă©trangĂšres, lĂ  oĂč elle se sentirait plus Ă  mĂȘme d’exprimer cette tristesse dĂ©vorante. S’appuyant contre la fenĂȘtre, s’enroulant dans un drap chaud, elle avisa l’extĂ©rieur avec l’étrange sensation de ne plus faire partie de ce mĂȘme royaume. Au loin pouvait-elle percevoir encore le drame et les souvenirs qui en dĂ©coulaient. Ne se pardonnait-elle pas son incapacitĂ© Ă  sauver l’ensemble du royaume, des amis, une presque fille. Sa luciditĂ© n’était pas complĂštement revenue, non, mais elle Ă©tait dĂ©jĂ  plus Ă  mĂȘme de tenir une conversation. Avisant encore cette fenĂȘtre, fut-elle surprise de voir deux sergents passer le seuil de la porte, fut-elle surprise d’entendre la main frapper sur la porte d’entrĂ©e. Non, jamais elle n’aurait souhaitĂ© revoir des collĂšgues dans cet Ă©tat, jamais. La porte s’était ouverte et devant une rĂ©vĂ©rence parfaitement maĂźtrisĂ©e, les deux hommes s’étaient exprimĂ©s –seule la prĂ©sentation pouvait diffĂ©rencier en fonction de qui ouvrait la porte- - Monsieur le comte, madame la comtesse, mademoiselle, nous sommes les sergent Malorot et Outrant, nous venons partager nos sentiments de tristesse avec la sergente et lui rapporter des affaires. » un des deux hommes sembla gĂȘner, avisant ajoutant en direction du comte Monsieur de RivefiĂšre, nous avons reçu une commande de la sergente ce jour
 » il se racla la gorge Nous avons supposĂ© qu’elle vous Ă©tĂ© destiné  » l’homme d’armes dĂ©gaina une Ă©pĂ©e longue Ă  une main, dont la lame semblait briller avec le reflet du soleil, un serpent enroulĂ© le pommeau avec que son rangement Ă©tait gravĂ© Ă  l’ensemble des Trois dieux. Le long de la larme de chaque cĂŽtĂ© la devise de chaque famille, RivefiĂšre et d’Algrange. Une lĂ©gĂšre quinte de toux, conscient que la situation Ă©tait Ă©trange, les deux hommes d’armes avaient fini par confier l’ensemble Ă  la domestique –et ou Ă  celui qui rĂ©cupĂ©rait l’ensemble- des rapports, l’épĂ©e, Ă©galement celle de Sydonnie, des petits prĂ©sents de ses subalternes et surtout, surtout, les affaires de son prĂ©cieux ami disparut et celle d’Anne, celle qui aurait du partager la vie du couple plus longtemps. - Nous ne vous dĂ©rangeons pas plus longtemps, sachez nĂ©anmoins que nous allons passer rĂ©guliĂšrement. Votre Ă©pouse est hĂ©roĂŻque, certainement pas autant que vous, mais les faits d’armes rĂ©alisĂ©s
 Serait-elle une grande perte si la milice ne pouvait plus la compter parmi ses rangs
 Pourriez-vous lui faire passer le message ? Nous donner des nouvelles
 » Ils inclinĂšrent la tĂȘte avant de disparaĂźtre, c’était Ă  la fois Ă©trange pour des hommes d’admettre la qualitĂ© d’une femme devant un noble, Ă©trange de presque sous-entendre qu’il ne fallait pas prendre de mauvaises dĂ©cisions
 Le royaume Ă©voluait grandement, l’évĂ©nement du couronnement aussi dramatique soit-il appuyĂ© sur cet Ă©tat de fait
 Maintenant, tout Ă©tait une nouvelle fois Ă  reconstruire. A l’étage, la noiraude observait les deux collĂšgues s’éloigner et prise de cette colĂšre folle contre elle-mĂȘme, contre les dieux, contre le royaume entier avait dĂ©butĂ© sa dĂ©molition de la piĂšce. Chaque fois que son bras s’activait pour balancer un objet contre le mur, la porte, une nausĂ©e la prenait, un vertige, chaque fois chutait-elle sur le sol, refusant de laisser s’échapper la moindre larme et si l’ensemble de ses lancĂ©es ne semblaient pas voler plus loin qu’un minuscule mĂštre devant elle, ce ne fut que quand la porte s’ouvrit et au mĂȘme instant que le plus violent des envois fut rĂ©alisĂ© et que celui oĂč celle qui s’y trouvait due recevoir le fameux objet. Relevant les yeux, perdus, assis au milieu de cette piĂšce qu’elle commençait Ă  dĂ©tester, elle dĂ©tailla la silhouette qui venait de manquer de peu de se faire assommer, murmurant simplement - Ce n’était pas toi que je visais » que visait-elle justement ? Ça va
 j’allais me recoucher
 » DerniĂšre Ă©dition par Sydonnie de RivefiĂšre le Sam 23 Nov 2019 - 1059, Ă©ditĂ© 1 fois Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Lun 14 Oct 2019 - 2220 Roland, assis dans le salon un verre Ă  la main, se souvenait les paroles de la prĂȘtresse qui soignait son Ă©pouse, elles trottaient dans sa tĂȘte. Il comprenait leur sens, bien sĂ»r. Acceptait-il pour autant ? Pas encore. Il avait besoin de temps. Mais la soigneuse lui avait fait comprendre que du temps, il n’en aurait peut ĂȘtre pas. Les jours de sa bien-aimĂ©e Ă©taient peut ĂȘtre comptĂ©s. Il Ă©tait passĂ© la voir au temple, son Ă©tat semblait encore incertain. Elle Ă©tait Ă©galement fragilisĂ©e par cette grossesse, qu’elle ignorait toujours. Il avait demandĂ© Ă  la religieuse de ne rien dire Ă  personne pour le moment, encore moins Ă  la principale concernĂ©e. Tant qu’elle Ă©tait dans ce terrible Ă©tat et loin de lui, il prĂ©fĂ©rait taire la nouvelle. Le blond aux yeux clairs avait tant espĂ©rĂ© que cette nouvelle voie le jour. Mais il imaginait son annonce diffĂ©rente, trĂšs diffĂ©rente. Il l’avait appris alors qu’on lui disait Ă©galement que sa femme Ă©tait entre la vie et la mort, qu’elle lui rĂ©vĂ©lait Ă©galement un terrible secret. Ce n’était pas le moment rĂȘvĂ© et cela ternissait le moment, qui se voulait joyeux. Il se trouvait Ă  prĂ©sent tiraillĂ© entre plusieurs Ă©motions, c’était dĂ©jĂ  le cas avant les aveux, mais lĂ , tout devenait si compliquĂ©, les souvenirs dansaient dans son esprit et s’amusaient Ă  le rendre presque fou. Seul l’alcool parvenait Ă  faire taire son ressenti pendant un temps. Ce secret, il fallait maintenant apprendre Ă  vivre avec. Il aurait prĂ©fĂ©rĂ© l’ignorer, ne jamais ĂȘtre au courant de cela
 Serena s’était elle aussi bien gardĂ©e de le lui dire. Il comprenait Ă  prĂ©sent cette histoire de pacte de sang qu’elles avaient rĂ©alisĂ© toutes les deux. C’était en ce temps bien au-delĂ  qu’une simple amitiĂ©. Il n’aurait jamais dĂ» passer outre. MĂȘme s’il s’est Ă©nervĂ© et fĂąchĂ© avec Sydonnie sur le moment, puis le lendemain avec sa sƓur, il ignorait encore la partie majeure de l’affaire. Elles s’étaient quand mĂȘme bien moquĂ©es de lui. Les deux femmes qui comptaient le plus dans sa vie, hormis sa mĂšre, quel outrage
 Les autres Ă©vĂšnements et la peur d’une mort imminente avait balayĂ© l’acte. Mais il revenait Ă  prĂ©sent, il se le prenait en plein visage. Sydonnie avait Ă©tĂ© rapatriĂ©e enfin au manoir. Elle vivait sous le mĂȘme toit que lui, mais ils se comportaient presque en Ă©tranger. Il prenait de ses nouvelles auprĂšs de la prĂȘtresse, quant Ă  l’avancĂ©e des soins et de son Ă©tat, il passait la voir lorsqu’elle Ă©tait endormie, il restait parfois quelques instants Ă  la regarder dormir. LĂ  oĂč il pouvait la contempler, se rendre compte Ă  quel point elle comptait pour lui, sans avoir besoin de parler, sans explications, sans disputes Ă  craindre. Car de toute façon, il savait que des tensions ne seraient sĂ»rement pas bonnes pour elle ni pour l’enfant qu’elle portait. Il entendit un bruit de porte Ă  l’étage, il se leva alors, se dirigeant vers l’escalier. La prĂȘtresse signalait que Sydonnie ne voulait pas recevoir de visite. Il la laisserait se reposer si tel Ă©tait son souhait, peut ĂȘtre fuyait-elle aussi une confrontation ou qu’elle lui en voulait
 Pourtant, il faudrait bien qu’ils parlent. Laisser passer les jours, sans un mot, ne ferait qu’amplifier le malaise. - Merci pour votre aide. » RĂ©pondit-il de maniĂšre assez solennelle. Il lui Ă©tait reconnaissant de tout ce qu’elle faisait pour sa femme. Et aussi rassurĂ© de savoir que son Ă©tat s’amĂ©liorait. Seulement, il trouvait parfois ses prises de position et ses conseils un peu trop familiers. Il n’avait pas l’habitude de cela. En d’autres circonstances, il aurait trouvĂ© une formulation polie pour la remettre Ă  la place qui Ă©tait la sienne. Mais sans doute son absence de beaucoup de paroles et son attitude froide et distante faisaient dĂ©jĂ  bien le travail. Et qu’elle se contentait de passer outre, tranchant tout de mĂȘme de son Ă©tait plus morose et de plus mauvaise humeur, il essayait donc de prendre sur lui, en ayant conscience de cela. La petite prĂȘtresse ne cherchait pas Ă  mal loin de lĂ , mais il supportait difficilement qu’on lui dicte ce qu’il avait Ă  faire. Je peux aller la voir, Roland. Si tu... » - Non, laissez la. » Coupa le comte. Laissons la dormir, mĂšre. J’irai la voir plus tard, seul. » Ajouta-t-il avec moins de calme fit alors de nouveau place dans la demeure, avant que celui-ci ne soit troublĂ© par le bruit de la porte d’entrĂ©e. Margareth, la domestique, avait appelĂ© le maĂźtre de maison. Il se dirigea alors vers la porte, aprĂšs que la domestique l’ait averti de quoi il retournait. Deux sergents s’étaient dĂ©placĂ© Ă  leur domicile, pour prendre des nouvelles et dĂ©poser des affaires personnelles. La domestique prit les prĂ©sents et les affaires, Roland s’occupa des Ă©pĂ©es. Il observa celle qui avait Ă©tĂ© faite pour lui un instant, avant de reporter son attention sur les deux hommes, afin de les remercier. Ils ajoutĂšrent eux aussi un petit mot, Ă  l’attention de son Ă©pouse. - Je lui transmettrai, merci messieurs. Mais ne comptez pas revoir madame de RivefiĂšre trop rapidement. Elle a besoin de repos. »Il disparut de l’ouverture de la porte, suite Ă  ces quelques mots. Margareth se chargerait du reste. Il Ă©tait bien conscient que les personnes l’apprĂ©ciant Ă  la caserne aimerait avoir de ses nouvelles, la voir et qu’elle retrouve rapidement le chemin du travail. Mais dans son Ă©tat, il en Ă©tait totalement hors de question. Il la savait tĂȘtue parfois et savait aussi combien son mĂ©tier et sa carriĂšre comptaient pour elle. Mais prendre des risques et se fatiguer alors qu’elle tenait encore difficilement stable sur ses pieds et qu’en plus elle portait un enfant, c’était totalement dĂ©raisonnable. Le comte de RivefiĂšre demanda ensuite Ă  Margareth de l’accompagner, c’était le moment de rejoindre la chambre oĂč devait se reposer son Ă©pouse. Il prit soin de regarder de plus prĂšs l’épĂ©e et de la ranger soigneusement avec celle de Sydonnie. Mieux valait peut ĂȘtre pas apporter d’armes tranchantes dans la piĂšce, il ne savait pas trĂšs bien encore comment il allait ĂȘtre reçu !Et visiblement, il ne se trompait pas. Il dĂ» faire un Ă©cart et failli renverser un vase posĂ© sur une Ă©tagĂšre Ă  cĂŽtĂ© de lui. Un objet venait de foncer droit sur lui, lancĂ© par la femme qui, normalement, aurait dĂ» ĂȘtre allongĂ©e en cet instant. Au lieu de cela, elle se trouvait lĂ  debout, au milieu de la piĂšce, l’air furieux et contrariĂ©. La piĂšce Ă©tait parsemĂ©e de divers objets, plus ou moins cassĂ©s. Pas de bris de verre, heureusement. Mais il semblerait avoir eu une scĂšne de combat ici
 Assez troublant. Roland se retourna vers la domestique, qui Ă©tait restĂ©e derriĂšre lui dans le Posez tout cela sur la commode ici et laissez nous je vous prie Margareth. »La petite domestique s’exĂ©cuta rapidement et quitta les lieux sans demander son reste. Dans un mĂȘme temps, Sydonnie avait prit la parole. Plus que ses mots, ce fut son expression qui le brisa, Ă  l’instant oĂč il posa son regard clair sur son visage. Elle semblait en proie Ă  une rĂ©elle tendresse. Il fut instantanĂ©ment attristĂ© par ce regard qui en disait long, ce regard qui l’avait dĂ©jĂ  touchĂ© Ă  plusieurs reprises. Il se rendait compte Ă  cet instant, qu’indĂ©niablement il l’aimait toujours, il ferait tout pour la protĂ©ger elle, avant tout. Il se dirigea alors vers elle, doucement. - J’espĂšre bien que tu ne me visais pas, je suis venu en paix. » Tenta-t-il de plaisanter, mĂȘme s’il en avait pas rĂ©ellement le cƓur. La prĂȘtresse m’a dit que ton Ă©tat s’amĂ©liorait un petit peu. Je me doute que tu manques d’activitĂ© physique, d’oĂč ton entraĂźnement au lancer de divers objets, je suppose ? Je n’en parlerai pas Ă  ma mĂšre, je pense qu’elle y tient un peu Ă  ses bibelots... » Il lui sourit, s’approchant davantage, esquissant un geste vers elle. Il prit sa main dans la sienne, caressa son visage de l’autre, en venant lentement dĂ©poser un baiser sur ses lĂšvres. MĂȘme si ça me rassure de te voir debout, j’aimerai en effet que tu retournes au lit, s’il te plaĂźt
 Ne joue pas avec ta santĂ©. Te perdre n’est vraiment pas quelque chose que j’envisage. » Il l’accompagna alors au lit, au moins pour l’asseoir, puis il reporta son regard vers la commode. Il s’en approcha afin de lui apporter les divers paquets. Deux sergents sont passĂ©s pour prendre de tes nouvelles, je n’ai pas retenu leur nom. Mais ils semblaient bien te connaĂźtre et apprĂ©cier tes qualitĂ©s. Ils ont dĂ©posĂ© cela pour toi. » Il lui dĂ©posa les diffĂ©rents paquets sur le lit. Et ton Ă©pĂ©e aussi, je l’ai rangĂ©e
 Ainsi que
 la mienne. Elle est vraiment magnifique et bien travaillĂ©e, l’idĂ©e me plaĂźt beaucoup, merci pour ça. »Il la laissait Ă©videmment rĂ©agir Ă  l’ensemble des informations et au contenu des divers paquets, lui laissant ce petit moment de dĂ©couverte, s’écartant un peu vers la fenĂȘtre. Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Sam 26 Oct 2019 - 1834 ◈ ◈ ◈Immobile, la noiraude dĂ©taillait celui qui s’approchait, avant de dĂ©tourner le regard pour suivre les mouvements de la domestique qui disparaissait Ă  son tour de la piĂšce. DisparaĂźtre, voilĂ  bien une chose qui traversait rĂ©guliĂšrement l’esprit embrumĂ© de la jeune femme, sans qu’elle n’ose vĂ©ritablement ni le formulĂ© auprĂšs de son mari, ni mĂȘme de sa prĂȘtresse. Affaiblie, Ă©puisĂ©e, la dĂ©sormais de RivefiĂšre ne semblait pas rĂ©ellement comment se positionner ni se comporter auprĂšs de Roland, de cette demeure et de ce nouveau titre. PropulsĂ© par blessure, mise en Ă©chec et mat par les dieux eux-mĂȘmes avait-elle la dĂ©sagrĂ©able sensation qu’ils se jouaient tous d’elle, s’amusaient-ils comme ils pourraient le faire avec une poupĂ©e de chiffons, un pantin fait de bois. Le soupir qui avait fini par s’échapper de ses lĂšvres devait en dire long, tout comme cette excuse sincĂšre, celle qui Ă©voquait le fait qu’elle ne voulait aucunement le blesser, le toucher. Il Ă©tait lĂ , alors que derniĂšrement son absence Ă©tait plus soulignable que sa prĂ©sence, lui en voulait-elle sans aucun doute pour ça Si la prĂȘtresse le dit » il Ă©tait juste devant elle, Sydonnie semblait le redĂ©couvrir, comme pour la premiĂšre fois avec cette Ă©trange Ă©motion, cette Ă©trange sensation Tu m’excuseras auprĂšs de ta mĂšre je ferais rempla
 » elle n’en ferait rien, c’était lui dĂ©sormais, lui qui gĂ©rait l’ensemble de ses biens Si tu le permets, Ă©videmment. » Docile, voilĂ  bien une chose dont la noiraude n’était pas habituĂ©e, voilĂ  bien une chose qui devait encore justifier ses Ă©tats d’ñme, cette difficultĂ© d’adaptation. Convaincue qu’elle allait mourir, en avait elle-mĂȘme presque fini par se satisfaire avant de devoir faire face Ă  sa survie. Les dieux avaient un drĂŽle d’humour, oui, qui ne semblait dĂ©finitivement pas partager par la dĂ©sormais comtesse. Reprenant quelques couleurs, l’ensemble avait semblĂ© disparaĂźtre alors qu’un contact chaud se faisait sur sa main, puis sur ses lĂšvres, alors qu’un simple geste de tendresse sembla lui faire oublier tout le reste. Son cƓur, son esprit avaient fait silence, le temps de l’échange aussi furtif pouvait-il ĂȘtre. Signe, confirmation que Roland de RivefiĂšre Ă©tait bien trop important dans sa vie, Ă©tait-elle devenue sans aucun doute, dĂ©pendante Ă  cet homme qui ne devait pas le rĂ©aliser. - Je pensais que tu me fuyais
 » un murmure, un aveu, sans qu’elle ne comprenne rĂ©ellement la raison Je ne t’en veux pas, je comprends
 voir son Ă©pouse dans un mauvais Ă©tat
 » en rĂ©alitĂ©, Sydonnie lui en voulait pour son absence, tout en l’acceptant et le comprenant Je sais que tu es occupĂ©. » Oui, elle savait. Jamais l’idĂ©e d’une autre femme ne lui avait traversĂ© l’esprit, Sydonnie n’était dĂ©finitivement pas Ă©pouse jalouse, bien au contraire, avait-elle promis de lui faire confiance, promesse qu’elle respectait avec application. Nouveau soupir, alors qu’elle accepte de retourner s’installer au bord du lit, alors que ses prunelles avisent avec cette inquiĂ©tude nouvelle son mari. La dame semble avoir besoin de rĂ©ponse, sans parvenir Ă  formuler les questions sans oser le questionner sur la vĂ©racitĂ© de ses souvenirs, des discussions. Il s’était Ă©loignĂ©, sans qu’elle ne cherche Ă  le retenir, avisant simplement les mouvements avec une curiositĂ© mĂȘlĂ©e Ă  de l’incomprĂ©hension, aucun paquet ne fut ouvert, simplement dĂ©placĂ© et dĂ©posĂ© Ă  cĂŽtĂ© d’elle. Un instant son visage exprima cette confusion Ă©trange alors qu’il Ă©voquait son Ă©pĂ©e, aurait-elle apprĂ©ciĂ© sans aucun doute l’avoir auprĂšs d’elle, la regarder, ressentir l’illusion d’ĂȘtre encore en mesure de l’utiliser. L’évocation de son cadeau lui tira une grimace, elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© que cela se dĂ©roule autrement, ĂȘtre en mesure de lui offrir, pouvoir aviser sa surprise, son plaisir ou non plaisir
 Elle eut de nouveau la sensation qu’on le lui avait retirĂ©, privĂ© de ce droit et ce ne fut qu’un fin sourire un peu forcĂ© qui se dĂ©clara comme unique rĂ©ponse. À peine revenu que le comte s’éloignait dĂ©jĂ , laissant cette Ă©pouse seule sur son lit, avec sa fatigue et ses multitudes de questions. Ses lĂšvres avaient fini par s’entrouvrir, avant de se refermer dans cette rĂ©signation dĂ©sagrĂ©able. Attrapant un paquet, elle eut un dĂ©but de courage et d’envie de l’ouvrir, avant de l’abandonner de nouveau sur le bas-cĂŽtĂ©, avant de se glisser sur le lit, dos contre le lit, les yeux rivĂ©s vers un plafond dont elle connaissait par cƓur la moindre imperfection. - Si tu ne l’aimes pas
 » petit pincement au cƓur Tu peux l’offrir en don au temple, ou Ă  la milice
 Cela sera utile » dĂ©tournait-elle la conversation, sans oser affronter directement la future tempĂȘte Je ne m’en offusquerai pas, je ne m’offusquerai pas non plus de ton absence si c’est ce que tu dĂ©cides, je sais que tu es
 occupĂ©. »Elle se rĂ©pĂ©tait, oui, mais parce qu’elle se refusait de rentrer en conflit et semblait pour la premiĂšre fois ĂȘtre dans la capacitĂ© de le rassurer, d’ĂȘtre celle qui Ă©tait forte, non, Ă  son tour la noiraude avait besoin qu’on prenne le relais, sans le demander, sans forcĂ©ment le montrer. Avait-elle la sensation d’ĂȘtre une miette parmi un tas de poussiĂšre, tout juste bonne Ă  ĂȘtre soufflĂ©e par le vent. Ce fut finalement cette Ă©trange constatation qui l’obligea Ă  sortir de cette rĂ©serve, toujours allongĂ©e sur le dos, les yeux se fixant dans la continuitĂ© de son regard sur le plafond. - J’aimerai sortir Roland, j’étouffe ici
 Cette chambre n’est pas la mienne, je voudrais ĂȘtre dans notre chambre
 » ou rentrer chez elle, dans sa maison N’était-ce pas nos vƓux
 J’ai l’impression qu’ils sont si loin dĂ©sormais
 sommes-nous amenĂ©s Ă  nous comporter comme des Ă©trangers ? » et puis elle osa, elle osa sans rĂ©ellement le faire Je sais que tu ne pourras pas me pardonner, suis-je sans aucun doute indigne des Trois, de toi, sans quoi auraient-ils pu au moins m’accueillir dans leur royaume, cela aurait sans aucun doute Ă©tĂ© plus simple pour toi. » C’était tellement dur, mais tellement sincĂšre qu’elle dĂ» faire des pauses pour terminer entiĂšrement ses phrases Tu es mon mari, j’ai choisi de t’épouser, je t’ai choisi
 Et
 » elle ne le regrettait pas une seule seconde, un seul instant Tu es la personne la plus prĂ©cieuse Ă  mes yeux, je me suis engagĂ©e et je n’ai jamais dĂ©rogĂ© Ă  notre engagement depuis que nous sommes ensemble
 »Cela ne la dĂ©douanait pas du reste, Sydonnie le savait, Ă©tait-ce moins douloureux de le formuler comme ça, d’espĂ©rer que tout n’était pas brisĂ©, terminĂ©, balayĂ©. Silencieuse, aurait-elle pu se relever, venir chercher un peu de tendresse, mais cette crainte grandissante d’ĂȘtre repoussĂ© avait raison de la totalitĂ© de son ambition, sa flamme avait fini par s’éteindre, ne restait-il que cette colĂšre, cette incomprĂ©hension, cette rĂ©signation. - Je comprends » conclut-elle finalement la voix nouĂ©e par un chagrin qu’elle ne s’autorisait pas Ă  ressentir, exprimer C’est toi le dĂ©cisionnaire de toute façon » souffla-t-elle Si mon Ă©tat s’amĂ©liore je ne te ferai pas ombrage dans tes dĂ©cisions, laisse-moi juste au moins sortir un peu, je me ferais accompagner par la personne de ton choix
 » elle avait fini par fermer les yeux Je ne suis pas certaine des compĂ©tences de notre prĂȘtresse
 Elle dit que mon Ă©tat s’amĂ©liore, mais
 j’ai toujours des nausĂ©es, des douleurs et des nouvelles qui apparaissent
 J’ai du mal avec des odeurs que j’apprĂ©ciais pourtant
 Ne voudrais-tu pas faire venir un autre guĂ©risseur, juste au cas oĂč ? »◈ ◈ ◈ Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Mar 5 Nov 2019 - 1504 Faire remplacer les objets cassĂ©s, mĂȘme la mĂšre RivefiĂšre s’en moquait sans doute Ă  prĂ©sent. Les choses n’avaient plus la mĂȘme valeur, mĂȘme les nobles en devenaient beaucoup moins matĂ©rialistes. La veuve avait perdu son Ă©poux, la vie Ă©tait devenue bien triste pour elle aussi. Il fit un geste, faisant comprendre Ă  Sydonnie que tout cela n’avait plus vraiment d’importance. Ce qui l’inquiĂ©tait davantage concernant sa mĂšre, c’était qu’il la voyait dĂ©pĂ©rir de jour en jour, ne sachant pas quoi faire pour changer cela. Elle semblait se laisser mourir aussi, n’ayant plus de goĂ»t Ă  la vie, dĂ©jĂ  en oubliant presque celle qu’elle Ă©tait auparavant, puis en perdant une part d’elle mĂȘme, avec le dĂ©cĂšs du pĂšre de RivefiĂšre. Elle restait lĂ  pour ses enfants, en n’étant plus que l’ombre d’elle-mĂȘme. Voir sa mĂšre dĂ©pĂ©rir Ă  ce point, se sentir impuissant Ă©tait douloureux pour Roland. Et ce, mĂȘme s’il n’avait pas rĂ©ellement eu d’affection dans son enfance, qu’elle Ă©tait bien trop occupĂ©e avec ses affaires et son rĂŽle. Son titre et son apparence avaient toujours comptĂ© plus que tout, quitte Ă  cacher les sentiments, les Ă©motions et tout ce qui rendait une personne humaine et intĂ©ressante. Le blond aux yeux clairs avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© ainsi, en apprenant Ă  ne jamais montrer ce qu’il ressentait, Ă  devenir un homme trĂšs tĂŽt, Ă  s’occuper d’affaires d’adultes qui ne le concernaient pas. Il avait appris Ă  se forger cette image d’homme fort et impassible. Depuis plusieurs mois, l’image s’était brisĂ©e, entraĂźnant presque sa chute. Il ne savait pas quoi faire de ce trop plein d’émotions, il ne savait pas les gĂ©rer, il avait des problĂšmes avec les relations humaines et ne comprenait pas toujours les choses de la bonne façon. Pourtant, Ă  ce stade, il ne rĂ©ussissait pas Ă  en vouloir trop Ă  ses gĂ©niteurs. Son pĂšre n’était plus lĂ , il garderait nĂ©anmoins un profond respect pour l’homme qu’il Ă©tait, il a su tout de mĂȘme garder sa famille Ă  l’abri. Et sa mĂšre, il l’aimait Ă©videmment et ne voulait pas la perdre Ă  son comme la brune en face de lui, qui Ă©tait devenue son Ă©pouse. Comme il le lui avait dit, la perdre n’était pas quelque chose d’envisageable. Il avait besoin d’elle Ă  ses cĂŽtĂ©s, de son soutien, de son appui. Il resterait fort, pour elle, il essaierait. Il lui en avait fait la promesse. Mais pourquoi avait-il l’impression qu’elle tentait de lui dire adieu, pourquoi avait-elle Ă  ce point envie de renoncer Ă  la vie, ne croyait-elle pas en un avenir possible ? Un avenir heureux, c’était difficile de l’imaginer, mais au moins essayer, faire en sorte que ce soit rĂ©alisable, ne pas renoncer Ă  la vie. Elle acceptait de se poser sur le lit, simplement elle ne touchait pas aux paquets qui avait Ă©tĂ© apportĂ©s pour elle. La sergente semblait pensive, troublĂ©e. Il se doutait bien qu’il Ă©tait difficile pour elle de rester au repos, mais il Ă©tait loin d’imaginer qu’elle lui en voulait rĂ©ellement. Il avait essayĂ© de faire au mieux, de la protĂ©ger, de la tenir Ă  l’écart. L’écart de quoi, l’écart de qui ? De son mĂ©tier ? De Serena mĂȘme ? Peut ĂȘtre bien. Il avait Ă©tĂ© vexĂ©, il ne savait pas trĂšs bien comment rĂ©agir Ă  cela, peut ĂȘtre avait-il inconsciemment envie de la punir, en la retenant presque en otage ici, sans venir la voir. Lui laisser le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  ses actes. C’était peut ĂȘtre un peu cruel dit comme cela, mais non forcĂ©ment prĂ©mĂ©ditĂ©. Il se laissait du temps et lui en laissait aussi. La rancƓur d’un homme Ă©tait difficilement palpable, sa rĂ©action assez alĂ©atoire et imprĂ©visible. Il avait des raisons lui aussi de lui en vouloir, mais il prĂ©fĂ©rait rĂ©agir Ă  sa maniĂšre, en fuyant simplement. Ce qui expliquait son absence de ces derniers jours, alors qu’il aurait dĂ» ĂȘtre Ă  son chevet, plutĂŽt que de laisser la prĂȘtresse et sa propre mĂšre s’occuper d’elle. D’ailleurs, Ă  deux reprises, Sydonnie lui fit remarquer qu’il devait ĂȘtre occupĂ©. Il commençait Ă  connaĂźtre ses reproches, Ă  les visualiser, dissimulĂ©s dans ses paroles. Oui, elle Ă©tait contrariĂ©e et lui en voulait pour son absence. - Ton cadeau me plaĂźt beaucoup, ne dis pas de bĂȘtises. Et je suis lĂ  maintenant. »Elle Ă©tait allongĂ©e, il se rapprocha alors du lit, devant s’y asseoir prĂšs d’elle. La laissant dire ce qu’elle avait sur le cƓur. Cependant, il l’écoutait, mais il ne comprenait pas oĂč elle voulait en venir exactement. Elle parlait de leurs vƓux de mariage, de leur engagement l’un Ă  l’autre. Est-ce qu’elle prenait son absence pour une volontĂ© de sa part de la quitter, de mettre des barriĂšres entre eux ? Il vint alors s’allonger Ă  son tour, Ă  cĂŽtĂ© d’elle, prenant sa main dans la sienne. - J’avais juste besoin d’y voir un peu plus clair, c’est difficile pour moi de te voir dans cet Ă©tat, je ne peux pas te le cacher. Puis, oui tout ça a beaucoup pesĂ© dans ma tĂȘte. » Dans ce ça’, il englobait beaucoup de choses, son Ă©tat de santĂ© Ă  elle, celle de sa mĂšre, de Serena, l’histoire avec Serena, cette invasion et ce qu’il avait fait, la mort de son pĂšre et tant d’autres choses encore. Cela formait un tout, une explosion, un besoin de faire le vide, pour ne se concentrer que sur le principal. Puis, je suis revenu, comme dit, je suis lĂ  maintenant. Je n’ai pas l’intention de partir, de te quitter. »Puis cette phrase finale vint le chambouler Ă  nouveau, ce malaise qu’elle ressentait, bien sĂ»r, il savait maintenant d’oĂč cela venait. Il se devait de lui dire. - Je comprends parfaitement que tu aies envie de sortir, nous irons ensemble, j’y tiens. Je veux ĂȘtre lĂ  pour toi, pour nous. Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi. » Il lui sourit, comprendrait-elle sa sincĂ©ritĂ©, son besoin de prĂ©sence, cette envie de la rassurer. Ils avaient encore des Ă©preuves Ă  traverser, mais il ne la laisserait pas seule pour le faire. Je sais que je ne suis pas non plus l’époux parfait, j’ai mes dĂ©fauts, je ne rĂ©agis pas toujours de la meilleure des maniĂšres. Je t’aime peut ĂȘtre d’une façon imparfaite, mais c’est ma maniĂšre Ă  moi de le faire. » Il passa la main sur le visage de la brune, venant parcourir d’un doigt son nez, le faisant glisser doucement vers ses lĂšvres. Puis vint l’embrasser de nouveau, appuyant plus longuement le baiser cette fois. Enfin, en rompant ce contact, rouvrant les yeux, il se releva quelque peu sur le lit, se tenant plus droit, appuyĂ© contre l’oreiller. Il ne lui faisait plus totalement face, mais restait attentif Ă  sa rĂ©action. La prĂȘtresse est une trĂšs bonne soigneuse, elle a toute ma confiance. Ce qui explique tes nausĂ©es, tes malaises, c’est
 parce que tu es enceinte. Tu attends un enfant Sydonnie, notre enfant. »L’annonce avait peut ĂȘtre Ă©tĂ© un peu directe, mais il n’y avait pas mille façons de le dire. Il Ă©tait prĂšs d’elle, il pouvait l’aider Ă  encaisser le choc que cela pourrait ĂȘtre pour elle. Il espĂ©rait tout de mĂȘme que ça l’a rende un peu heureuse, qu’elle ne se braque pas. C’était un cadeau des Trois, signe qu’ils avaient encore foi en eux, en leur couple et leur offrait la possibilitĂ© de devenir une famille. Est-ce qu’elle se sentait prĂȘte pour cela ? Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Jeu 7 Nov 2019 - 2219 ◈ ◈ ◈Maintenant. Le mot avait dĂ» se rĂ©pĂ©ter dans son esprit, comme une boucle d’incomprĂ©hension, comme un poignard qui s’enfonçait dans une plaie pour mieux en ressortir et y repĂ©nĂ©trer par la suite. AllongĂ©e, la sergente s’immobilise dans le moindre de ses mouvements, se concentrant sur une respiration qui reste douloureuse, sifflante, presque dĂ©rangeante. Le bruit du plancher grinçant sous le poids du comte ne semble pas l’affecter, tout du moins suscitĂ© suffisamment d’intĂ©rĂȘt pour la faire se redresser. Les yeux de celle qui est devenue comtesse reste fermĂ©s, les Ă©motions la submergeant Ă©tant un peu trop puissante, incomprĂ©hensible pour lui permettre de conserver son impassibilitĂ© habituelle, prĂ©fĂ©rait-elle comme bien souvent la fuite. Ses lĂšvres s’étaient entrouvertes pour permettre une inspiration bruyante, alors que la silhouette masculine se retrouvait Ă  ses cĂŽtĂ©s, que le corps d’homme s’allongeait si proche de son propre corps. Un Ɠil seulement avait fini par s’ouvrir, afin de dĂ©taillant celui qui venait d’entrelacer ses doigts dans les siens, son cƓur s’était inĂ©vitablement mis Ă  battre plus fort, espĂ©rant que cette conversation qu’elle redoutait autant qu’elle Ă©tait nĂ©cessaire n’arrive vraiment. Maintenant. Oui, ce mot Ă©tait cruel, comme si elle pouvait effacer l’absence, comme s’il pouvait provoquer le pardon. Je suis fidĂšle maintenant, est-ce que ça signifiait qu’avant, l’erreur n’avait pas de valeur ? Je suis lĂ  maintenant. Oui, maintenant. Serrant doucement sa main dans la sienne, conservant cette incertitude et de marche sur une corde raide suspendue dans le vide, l’ancienne d’Algrange ne savait trop quoi, dire, formuler sans avoir cette crainte au ventre de ne pas choisir les bons mots et de provoquer une nouvelle tempĂȘte. Attentive, Sydonnie ne pouvait qu’entendre, traduire ce qui lui semblait ĂȘtre Ă  la fois une perche de secours et une pelle pour creuser son propre trou, se mordant l’intĂ©rieur de la joue, elle sentit une nouvelle fois son ventre former un nƓud, alors qu’une nouvelle nausĂ©e menaçait dĂ©jĂ  de poindre. Sa derniĂšre phrase provoqua une vague de soulagement, si intense, qu’elle avait fini par rouvrir les yeux pour le dĂ©tailler lui, cet homme qu’elle avait choisi d’épouser, celui qui lui avait passĂ© la corde au cou et inversement. - Ce n’était pas Ă©vident derniĂšrement
 » souffla-t-elle sans rĂ©ellement oser, sans aller jusqu’au bout Mais nous allons, reconstruire, ensemble, essayer, n’est-ce pas ? La comtesse, comment
 comment elle avance ? »Sa main encercle davantage la sienne, ses doigts remontent le long de son avant-bras, alors qu’elle s’est mise sur le cĂŽtĂ©, pour mieux l’aviser, le regarder. Doucement, elle s’approche, tout en conservant cette distance imaginaire, ce mur qui semble encore prĂ©sent malgrĂ© les efforts mutuels du couple. Ses lĂšvres se pincent alors qu’elle perçoit la paume de sa main sur sa joue, sa chaleur, ses paroles ne peuvent que la toucher, lui tirer ce sourire tendre, doux, amoureux. Naturellement les Ă©paules de la noiraude se roulent, se haussent puis retombent ou plutĂŽt frotte le tissu qui se trouve sous elle. Sortir, elle en rĂȘve dĂ©sormais, mĂȘme si ce n’est que pour ressentir un peu de chaleur, ou de fraĂźcheur, du vent et de la pluie. - Cela me ferait plaisir, oui, j’aimerais voir de mes propres yeux comment tout ça Ă©volue, pourrais-tu me raconter ? Comment vas Marbrume Roland, comment va notre citĂ© ? » Elle aurait pu lui demander, comme ils allaient eux, si ce vide, ce gouffre qu’elle percevait finirait par se rĂ©sorber. Pour autant sa bouche Ă©tait venue capturer la sienne, chastement, tout en douceur. Ce fut tout, avant qu’une nouvelle sĂ©paration s’installe qu’il reste contre son oreiller rempli de plumes, pas complĂštement vers elle, pas complĂštement dos Ă  elle. Si l’hĂ©sitation de se redresser avait du poindre, si un mouvement physique allant dans ce sens avait dĂ» se faire voir, tout fut rapidement anĂ©anti, absolument du tout, envolĂ©, balayĂ©, submergĂ© par un seul mot aussi irrĂ©aliste qu’indĂ©finissable. Enceinte. La crispation Ă©tait rĂ©elle alors qu’elle repoussait l’idĂ©e sans aucune hĂ©sitation. Comment pourrait-elle ĂȘtre enceinte, elle qui ne l’avait Ă©tĂ© jusque-lĂ , elle dont la mĂšre avait eu tant de difficultĂ© Ă  avoir une fille, elle qui faisait partie de ceux maudits par Serus lui-mĂȘme dans l’art de la procrĂ©ation. Enceinte. Ce fut d’abord un rire, alternant entre humour sincĂšre et angoisse nerveuse parfaitement dissimulĂ©e. Enceinte. Comment une sergente pourrait l’ĂȘtre, comment une femme passant la plupart de son temps une lame Ă  la main pourrait l’ĂȘtre. Comment Ă©tait-ce possible ?! Enceinte. L’écho se faisait de plus en plus violent, de plus en plus Ă©touffant, elle suffoquait sans mĂȘme en avoir conscience. Ce n’était pas possible, pas envisageable, c’était trop tĂŽt simplement. Sa main avait abandonnĂ© la proximitĂ© de la silhouette de son mari, sa peau c’était mis Ă  perler de sueur ou bien avait-elle la sensation d’avoir soudainement excessivement chaud. Le mariage Ă©tait encore si rĂ©cent, si
 Son regard fixait ce plafond, vibrant, scrutant, se mouvant au grĂšs de rĂ©flexions qu’elle ne formulait pas oralement. Il se trompait, il se trompait c’était une Ă©vidence et cherchait Ă  se raccrocher Ă  un espoir qu’elle n’était pas en mesure de lui offrir. Comment un enfant aurait-il pu survivre Ă  l’attaque qu’elle avait essuyĂ©e ? Comment le monstre aux mains recouvertes de sang pouvait-elle porter la vie ? - Roland, je viens de manquer de rejoindre le royaume des Trois » fit-elle pragmatique en se redressant dans une lenteur qui ne lui ressemblait pas Comment veux-tu, comment veux-tu qu’un enfant survive Ă  ce qui a manquĂ© de me faire succomber, comment
 Comment veux-tu que je sois enceinte ? » et si c’était le cas, comment allait ĂȘtre l’enfant, lui qui avait dĂ©jĂ  tant subit, sa blessure provoquerait-elle une contamination
 ses sourcils se froncĂšrent, alors que sa respiration s’accĂ©lĂ©rait dĂ©jĂ  Ce n’est pas possible tu entends, ce n’est pas possible, nous n’avons pas beaucoup et
 nous sommes mariĂ©s depuis peu
 et tu es occupĂ© et je suis occupĂ© et ce royaume ce royaume se meurt et
. Ce n’est pas possible. »Ce n’était pas possible, c’était comme manquer soudainement d’art, comme ĂȘtre proche d’un feu brĂ»lant, comme se noyer en pleine mer. Elle s’était redressĂ©e entiĂšrement fixant ce vide, ce mur avec une incomprĂ©hension poignante, avec un refus, une impossibilitĂ© de croire, d’accepter. Tout semblait se mĂ©langer dans son esprit, inquiĂ©tude, rĂ©alitĂ©, refus, espoir et perdition. Puis cet Ă©trange sentiment de peur, de peur si profonde, si dĂ©routante, si grandissante. Puis cette question, pourquoi le savait-il ? Comment le savait-il ? Se trompait-il ? - Je sais, je sais Roland que c’est ce que tu attends
 ce dont tu as besoin, mais je doute que Serus se montre si gĂ©nĂ©reux aussi rapidement, je ne veux pas que tu sois déçu, nous avons dĂ©jà
 tant de choses Ă  surmonter
 Roland, ce n’est pas.. Regarde-moi, mon Ă©tat, mon ventre est plat, rempli de cicatrice
. » ◈ ◈ ◈ Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Lun 11 Nov 2019 - 2121 Il se doutait que les jours prĂ©cĂ©dents n’avaient pas Ă©tĂ© Ă©vidents pour elle. La difficultĂ© de ressentir cette douleur, cette blessure et ce repos forcĂ©, dur Ă  accepter pour elle qui Ă©tait toujours trĂšs active. Il le comprenait trĂšs bien. Puis, elle Ă©tait aussi restĂ©e dans cette incomprĂ©hension, devant subir l’indiffĂ©rence de son mari. Alors qu’il n’en Ă©tait rien, ce n’était pas de l’indiffĂ©rence. Il avait eu ce besoin d’air, cette envie Ă©goĂŻste de prendre un peu de temps pour lui, pour rĂ©flĂ©chir. Il l’avait dĂ©jĂ  fait dans le passĂ©, et cette maladresse avait dĂ©jĂ  bien failli causer la fin de leur couple. Il n’avait, semblerait-il, pas vraiment compris la leçon. DorĂ©navant, les choses Ă©taient complĂštement diffĂ©rentes. Ils n’étaient plus un jeune couple qui se tournait autour et surmontait mal les difficultĂ©s, quitte Ă  tout envoyer valser. Non, ils Ă©taient devenus mari et femme devant les Trois. Il fallait rĂ©apprendre Ă  communiquer, Ă  se faire confiance, Ă  avancer l’un avec l’autre, surtout pas l’un envers l’autre. Sur ce point, ils se rejoignaient tout Ă  fait. - Oui, c’est effectivement dans mes projets. » lui rĂ©pondit-il, d’une voix douce et rassurante. Il avait ce dĂ©sir d’avancer malgrĂ© tout, malgrĂ© les Ă©preuves. MĂȘme si les choses sont quelque peu diffĂ©rentes, parce que je me sens diffĂ©rent, pas Ă  cause de toi. Mais
 Ă  cause de tout ça, tu sais
 » Cette invasion et tout ce qu’elle a causĂ©. Pour la comtesse, c’est pareil, j’ai l’impression qu’elle ne se remettra pas de la mort de mon pĂšre. J’ai beaucoup de mal Ă  la voir dans cet Ă©tat, je ne la reconnais pas
 Comme je ne me reconnais pas. »Il souffla cette derniĂšre phrase d’une voix trĂšs basse, lĂ  n’était pas le sujet, ce n’était pas de lui dont il Ă©tait question. Puis de toute façon, il n’avait pas envie de s’étendre maintenant sur le sujet. Il avait envie d’ĂȘtre lĂ  pour elle, comme il l’avait dit, de s’occuper de son Ă©pouse, comme il aurait dĂ» le faire dĂ©jĂ , sans la laisser durant plusieurs jours. Il espĂ©rait qu’elle lui pardonnerait son manque d’attention. Ce n’était plus seulement de la maladresse, comme par le passĂ©. Cette fois, il en avait Ă©tĂ© conscient, de cette absence. Il ne rĂ©pondit pas tout de suite Ă  ses interrogations concernant la citĂ©. Il avait son idĂ©e en tĂȘte et l’inquiĂ©ter face au drame qu’était devenue cette partie close du goulot n’en faisait pas partie pour l’instant. Il rompit ce silence par ce baiser qu’il dĂ©posa lentement sur ses lĂšvres. Il aimait la façon qu’elle avait eu de le regarder, de lui sourire. Il sentit Ă  cet instant que la flamme n’était pas Ă©teinte entre eux, qu’il y avait toujours de l’espoir pour leur couple. Que pas Ă  pas, peut ĂȘtre, ils sauraient reprendre le cours de leur vie, ensemble. Il Ă©tait parfois Ă©trange que deux ĂȘtres continuent d’ĂȘtre liĂ©s l’un Ă  l’autre, alors que tout ou presque, semble vouloir les sĂ©parer. Les personnes, les actes, la mort elle-mĂȘme. Mais ils avaient pour l’instant tout surpassĂ©, il ne fallait pas laisser tomber maintenant, ne pas lĂącher. Leur amour Ă©tait encore prĂ©sent, dans cette Ă©tincelle dans leurs yeux, dans ces battements de cƓur s’ rĂ©vĂ©lation que le blond venait de faire Ă  son Ă©pouse la fit avoir un rire, qu’il jugea nerveux. MĂȘme s’il espĂ©rait secrĂštement une rĂ©action de joie sincĂšre, il savait pertinemment au fond de lui que ce ne serait pas le cas. Il connaissait Sydonnie, il se doutait que cette perspective n’allait pas la rĂ©jouir de prime abord. Surtout, dans l’état actuel des choses. Mais peut ĂȘtre, avec le temps et l’acceptation, elle prendrait la nouvelle beaucoup mieux, il l’espĂ©rait en tout cas. Pour l’heure, il l’observait se relever, il observait sa rĂ©action, son ressenti. Il s’était lui aussi quelque peu relevĂ©, n’ayant plus la tĂȘte qui reposait sur l’oreiller. Il se tenait assis sur le lit. - Notre royaume ne se meurt pas. Enfin
 Les choses vont mal, je ne peux pas dire le contraire
 Mais il y a encore de l’espoir. La preuve, les Dieux ne sont pas contre nous. Cet enfant est un cadeau de la part de Serus, j’en suis convaincu. »Il essayait de la rassurer, en mĂȘme temps que lui. Bien sĂ»r que tout cela le faisait Ă©normĂ©ment cogiter aussi. La peur d’élever un enfant dans ce monde apocalyptique, la peur qu’il leur soit arrachĂ© Ă  quelques jours de vie, si bien sĂ»r la grossesse parvient jusqu’à son terme. Tant de questions qui resteraient sans rĂ©ponse, pour le moment. - C’est aussi une immense incertitude pour moi. Mais les Dieux ne nous auraient pas offert le privilĂšge de crĂ©er la vie, s’ils nous en jugeaient pas dignes. Je crois en toi et je crois encore en nous. J’imagine que ça ne sera pas facile pour toi. Mais tu n’es pas seule. »Il se releva un instant, ne sachant pas rĂ©ellement de quoi elle avait besoin, de temps pour accepter ? Lui le savait dĂ©jĂ  depuis qu’elle Ă©tait au temple, il avait eu plusieurs jours pour accepter et se faire Ă  l’idĂ©e. Cet enfant qu’il avait tant dĂ©sirĂ©, il Ă©tait Ă  quelques mois de faire enfin sa connaissance, de devenir pĂšre. Oui, il le voulait, plus que tout maintenant. Transmettre sa connaissance et son nom Ă  sa descendance, en faire trĂšs certainement le nouvel hĂ©ritier de la famille. Cela lui tenait Ă  cƓur, savoir qu’il laisserait une trace de son passage sur le royaume et la pĂ©rennitĂ© de sa lignĂ©e. Cet Ă©tat de fait Ă©tait encore plus parlant Ă  prĂ©sent que son pĂšre n’était plus de ce monde. - J’imagine que ton ventre est encore plat parce que c’est encore rĂ©cent. Mais la prĂȘtresse a Ă©tĂ© formelle. Peut ĂȘtre aussi ceci explique qu’elle Ă©tait tant aux petits soins pour toi, outre le fait qu’elle t’apprĂ©cie. »Il se rapprocha d’elle, ne souhaitant plus rĂ©tablir cette distance qu’il avait causĂ©. Il a dit qu’il serait lĂ , il n’était pas le temps de fuir. La citĂ© a Ă©tĂ© fort endommagĂ©e, il y a beaucoup Ă  reconstruire. Et pas seulement niveau matĂ©riel. Attaquer derriĂšre les remparts de la ville, c’était un gros coup
 La population est touchĂ©e. Mais comme toujours, elle saura se relever, grĂące Ă  l’entraide, au soutien, aux soins. Ce n’est pas la premiĂšre bataille qu’on perd, tu le sais aussi bien que moi. Mais l’humanitĂ© n’a pas dit son dernier mot. » Il vint alors poser doucement la main sur son ventre, qu’il mit Ă  nu au prĂ©alable. Il caressa sa peau, ce ventre contenait dĂ©sormais une autre petite vie, malgrĂ© le mal, malgrĂ© comme elle le disait, les cicatrices qui le recouvraient. Tu en es bien la preuve. Je pense que c’est la meilleure chose qui pouvait nous arriver, qui nous soudera. Acceptes-tu toi aussi d’y croire avec moi ? » Il plongea son regard bleutĂ© dans celui de sa femme, il reflĂ©tait un espoir et une envie sincĂšre. Mais il n’y parviendrait pas seul. Il fallait qu’elle accepte. Ta vie aussi, forcĂ©ment, va en ĂȘtre impactĂ©e. Je parle surtout de ton travail. Tu sais, je ne veux pas ĂȘtre cet Ă©poux trop possessif et t’interdisant tout un tas de choses. Je ne t’empĂȘcherai pas de retourner Ă  la caserne. Mais j’insiste sur le fait qu’il est pour l’heure beaucoup trop tĂŽt pour le faire, tu n’es pas encore complĂštement guĂ©rie. Puis, il faudra bien Ă©videmment freiner le rythme, ne pas prendre de risques inconsidĂ©rĂ©s et... » Il s’emballait, il prenait dĂ©jĂ  ses responsabilitĂ©s Ă  cƓur. Il Ă©tait protecteur aprĂšs tout, c’était dans son tempĂ©rament. Enfin, on verra, on avisera, ensemble. Tu ressentiras certainement les choses au fur et Ă  mesure de l’avancĂ©e
 Tu sauras certainement mieux que moi quoi faire. » Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum

Ilsnous ont quittés. Un grand salut à tous et une pensée émue pour nos camarades qui ne sont plus là. C'est avec émotion que 5. christophe VOISINET Le 05/02/2015. merci pour ce superbe site qui nous rappelle cette formidable expérience que fût l'escadron de marche. 6. LORRE Hubert Le 10/12/2014. Superbe initiative d'avoir réalisé ce site. Merci à toi A.E de faire

Salut Ă  tous, notre site d'apprentissage du français, vous propose aujourd'hui quelques textes pour rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e, nous vous proposons dans cet article des exemples d'expressions et de rĂ©dactions qui vont vous aider Ă  rĂ©diger un texte touchant pour rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Nous vous prĂ©sentons des textes bien choisis Ă  utiliser pour exprimer son amour et sa tristesse envers une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Texte pour rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e - Exemple n°1 Tu Ă©tais un homme d’un genre bien Ă  toi et ta chaleureuse prĂ©sence donnait un sens Ă  ma vie. Tu Ă©tais mon ami, tu Ă©tais mon amour, bien plus, tu Ă©tais mon mari. Pour tout ceci, je te dis merci. MĂȘme aprĂšs 
.. ans d’absence, jamais je n’oublierai tous les bons moments que nous avons passĂ©s ensemble, car le vide que tu as laissĂ© ne sera jamais Je ne cesserai de t’aimer, car je sais qu’un jour nous serons Ă  nouveau rĂ©unis; cette fois ce sera pour l’éternitĂ©. ➄ Texte pour rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e exemple n°2 " Lorsque j’ai appris le dĂ©cĂšs de Feu mon MaĂźtre le Professeur ..........., l’émotion m’a envahie tellement tant de souvenirs m’ont liĂ©e Ă  ce vĂ©nĂ©rable monument de l'enseignement du français. Je l’ai vu pour la premiĂšre fois dans son bureau. Il m’a reçue gentiment en tant que enseignante stagiaire. Il incarnait en sa personne la simplicitĂ© du grand et la sagesse du maĂźtre. Il m’avait marquĂ©e comme tant d’autres, par son enseignement instructif et sĂ©duisant. Le professeur ........... Ă©tait et reste dans la rĂ©tine de notre mĂ©moire." Texte pour personne dĂ©cĂ©dĂ©e - Exemple n°3 VoilĂ  dĂ©jĂ  
.. ans que tu nous as quittĂ©s pour un monde d’amour et de paix. Et depuis ton dĂ©part, nous avons tous rĂ©alisĂ© combien nous pouvions t’aimer. Chaque jour tu occupes une place de choix dans nos coeurs. Avec ce regret, celui de ne pas t’avoir dit assez souvent "Papa,je t’aime”, nous savons qu'un jour nous aurons tous la chance de nous reprendre... et peut-ĂȘtre de te connaĂźtre un peu mieux. D'ici lĂ , veille sur nous tous et n'oublie pas de nous prĂ©parer notre place ! Nous t’embrassons trĂšs fort. Texte pour personne dĂ©cĂ©dĂ©e - Exemple n°4 Adieu Je viens te dire adieu, toi que j’aimais Je viens te remettre Ă  Dieu, Ă  jamais Rejoins tous ceux que nous avons aimĂ©s Tous ceux qui nous ont dĂ©jĂ  quittĂ©s Tu es parti, nous ne te verrons plus Ton rire, ton sourire seront souvenirs Nos cƓurs pleurent l’inconsolable douleur En dĂ©posant ces gerbes de fleurs DĂ©sormais tu es parti, adieu Mes yeux te chercheront dans les cieux Pour toujours tu seras dans nos cƓurs Aide-nous Ă  ce que la joie demeure La vie a dĂ©cidĂ© de ton dĂ©part Et je dois te dire au revoir Je t’ai aimĂ© et je te remets Ă  Dieu. ➄ Phrases Ă  utiliser pour rendre hommage Ă  une personne ➔ Un des hommes les plus ÉclairĂ©s, les plus nobles, les plus gĂ©nĂ©reux. ➔ Ce grand homme Ă©tait un bon homme et le meilleur des hommes. ➔ Je disais hier que la perte d'un tel confrĂšre Ă©tait pour nous un deuil de famille. ➔ Il est toujours difficile de rĂ©sumer la vie d’un homme en quelques lignes. ➔ Une vie aux services des autres ne l’a pas empĂȘchĂ© de rester trĂšs attentif et proche des siens. Il a Ă©tĂ© un pĂšre et un grand pĂšre attentif. ➔ Sa joie Ă©tait de voir que ses enfants avaient trouvĂ© leur chemin et construit leur propre famille. ➔ Cet hommage revĂȘt pour moi une signification particuliĂšre. ➔ Le plus bel hommage que nous puissions rendre Ă  cette personne, c’est de nous montrer digne de son legs. ➔ C'est un plaisir pour moi de vous rendre hommage. Et voilĂ  tout ce que vous pouvez savoir dans notre site pour apprendre Ă  rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e en français! cette fiche de vocabulaire va surement vous aider Ă  rendre hommage Ă  une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Il est temps Ă  prĂ©sent de consulter nos autres fiches de vocabulaire pour dĂ©couvrir d’autres lexiques utiles. Articles similaires Texte pour ma meilleure amie Formules de remerciements LettreĂ©crite sur commande pour une femme qui a tout quittĂ© pour un homme : sa famille, son pays, ses amis. Il s’agit d’une lettre « d’avertissement » car cet homme la fait souffrir et la maltraite moralement et mĂȘme, parfois, physiquement. Nous appellerons ce dernier Matthieu. Matthieu, J’ai tout quittĂ© pour toi : je me retrouve C'est la vie... C'est comme ça... On ne choisit pas... On a pas le choix ! On fait avec, mĂȘme si on s'en passerais bien on doit faire face... C'est la vie malheureusement... C'est article est dĂ©diĂ© Ă  tous ceux qui nous ont quittĂ©s et Ă  ceux qui ont perdus des proches, des amis, des collĂšgues... ou mĂȘme simplement Ă  ceux qui un jour on pu ressentir et partager cette douleur et cette souffrance de devoir quitter et dire adieu Ă  ceux qu'on a aimĂ© et qu'on aimera toujours au fond de soi... =' DjManolo Absoludement fou. Inscrit depuis le dĂ©but. Un ami nous a quittĂ©s, il s'appelait Jean-NoĂ«l. Le 23-03-2008 Ă  01:48:35. C'est avec une profonde tristesse et le cƓur blessĂ© que j'ai le regret de vous annoncer le dĂ©cĂšs de notre ami Jean-NoĂ«l DuprĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© hier des suites d'un cancer. ï»ż10 textes pour rendre hommage Ă  un proche disparuAu moment de prĂ©parer la cĂ©rĂ©monie des funĂ©railles arrive le temps de choisir un ou plusieurs textes qui soit un support essentiel Ă  la en retenir un qui puisse rĂ©sonner dans les esprits comme un hommage indĂ©lĂ©bile envers la personne dĂ©funte ?Pour vous y aider, inmemori a Ă©tabli une sĂ©lection originale de textes pour obsĂšques, qu'il s'agisse d'obsĂšques laĂŻques ou religieuses, d'un enterrement traditionnel ou d'une cĂ©rĂ©monie de crĂ©mation.‍Antonin Sertillanges , La famille ne se dĂ©truit pas, elle se transforme
 »Par la mort, la famille ne se dĂ©truit pas, elle se transforme, une part d’elle va dans l’invisible. On croit que la mort est une absence, quand elle est une prĂ©sence discrĂšte. On croit qu’elle crĂ©e une infinie distance, alors qu’elle supprime toute distance, en ramenant Ă  l’esprit ce qui se localisait dans la chair. Que de liens, elle renoue, que de barriĂšres elle brise, que de murs elle fait crouler, que de brouillard elle dissipe, si nous le voulons bien. Vivre, c’est souvent se quitter ; Mourir, c’est se rejoindre. Ce n’est pas un paradoxe de l’affirmer. Pour ceux qui sont allĂ©s au fond de l’amour la mort est une consĂ©cration non un chĂątiment.... Au fond, personne ne meurt, puisqu’on ne sort pas de Dieu. Celui qui a paru s’arrĂȘter brusquement sur sa route, Ă©crivain de sa vie, a seulement tournĂ© la page. Plus il y a d’ĂȘtres qui ont quittĂ© le foyer, plus les survivants ont d’attaches cĂ©lestes. Le ciel n’est plus alors uniquement peuplĂ© d’anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystĂ©rieux. Il devient familier, c’est la maison de famille, la maison en son Ă©tage supĂ©rieur, si je puis dire et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se rĂ©pondent. Ainsi soit-il.‍Martin GrayÊtre fidĂšle Ă  ceux qui sont mortsCe n’est pas s’enfermer dans la faut continuer de creuser son sillon, droit et ils l’auraient fait on l’aurait fait avec eux, pour fidĂšle Ă  ceux qui sont morts, c’est vivre comme ils auraient les faire vivre avec transmettre leur visage, leur voix, leur message, aux un fils, Ă  un frĂšre, ou Ă  des inconnus, aux autres, quels qu’ils la vie tronquĂ©e des disparus, alors, germera sans fin.‍Il restera de toi..., Simone WeilIl restera de toi
Il restera de toi ce que tu as lieu de le garder dans des coffres restera de toi de ton jardin secret,Une fleur oubliĂ©e qui ne s’est pas que tu as donnĂ©, en d’autres qui perd sa vie, un jour la restera de toi ce que tu as offertEntre les bras ouverts un matin au restera de toi ce que tu as perduQue tu as attendu plus loin que les rĂ©veils,Ce que tu as souffert, en d’autres qui perd sa vie, un jour la restera de toi une larme tombĂ©e,Un sourire germĂ© sur les yeux de ton restera de toi ce que tu as semĂ©Que tu as partagĂ© aux mendiants du que tu as semĂ©, en d’autres qui perd sa vie, un jour la trouvera.‍‍Antoine de Saint-ExupĂ©ry, Le Petit Prince– Ce qui est important, ça ne se voit pas
 – Bien sĂ»r
 C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une Ă©toile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les Ă©toiles sont fleuries. – Bien sĂ»r
 – Tu regarderas, la nuit, les Ă©toiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre oĂč se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon Ă©toile, ça sera pour toi une des Ă©toiles. Alors, toutes les Ă©toiles, tu aimeras les regarder
 Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau
"Il rit encore. "Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j’aime entendre ce rire ! – Justement ce sera mon cadeau
 ce sera comme pour l’eau
 – Que veux-tu dire ? – Les gens ont des Ă©toiles qui ne sont pas les mĂȘmes. Pour les uns, qui voyagent, les Ă©toiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumiĂšres. Pour d’autres qui sont savants elles sont des problĂšmes. Pour mon businessman elles Ă©taient de l’or. Mais toutes ces Ă©toiles-lĂ  elles se taisent. Toi, tu auras des Ă©toiles comme personne n’en a
 – Que veux-tu dire ? – Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les Ă©toiles. Tu auras, toi, des Ă©toiles qui savent rire ! Et il rit encore. Et quand tu seras consolĂ© on se console toujours tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenĂȘtre, comme ça, pour le plaisir
 Et tes amis seront bien Ă©tonnĂ©s de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras “Oui, les Ă©toiles, ça me fait toujours rire !” Et ils te croiront fou. Je t’aurai jouĂ© un bien vilain tour
‍Et il rit encore.“Ce sera comme si je t’avais donnĂ© au lieu d’étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire
“ Et il rit encore. Puis, il redevint sĂ©rieux “Cette nuit
tu sais
ne viens pas. Je ne te quitterai pas. J’aurai l’air d’avoir mal
 J’aurai un peu l’air de mourir. C’est comme ça. Ne viens pas voir ça, ce n’est pas la peine. – Je ne te quitterai pas.“‍Jacques PrĂ©vert, "Chanson des escargots qui vont Ă  l’enterrement"À l’enterrement d’une feuille morteDeux escargots s’en vontIls ont la coquille noireDu crĂȘpe autour des cornesIls s’en vont dans le noirUn trĂšs beau soir d’automneHĂ©las quand ils arriventC’est dĂ©jĂ  le printempsLes feuilles qui Ă©taient mortesSont toutes ressuscitĂ©esEt les deux escargotsSont trĂšs dĂ©sappointĂ©sMais voilĂ  le soleilLe soleil qui leur ditPrenez prenez la peineLa peine de vous asseoirPrenez un verre de biĂšreSi le cƓur vous en ditPrenez si ça vous plaĂźtL’autocar pour ParisIl partira ce soirVous verrez du paysMais ne prenez pas le deuilC’est moi qui vous le disÇa noircit le blanc de l’ƓilEt puis ça enlaiditLes histoires de cercueilsC’est triste et pas joliReprenez vos couleursLes couleurs de la vieAlors toutes les bĂȘtesLes arbres et les plantesSe mettent Ă  chanterÀ chanter Ă  tue-tĂȘteLa vraie chanson vivanteLa chanson de l’étĂ©Et tout le monde de boireTout le monde de trinquerC’est un trĂšs joli soirUn joli soir d’étĂ©Et les deux escargotsS’en retournent chez euxIls s’en vont trĂšs Ă©musIls s’en vont trĂšs heureuxComme ils ont beaucoup buIls titubent un petit peuMais lĂ -haut dans le cielLa lune veille sur eux.‍Henri Scott HollandNe pleurez pas si vous m’aimez,Je suis seulement passĂ©e dans la piĂšce Ă  suis moi, vous ĂȘtes que nous Ă©tions les uns pour les autres, nous le sommes le nom que vous m’avez toujours donnĂ©,Parlez-moi comme vous l’avez toujours pas un ton diffĂ©rent, ne prenez pas un air solennel et Ă  rire de ce qui nous faisait rire souriez, pensez Ă  moi, priez pour mon nom soit prononcĂ© comme il l’a toujours Ă©tĂ©,Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ vie signifie tout ce qu’elle a toujours est ce qu’elle a toujours fil n’est pas serais-je hors de votre pensĂ©e simplement parce que je suis hors de votre vue ?Je vous attends. Je ne suis pas loin,Juste de l’autre cĂŽtĂ© du voyez, tout est vos larmes.‍William BlakeVoici que je me tiens sur le rivage de la navire dĂ©ploie ses voiles blanches Ă  la brise du matin et cingle vers l' lĂ  un objet de beautĂ©, et je restais Ă  le regarder jusqu'Ă  ce qu'enfin, il s'efface Ă  l'horizon, et que quelqu'un Ă  mes cĂŽtĂ©s dise Il est parti ».Parti oĂč ? parti de ma vue, c'est garde la mĂȘme taille, mĂąts, bastingage, et coque, que lorsque je le voyais, et il est tout aussi capable de porter son fardeau et son fret vivant Ă  sa diminue, qu'il Ă©chappe totalement Ă  ma vue, voilĂ  qui est en moi, pas en lui ;Et juste au moment oĂč quelqu'un dit Ă  mes cĂŽtĂ©s il est parti », voici que d'autres le regardent venir et d'autres voix s'Ă©lĂšvent Le voici, il vient ».C'est cela qu'on appelle mourir.‍Charlotte NĂ©washish-Flamand, À ceux que j'aime, au revoir »Quand je ne serai plus lĂ , relĂąchez-moi,Laissez-moi tellement de choses Ă  faire et Ă  pleurez pas en pensant Ă  moi,Soyez reconnaissant pour les belles annĂ©es,Je vous ai donnĂ© mon pouvez seulement devinerLe bonheur que vous m'avez vous remercie de l'amour que chacun vous m'avez dĂ©montrĂ©,Maintenant, il est temps de voyager un court moment vous pouvez avoir de la confiance vous apportera rĂ©confort et serons sĂ©parĂ©s pour quelque les souvenirs apaiser votre ne suis pas loin et la vie continue...Si vous avez besoin, appelez-moi et je si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai si vous Ă©coutez votre cƓur, vous Ă©prouverez clairementLa douceur de l'amour que j' quand il sera temps pour vous de partir,Je serai lĂ  pour vous de mon corps, prĂ©sent avec pas sur ma tombe pour pleurer,Je ne suis pas lĂ , je ne dors pas,Je suis les mille vents qui soufflent,Je suis le scintillement des cristaux de neige,Je suis la lumiĂšre qui traverse les champs de blĂ©,Je suis la douce pluie d'automne,Je suis l'Ă©veil des oiseaux dans le calme du matin,Je suis l'Ă©toile qui brille dans la pas sur ma tombe pour pleurer,Je ne suis pas ne suis pas mort.‍Victor Hugo, Ce que c’est que la mort » Ne dites pas mourir ; dites naĂźtre. Croyez. On voit ce que je vois et ce que vous voyez ; On est l’homme mauvais que je suis, que vous ĂȘtes ; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fĂȘtes ; On tĂąche d’oublier le bas, la fin, l’écueil, La sombre Ă©galitĂ© du mal et du cercueil ; Quoique le plus petit vaille le plus prospĂšre ; Car tous les hommes sont les fils du mĂȘme pĂšre ; Ils sont la mĂȘme larme et sortent du mĂȘme Ɠil. On vit, usant ses jours Ă  se remplir d’orgueil ; On marche, on court, on rĂȘve, on souffre, on penche, on tombe, On monte. Quelle est donc cette aube ? C’est la tombe. OĂč suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu, Impur, hideux, nouĂ© des mille nƓuds funĂšbres De ses torts, de ses maux honteux, de ses tĂ©nĂšbres ; Et soudain on entend quelqu’un dans l’infini Qui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est bĂ©ni, Sans voir la main d’oĂč tombe Ă  notre Ăąme mĂ©chante L’amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. On arrive homme, deuil, glaçon, neige ; on se sent Fondre et vivre; et, d’extase et d’azur s’emplissant, Tout notre ĂȘtre frĂ©mit de la dĂ©faite Ă©trange Du monstre qui devient dans la lumiĂšre un ange.‍Paul Éluard, Au bord du vide »Nous voici aujourd’hui au bord du videPuisque nous cherchons partout le visage que nous avons Ă©tait notre avenir et nous avons perdu notre avenir,Il Ă©tait des nĂŽtres et nous avons perdu cette part de nous-mĂȘmes,Il nous questionnait et nous avons perdu sa voici seuls, nos lĂšvres serrĂ©es sur nos pourquoi,Nous sommes venus ici chercher, chercher quelque chose ou quelqu’un,Chercher cet amour plus fort que la mort.‍Lire aussi Inspiration de textes pour obsĂšques
Tescopains de pĂ©tanque et de whist ont une pensĂ©e pour toi, pour Nicole et pour Marie-NoĂ«lle qui vient de donner la vie alors que toi tu viens de la perdre ! Salut Jean-Claude ! Une de ses derniĂšres sorties Ă  La Guerche quand il est venu nous voir au CDC en aoĂ»t 2015 . A Mareuil avec son frĂšre Michel Au graphique oĂč il excellait !

En ce temps-lĂ , Pierre se mit Ă  dire Ă  JĂ©sus Voici que nous avons tout quittĂ© pour te suivre. » JĂ©sus dĂ©clara Amen, je vous le dis nul n’aura quittĂ©, Ă  cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frĂšres, des sƓurs, une mĂšre, un pĂšre, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps dĂ©jĂ , le centuple maisons, frĂšres, sƓurs, mĂšres, enfants et terres, avec des persĂ©cutions, et, dans le monde Ă  venir, la vie Ă©ternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. » Marc 10,28-31 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris Dire, quitter, recevoir, ĂȘtre voilĂ  les verbes que le Verbe emploie dans cette parole fondamentale Ă  ses disciples. Et chacun Ă  son importance. Le “dire” de JĂ©sus, c’est toujours la vĂ©ritĂ©. Nous avons Ă  nous y rĂ©fĂ©rer encore et encore pour discerner le chemin de nos vies. Le Christ JĂ©sus est lui-mĂȘme Chemin, VĂ©ritĂ© et Vie Jean 14, 6. Comment ne pas le choisir comme le plus sĂ»r guide de nos pĂ©rĂ©grinations terrestres si nous voulons goĂ»ter prĂšs de Lui la vie Ă©ternelle ? Mais pour cela, il nous faut “quitter”. Quitter nos conforts et nos certitudes qui ne sont pas enracinĂ©es en Lui. Quitter nos dĂ©terminismes sociaux et familiaux. Nombre de grands saints comme François ou Claire d’Assise ont renoncĂ© Ă  des conditions de naissance privilĂ©giĂ©es pour choisir la pauvretĂ© Ă  la suite du Christ. Des catĂ©chumĂšnes issus de familles areligieuses choisissent le baptĂȘme pour mener une vie Ă©vangĂ©lique. Et ĂȘtre issu d’une famille dĂ©jĂ  catholique ne signifie pas forcĂ©ment en accepter tous les rites et conventions sans les remettre, au moins un temps, en question. Suffit-il d’ĂȘtre chrĂ©tien par hĂ©ritage et habitude pour ĂȘtre un baptisĂ© prenant Ă  cƓur sa mission de tĂ©moignage ? Suffit-il d’ĂȘtre “en rĂšgle avec l’Eglise” en recevant tous les sacrements si on ne dĂ©veloppe pas ensuite une foi agissante ? Quitter aussi, quand on veut un engagement radical Ă  la suite du Seigneur JĂ©sus, des lieux et des personnes, comme on doit quitter son pĂšre et sa mĂšre pour s’attacher Ă  une Ă©pouse, Ă  un Ă©poux. Le Seigneur apprĂ©cie l’amour total pour sa Personne. Le choisissant Lui plutĂŽt que toute autre, on est plus assurĂ© de ne pas ĂȘtre partagĂ© dans ses choix de vie. MĂȘme un Ă©poux peut dĂ©tourner une Ăąme du choix d’une vie vĂ©ritablement Ă©vangĂ©lique. Un Ă©poux peut concevoir de la jalousie vis-Ă -vis du Christ JĂ©sus quand une Ăąme le chĂ©rit. C’est lui d’abord, l’époux terrestre, qui veut ĂȘtre admirĂ© voire adulĂ© par son Ă©pouse ! Depuis vingt siĂšcles, les femmes qui se consacrent au Seigneur dans la chastetĂ© ont compris cela. Elles fuient les partenaires qui pourraient les maintenir clouĂ©es au sol du matĂ©rialisme et de la dĂ©pendance affective. Donner toute sa vie au Seigneur permet Ă  l’ñme de s’élever totalement libre vers Lui. A condition toutefois de ne pas tomber dans la dĂ©pendance d’un “berger” ou directeur spirituel jouant les gourous, qui pourrait tout aussi bien kidnapper l’ñme consacrĂ©e Ă  son profit. Cette libertĂ© de quitter les attachements terrestres pour vivre vĂ©ritablement de l’amour du Seigneur, Lui sait la rĂ©compenser au centuple en se faisant guide, compagnon de route, conseiller, consolateur. N’est-Il pas Lui-mĂȘme la plus belle des rĂ©compenses, quand Il s’offre tout entier, aimant et candide, Ă  l’ñme qui lui a offert maints renoncements ? Oui, c’est alors qu’on peut “recevoir”. Recevoir la grĂące de Dieu au centuple de ce que l’on avait espĂ©rĂ©. Sortir de l’ariditĂ© spirituelle quand le Seigneur aura dĂ©cidĂ© que le moment en est venu. Recevoir les effluves incomparables de son amour qui surpasse tout amour humain. Et sans l’avoir mĂȘme demandĂ©, recevoir parallĂšlement des amis Ă  aimer, des cƓurs Ă  chĂ©rir et Ă  consoler, et mĂȘme, parfois, des consolateurs dans les persĂ©cutions qui pour sĂ»r ne manquent pas. JĂ©sus nous en a prĂ©venus ! Alors vient le temps de “l’ĂȘtre”. Etre dans l’ineffable joie de la foi assurĂ©e. Etre, davantage que faire et avoir. Etre assurĂ©e de ne plus demeurer seule quelles que soient ses circonstances de vie. Etre dans l’espĂ©rance permanente des bienfaits de l’oraison, dans la certitude des consolations divines. Etre forte mĂȘme dans l’apparente faiblesse. Etre en Ă©tat de grĂące. Etre dans l’exultation Ă  la pensĂ©e que cette plĂ©nitude de la sĂ©rĂ©nitĂ© et de la joie spirituelle ne soit que les prĂ©mices de l’ineffable bonheur d’une Ă©ternitĂ© dans les bras de Dieu.

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