Lamaladie d’Alzheimer est une maladie neuro dégénérative (Atteinte cérébrale progressive conduisant à la mort neuronale) caractérisée par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles (cognitives) conduisant à des répercussions dans les activités de la vie quotidienne. Un enfant, un parent, un ami proche qui tombe, gravement, malade, cela touche tout l'entourage. Qui bascule à son tour dans l'univers de la maladie. Comment traverser cette épreuve ? Comment aider au mieux celle ou celui qui affronte la maladie ? Le psychiatre Christophe Fauré est spécialisé dans l'accompagnement des malades et de leur famille. Auteur notamment de “ Vivre auprès d’un proche très malade ”, il nous apporte ses conseils. Comment accueillir la maladie de l'autre ? Lorsque son enfant, son conjoint ou un parent proche, tombe gravement malade, il faut être conscient que c'est toute la vie du couple, de la famille qui va basculer. La maladie impose en effet ses contraintes, ses rythmes, son univers, médical et hospitalier. Il est dès lors très important d'anticiper ces bouleversements afin de s'organiser, matériellement comme psychologiquement. Mais à l'annonce d'un cancer, d'un Alzheimer, ou de tout autre mal, s'enclenchent souvent des mécanismes puissants de protection. Le patient peut avoir tendance à minimiser ce qui lui arrive, voire, y opposer un déni total. Il peut aussi opérer une profonde régression, en refusant dès le départ de se battre, d'affronter le mal. Autre parade l'isolation. Le malade occulte l'angoisse provoquée par la maladie, se coupe de ses émotions et arrive ainsi à parler avec un détachement stupéfiant de ses examens, traitements ou opérations diverses... Il est très important, de la part de l'entourage, de comprendre et surmonter ces mécanismes de protection. Afin de mieux se préparer. Entrer dans la maladie, c'est ouvrir une parenthèse sans savoir quand ou comment elle se refermera. On sait que l'on en a pour longtemps. Et il faut très vite se convaincre que l'on ne pourra pas y arriver tout seul. Chacun aura ses limites, physiques, psychiques et matérielles. Il est donc primordial de les accepter et d'instaurer un dialogue et une écoute permanente avec le malade. Comment aider le malade du mieux possible ? Soyons lucides la qualité de l'accompagnement d'un malade dépend de la qualité de la relation que l'on vivait auparavant, surtout au niveau du couple. Mais la maladie génère des pièges qu'il faut savoir éviter. Il est notamment primordial de laisser ou de restituer au malade au patient sa capacité à décider. La maladie grave induit une série de deuils successifs pour celui qui en souffre perte de son intégrité physique, perte éventuelle de son travail, altération de sa fonction au sein de la famille, diminution de son autonomie... Cette blessure narcissique est très éprouvante à vivre. Le malade doit donc toujours être considéré comme une personne à part entière, capable de prendre des décisions, ou, si son état ne le permet pas, qui doit être associée au maximum à ces prises de décisions. Faire des choix à sa place, ce n'est ni l'épargner ni le soulager, c'est l'infantiliser. Attention aussi à la fusion toujours possible à trop faire corps avec le malade, on détruit la distance nécessaire qu'il faut maintenir avec lui. Or, c'est cette distance qui permet de garder la tête froide et qui permet de rester utile et efficace. La maladie grave est une épreuve douloureuse, comment ne pas se laisser submerger ? En admettant cette réalité vous ne pourrez pas tout faire toute seule. Une maladie grave est une épreuve souvent longue dans laquelle il est nécessaire d'avoir tout un réseau sur lequel s'appuyer. Le réseau des proches bien sûr, amis et parents. Un deuxième cercle, constitué des copains, des voisins... Et un troisième réseau, celui des soignants, des associations ou des éventuels groupes de paroles. Pour être efficace auprès de celui qui est malade, il faut combattre deux idées très toxiques “je vais me débrouiller” et “si je demande de l'aide, ils vont penser que je ne suis pas à la hauteur”. Dans ces circonstances, il est bon de laisser un peu son amour-propre de côté. Se sacrifier pour l'autre n'est jamais une bonne chose et ne permet pas de tenir sur la distance. Quand on vit la maladie d'un proche, plusieurs sentiments vous agitent la peur, la douleur, la peine, mais aussi la colère d'une situation que l'on n'a pas choisie, que l'on subit. On en veut à l'autre d'être entraînée dans cette “autre vie”, de se voir soudain confrontée à la souffrance, voire à la mort. Tous ces ressentis sont normaux, il ne faut pas en éprouver de honte, mais il faut avoir quelqu'un à qui le dire. Des amis intimes, les groupes de parole d'une association ou un professionnel. Une thérapie de soutien s'avère souvent très bénéfique. Surtout si un pronostic vital est engagé. Enfin, parler, maintenir une communication vraie avec celui que l'on aime et qui souffre, aide énormément et débouche souvent sur de véritables trésors on se révèle l'un à l'autre, on s'apprend l'un à l'autre et l'on redécouvre ensemble l'essentiel.
Peude gens connaissent l’existence du syndrome de Cotard. La littérature scientifique a pourtant répertorié plus de 200 cas de cette maladie depuis qu’elle a été décrite en 1880 par le
Les maladies incurables, sans traitement pour la guérison Qu’entend-on par maladie incurable ? Les autres articles Malgré les avancées de la science, il y a toujours des maladies dont on n’a pas encore trouvé de remède et qui entrainent avec certitude le patient vers la mort. Il peut s’agir de maladies chroniques, héréditaires, génétiques ou de maladies rares. Leur prise en charge peut être effectuée par une unité de soins spéciale comme les soins palliatifs. Les maladies incurables, sans traitement pour la guérison Les chercheurs se penchent sur la question depuis des années, mais ce qu’on a pu faire pour le moment est d’allonger l’espérance de vie, comme avec le sida, où les antirétroviraux permettent aux séropositifs de vivre de plus en plus longtemps. Dans ce registre, on attend également toujours les médicaments pour soigner les maladies dégénératives comme l’Alzheimer ou Parkinson, touchant les cellules nerveuses du cerveau ou encore la dystrophie musculaire qui concerne les muscles. Les traitements qu’on donne à ce jour servent à atténuer les symptômes et à ralentir la dégénérescence. Pour le moment, on n’a pas encore trouvé le moyen d’inverser le processus. Parmi les autres maladies qui ne peuvent être guéries figure le cancer sous toutes ses formes. Certes, le taux de rémission est encourageant si la maladie est diagnostiquée très tôt, mais le fait est que le cancer soit toujours perçu comme la pire des maladies. Une autre pathologie qui peut paraître banale à première vue est l’asthme. Des médicaments existent pour contrôler les inflammations des voies respiratoires qu’il peut provoquer, mais l’asthme reste à ce jour sans traitement définitif. Le traitement du diabète vise à prévenir les complications sur le long terme, mais ne le guérit pas. Lorsqu’on parle de maladie sans traitement, il est difficile de ne pas évoquer la sclérose en plaques qui s’attaque au système nerveux central. Les médicaments encore disponibles servent à atténuer les symptômes et à ralentir la progression de la maladie. Enfin, on peut aussi prendre comme exemple la schizophrénie qui se manifeste par l’altération de la personnalité. Bien qu’elle soit fréquente, cette maladie mentale ne connait qu’un taux de rémission durable d’un peu plus de 30%. Qu’entend-on par maladie incurable ? Une maladie est incurable lorsqu’il n’existe pas au moment où on parle de traitement qui puisse la soigner. Une maladie incurable ne conduit pas forcément à une mort précoce puisque certaines peuvent être contrôlées. Par contre, d’autres entrainent la mort ou affecte la qualité de vie. Maladies dégénératives Les maladies dégénératives figurent parmi les maladies incurables. Elles entrainent une augmentation évolutive des déficiences du malade à cause de la dégradation progressive de cellules, de tissus ou d’organes. D’une manière générale, elles entrainent le patient vers un handicap important en fin de vie. Elles peuvent d’être d’origine neurologique lorsqu’elles touchent le système nerveux. C’est le cas de la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaque ou encore la maladie de Charcot. Elles peuvent également toucher les muscles comme pour le cas de la dystrophie musculaire. D’origine génétique, cette pathologie voit progressivement les muscles du patient perdre de volume et de force. La situation s’aggrave progressivement jusqu’à la mort du patient. La dégénérescence peut aussi toucher les os, c’est le cas de la maladie de Paget qui affecte généralement les hommes à partir de 50 ans. Elle provoque des douleurs osseuses, mais aussi des déformations. D’une manière générale, les maladies dégénératives concernent les personnes âgées. La prise en charge des patients nécessite le plus souvent des unités de soins spécialisées. Pathologies prolifératives ou cancers Le cancer est la forme maligne d’une tumeur. Une tumeur est définie comme une prolifération incontrôlée de cellules dans le corps. Si normalement les cellules se multiplient de manière contrôlées, ce n’est pas le cas dans un cancer. Ainsi, la tumeur peut altérer le fonctionnement de l’organe dont elle est issue. Lorsque les cellules cancéreuses envahissent les tissus environnant, on parle de métastase où il y a formation de tumeurs secondaires. Maladies auto-immunes Les maladies auto-immunes ramènent à un dysfonctionnement du système immunitaire qui ne conduit pas toujours à ces types de maladies. En effet, il se peut que le système soit devenu trop sensible à certains constituants exogènes. Par contre, on parle de maladie auto-immune lorsque le système immunitaire s’attaque aux constituants de l’organisme. C’est le cas par exemple du diabète de type 1, la sclérose en plaques, la maladie de Crohn ou encore la polyarthrite rhumatoïde. Les anticorps engendrent des légions au niveau des cellules et des tissus, pouvant provoquer des symptômes plus ou moins graves. Les autres articles Comment aider un proche en fin de vie ? Le malade en phase terminale Alimentation en fin de vie L’état de mort imminente
Cechangement de caractère peut aussi être lié à des peurs comme la peur de l’abandon, la peur de la mort, de la maladie. Vieillir est une crainte pour de nombreuses personnes. En devenant plus agressive, la personne âgée envoie tout simplement un message d’alerte à des proches ou aux soignants afin de les faire réagir. Parfois, cette agressivité est liée à de vieilles rancœurs © Les plaques pleurales, consécutives à une exposition à l’amiante, sont-elles dédommagées ? En France les plaques pleurales, comme les autres pathologies liées à l’amiante, sont indemnisées à la fois par les caisses de Sécurité Sociale des travailleurs salariés régimes général et agricole, et par le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante Fiva qui indemnise de façon complémentaire, et in fine à même hauteur, les travailleurs de tout régime, ainsi que les cas liés à une exposition non professionnelle. Notons,que les Britanniques ont cessé d’indemniser les plaques pleurales depuis 2007, arguant qu’il ne s’agit pas d’une maladie. Comment cela se passe-t-il ? Tout médecin constatant ce type de pathologie peut faire un certificat médical de déclaration de maladie professionnelle qui sera transmis par le travailleur à sa caisse de sécurité sociale. La découverte de ces maladies peut être faite dans le cadre de l’investigation de symptômes respiratoires, être fortuite, ou être secondaire à un dépistage organisé. En effet, les personnes préalablement exposées peuvent bénéficier d’un suivi post-professionnel », à savoir pour ceux qui sont aujourd’hui retraités ou inactifs. Tout ceci est standardisé et répond à des recommandations validées par la Haute Autorité de Santé, amenées à être mises à jour périodiquement en fonction des données de la science. Actuellement il s’agit d’un suivi par scanners thoraciques réalisés de façon périodique. Si les personnes le souhaitent, elles en font la demande auprès du médecin conseil de la sécurité sociale, idéalement en s’appuyant sur une attestation d’exposition. Dépistage par scanner Pourquoi le scanner thoracique est-il le principal outil de détection des maladies de l’amiante ? La majorité des pathologies rapportées sont quand même pulmonaires. La qualité des scanners d’aujourd’hui est excellente pour le dépistage. Mais l’imagerie donne une réponse à un instant T. Elle doit donc être répétée. Si l’on trouve des images dont on ne connaît pas le potentiel évolutif, les gens sont donc amenés à être recontrôlés, et cela peut nécessiter des examens plus invasifs. Tout cela est pris en charge ensuite par un fonds spécial. Est-ce difficile de se faire reconnaître malade de l’amiante hors du circuit des métiers reconnus ? Quand on est salarié du régime général ou agricole, on peut déclarer sa maladie pour la faire reconnaître. Pour le patient, l’intérêt majeur est le bénéfice d’une indemnisation qui sera fonction du préjudice. Les maladies indemnisables font l’objet de tableaux réglementaires. Contrairement à une idée reçue, il n’y a pas besoin de se faire assister d’un avocat dans la grande majorité des cas. Le travailleur qui remplit l’ensemble des conditions exigées réglementairement bénéficie en effet d’une présomption d’origine. Et dans des cas moins balisés, n’y a-t-il aucun espoir de se voir reconnu ? Si tous les critères ne sont pas remplis, c’est un peu plus compliqué. Il y a analyse du dossier par le comité régional de reconnaissance des maladie professionnelles C2RMP, et les dossiers sont analysés en détail, et les autres facteurs de risque comme le tabagisme sont alors pris en compte. Artisans et salariés peuvent réclamer une indemnisation Comment se déroule le processus d’indemnisation par le Fiva ? Le Fonds d’indemnisation des victime de l’amiante, créé au début des années 2000, a déjà déboursé 7 à 8 milliards d’euros. Il complète l’indemnité de la Sécurité sociale. Il intègre toutes les victimes de l’amiante, y compris les gens comme les artisans qui n’ont pas accès à la maladie professionnelle car elle n’existe pas dans le RSI, le Régime social des indépendants. Donc le Fiva indemnise tout le monde au même niveau. Si c’est un salarié du régime général, la Sécurité sociale donne une somme que le Fiva complète en prenant en compte les préjudices d’anxiété, moraux, esthétiques, dans un barème plus large. Les artisans sont-ils moins bien indemnisés ? Non. Les artisans, eux, s’adressent au Fiva directement. Pour un cancer professionnel lié à l’amiante, artisan et salariés toucheront le même montant in fine, même s’il n’est pas donné en totalité par le même organisme. C’est une situation unique. Sait-on différencier les maladies du tabagisme de celles de l’amiante ? Non. Malheureusement, l’amiante peut donner tout type de cancer du poumon et le tabac aussi. Il n’y a pas de signature de la tumeur. Un patient peut-il faire passer » son tabagisme sur le dos de l’amiante pour toucher une indemnisation ? Coté tabagisme, nous faisons avec les informations que nous donne le patient, même si l’on recoupe avec les courriers du pneumologue, et du médecin généraliste. Concernant l’exposition à l’amiante, nous avons une certaine connaissance de ce qui s’est fait dans les différents métiers et entreprises. Par ailleurs, l’exposition est validée au niveau de la sécurité sociale par un ingénieur conseil. Enfin, d’un point de vue investigations médicales, on peut aussi faire des analyses pour rechercher les fibres d’amiante dans les poumons. On en a tous un peu, mais il existe des seuils. On l’utilise dans des cas où l’on n’est pas sûr que l’exposition du patient était importante. L’objectif n’est pas de chercher si la personne nous a menti. Simplement parfois, il y a discordance. Le tabac, par essence, est autodéclaré. A savoir L’amiante est une fibre minérale naturelle massivement utilisée pendant plus d’un siècle, dans des milliers de produits à destination industrielle ou domestique, pour ses performances techniques remarquables associées à un faible coût. Les maladies liées à l’amiante ont des degrés de gravité et d’évolutivité très différents. On distingue deux types de pathologies, les fibroses et les cancers les fibroses pleurales plaques, épaississements ou fibrose pulmonaire asbestose d’une part, les pathologies malignes mésothéliome et cancer broncho-pulmonaire d’autre part. Lamaladie d'Alzheimer est une maladie terminale, mais la cause de la mort est souvent due à un facteur externe, car il a été vu dans le passé que la souris n'était pas un modèle parfait pour cette maladie. Le vaccin devrait être testé sur des singes avant tout essai clinique sur l'homme. La création d'une 2 e génération de vaccin est pour l'instant en développement dans des La cigarette, une usine chimique »La fumée de tabac est un aérosol, c'est-à-dire un mélange de gaz et de particules. Ce mélange se forme à une température pouvant atteindre 1 000° à 1 500 °C. La cendre apparaît, tandis que la fumée se forme. C’est à ce moment que les 2 500 composés chimiques contenus dans le tabac non brûlé passent à plus de 4 000 substances dont beaucoup sont fumée se refroidit très rapidement avant d’atteindre la bouche du fumeur. Sa composition n’est pas constante et sa nature varie en fonction du type de tabac, de son mode de séchage, des traitements appliqués, des additifs, etc. On y retrouve toujours la nicotine, les goudrons et les agents de saveur mais il en existe beaucoup d’autres, telles que des gaz toxiques monoxyde de carbone, oxyde d’azote, acide cyanhydrique, ammoniac et des métaux lourds cadmium, plomb, chrome, mercure. La nicotine est la substance un alcaloïde puissant qui entraîne la dépendance. Celle-ci est très forte elle apparaît dès les premières semaines d’exposition et pour une faible consommation de Autopsie d'un meurtrier » - Ligue nationale contre le cancer 2004 décline les différentes substances toxiques que produit la fumée d'une cigarettes légères » ne diminuent pas les risquesLa fumée des cigarettes dites light » ou "légères" est quasiment identique à celle des cigarettes classiques. L’effet light » repose essentiellement sur la présence de micropores au niveau du filtre. Ces derniers permettent à l’air ambiant de diluer la fumée et de réduire la proportion de goudrons et de nicotine inhalée. L’efficacité de ces filtres est testée sur des machines qui fument » à un rythme et une puissance constantes. Contrairement à la machine, le fumeur dépendant ne dispose ni de chronomètre ni d’appareil pour mesurer le volume des bouffées qu’il inspire. En revanche, il est inconsciemment à la recherche d’une dose précise de nicotine. Lorsqu’il passe à une cigarette légère », il apprend très rapidement à prendre des bouffées plus grandes de fumée diluée, et la light se transforme en classique. Il ne reste que le goût plus léger » du fait de la dilution et la fausse impression d’une diminution des risques… C’est pour cette raison qu’en septembre 2003, les appellations light », légères » ou mild » ont été interdites. Le tabagisme est a l’origine de multiples maladiesLe tabagisme est une cause majeure de maladies, associée à un très fort impact sanitaire sur la santé des populations. C’est la première cause de mortalité évitable, avec environ 75 000 décès estimés en 2015, soit environ 13% des décès survenant en France métropolitaine. En moyenne, un fumeur régulier sur deux meurt des conséquences de son cancer sur trois est dû au tabagisme. Le plus connu est le cancer du poumon, dont 80 à 90 % des cas sont liés au tabagisme actif. Mais d’autres cancers sont également causés par le tabac gorge, bouche, lèvres, pancréas, reins, vessie, utérus. Le cancer de l’œsophage est plus fréquent en cas d’association du tabac et de l’ tabagisme actif peut également être à l’origine des maladies cardio-vasculaires fumer est un des principaux facteurs de risque d’infarctus du myocarde. Les accidents vasculaires cérébraux, l’artérite des membres inférieurs, les anévrismes, l’hypertension artérielle sont également liés, en partie, à la fumée de tabac. L’atteinte vasculaire peut aussi provoquer des troubles de l’ BPCO ou bronchopneumopathie chronique obstructive est une maladie respiratoire chronique qui est essentiellement due au tabagisme. Cette maladie peut évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique. A tout stade de la maladie, le tabagisme est un facteur aggravant la maladie. D’autres pathologies ont un lien ou sont aggravées par le tabagisme les gastrites, les ulcères gastro-duodénaux, le diabète de type II, l’hypercholestérolémie, l’hypertriglycéridémie, l’eczéma, le psoriasis, le lupus, les infections ORL Nez - gorge - oreilles et dentaires, la cataracte et la DMLA Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age pouvant aboutir à la cécité. Sans oublier la parodontite, maladie des gencives qui provoque le déchaussement et la perte des tabagisme peut également entraînerUne diminution des capacités sexuelles et de la fertilité Une altération de l'épiderme rides, teint terne, doigts jaunis car le tabac réduit l'oxygénation de la peau et rend celle-ci terne, moins souple ; ainsi rides et ridules apparaissent de manière précoce Des affections gingivales, la coloration des dents, l'haleine le tabac jaunit les dents, provoque des risques de déchaussement et fragilise les gencives L'altération de la muqueuse buccale et nasale, des lèvres et de la langue, des papilles gustatives, des organes vocaux, des glandes salivaires Des carences en vitamines B et C Une altération des artères cérébrales effets sur la mémoire, la vision, l'auditionDes atteintes de l'œsophage, de l'estomac. Il n’existe pas de seuil au-dessous duquel fumer ne représente pas de risque. Par exemple, le risque d’être victime d’un cancer du poumon dépend du nombre de cigarettes que l’on fume chaque jour, mais également de l’ancienneté de son tabagisme. Le seul moyen efficace pour réduire ce risque est l’arrêt du durant la grossesse comporte de multiples risquesPour la grossesse elle-même Le tabac serait responsable d’environ 35 % des grossesses extra-utérines, c’est-à-dire que le fœtus ne s’implante pas au bon endroitLe risque de faire une fausse couche au début de la grossesse est trois fois plus grandLe tabac est une cause d’accouchement prématuréPour le développement du fœtus Plus on fume, plus la toxicité est importante pour le fœtus. Dans l’utérus, le fœtus reçoit de l’oxygène grâce au sang de sa mère. En revanche, quand elle fume, son sang se charge alors en monoxyde de carbone, gaz particulièrement dangereux. De plus, la nicotine empêche une bonne circulation du sang. Le bébé ne reçoit donc pas assez d’oxygène. D’autres substances chimiques contenues dans la fumée sont également toxiques pour le développement du fœtus, qui peut être retardé. C’est ce qu’on appelle un retard de croissance intra-utérin petit poids de naissance, petite taille, petit périmètre crânien.Le tabagisme passif subi par les femmes enceintes non fumeuses a des conséquences sur l’enfant à naître les produits chimiques contenus dans la fumée du tabac respirée par la mère passent dans le sang de la mère et dans celui du fœtusEnfin, fumer peut augmenter le délai nécessaire à la conception. Dès l’arrêt du tabac, tout peut redevenir tabagisme passif un acte subi mais dangereuxLe tabagisme passif est le fait d’inhaler la fumée dégagée par un ou plusieurs fumeurs provenant de la fumée émise par la combustion de la cigarette ou celle recrachée par les fumeurs. Par extension, on parle aussi de tabagisme passif pour l’exposition du fœtus au tabagisme actif ou passif de la fumée de tabac contient plus de 4 000 substances chimiques parmi lesquelles la nicotine, des irritants, des produits toxiques monoxyde de carbone, goudrons et plus de 50 nocive pour le fumeur la fumée l’est également pour le tabagisme passif, s’il est plus toxique dans un environnement fermé, l’est également dans un environnement ouvert, en particulier dans les lieux couverts terrasse, auvents, etc..De nombreuses personnes concernéesLe tabagisme passif peut concerner l’entourage du fumeurles personnes qu’il croise dans son quotidienmais également le fœtus dans le ventre de sa mèreOn estime qu’en 2014, 15,5% des personnes âgées de 15 à 75 ans occupant un emploi étaient exposées à la fumée des autres à l’intérieur des locaux de leur lieu de travail. Au domicile, 28,2% des 15-75 ans déclaraient que quelqu’un fumait à l’intérieur du domicile. En dix ans, cette proportion est en baisse puisqu’elle était de 32,8% en les jeunes de 17 ans, 24,0% déclaraient être exposés à la fumée de tabac à la maison et 62,9% devant leur établissement scolaire en 2017. articleLe tabagisme au domicile en France en 2014 et son évolution depuis comportements tabagiques à la fin de l'adolescence. Enquête Escapad 2017Des risques avérésLe tabagisme passif aggrave des pathologies existantes et en crée de France, on estime que plusieurs centaines de non-fumeurs meurent prématurément chaque année de maladies provoquées par le tabagisme passif. Ainsi, il est estimé que 1 100 adultes meurent du tabagisme passif chaque année par infarctus, accident vasculaire cérébral AVC, cancer du poumon, ou maladies respiratoires à téléchargerPlus la durée et l’intensité de l’exposition augmentent, plus le risque de développer des cancers est élevé, même s’il reste moindre que chez le fumeur actif. Pour certaines maladies, comme les accidents cardiovasculaires infarctus du myocarde par exemple, les effets du tabagisme passif seraient proches du tabagisme actif, même lorsque l’exposition à la fumée des autres est effets sur le fœtusEn cas de tabagisme actif de la femme enceinte Augmentation du risque de fausse couche, de grossesse extra-utérine et d’accouchement prématuréRetard de développement du fœtusPlus petit poids du bébé à la naissance pour un âge gestationnel donnéMort fœtale in-utero augmentation du risque de 47%Réduction des capacités scolaires et cognitivesDéveloppement de malformations congénitalesEn cas de tabagisme passif subi par les femmes enceintes non fumeuses dont le conjoint fume a un effet mesurable sur l’enfant, bien que moins effets sur le nourrisson fumer en présence d’un nourrisson double le risque de mort effets du tabagisme passif sur le jeune enfant Irritation des yeux, du nez et de la gorgeFréquence accrue des rhinopharyngites et des otitesPlus grand risque d’asthme et d’infections respiratoires pneumonie et bronchiteFaible mais significative diminution du développement du poumonDes effets du tabagisme sur l’adulteAccidents cardiaques pour un non-fumeur, l’exposition à la fumée de cigarette augmente de 27 % le risque d’avoir une crise du poumon le risque de développer un cancer du poumon chez un non-fumeur est augmenté de 25 % si son conjoint des sinus de la face le tabagisme passif fait plus que doubler ce vasculaires cérébraux le tabagisme passif altère les parois des artères et double le risque d’accident vasculaire à téléchargerLe tabagisme au domicile en France en 2014 et son évolution depuis savoir plusUne protection juridiqueDepuis le 1er février 2007, il est interdit de fumer Dans tous les lieux à usage collectif fermés et couverts accueillant du public ou qui constituent des lieux de travailDans l’ensemble des moyens de transports collectifsDans l’enceinte des écoles, collèges et lycées publics et privés y compris des endroits ouverts et des établissements destinés à l’accueil, à la formation ou à l’hébergement des le 1er janvier 2008, il est interdit de fumer dans les lieux de convivialité bars, tabacs, restaurants, discothèques et casinosPour en savoir plus Cancer du poumonCancer de la lèvre, de la bouche et du pharynxCancer du reinCancer de la vessieBPCOAsthmePUBLICATION À TÉLÉCHARGER

Lesfans de l’acteur Ashton Kutcher ont pu enfin le retrouver sur les écrans. Ce n’est pas pour une fin cinématographique que le comédien de 44 ans a décidé de faire face à la caméra. C

AccueilNewsElle a publié un ultime message avant de mourir.“Elle ne souffrait d’aucune maladie grave, mais considérait la vieillesse comme une maladie incurable“, écrit Le Temps dimanche 3 ans après avoir exposé le projet de se donner la mort au micro de Konbini news, Jacqueline Jencquel a joint le geste à la parole entre le 29 mars et le 2 avril 2018, celle qui militait à l’Association pour le droit de mourir dans la dignité ADMD déclarait face à notre caméra “J’ai décidé de mettre fin à mes jours en janvier 2020.”Cet entretien avait généré de nombreux commentaires. Alors âgée de 74 ans, cette mère de trois enfants était en parfaite autant, elle estimait que c’était son droit de partir quand elle l’aurait décidé. Quant à savoir pourquoi son choix s’était arrêté sur le mois de janvier 2020, elle nous répondait “Parce qu’il faut bien fixer une date à un moment ou à un autre, si on veut partir comme on veut partir.”Jacqueline Jencquel est finalement décédée en ce printemps 2022, à l’âge de 78 ans, pas tout à fait comme elle nous l’avait annoncé. L’auteure de Terminer en beauté n’est pas morte en Suisse comme prévu, entre les mains de son docteur et amie Erika Preisig.“Je meurs seule”“Je meurs seule. Cest vrai. Mais je suis chez moi. Je regarderai intensément le visage de mes enfants avant de fermer les yeux pour toujours. Je penserai à tout lamour quils mont donné et que je leur ai bien rendu”, écrivait-elle le 29 mars dernier dans un ultime billet sur le blog qu’elle tenait sur le site du quotidien suisse Le Temps.“Personne ne pourra maccompagner. Pourquoi pas ? Car il y a une loi idiote non-assistance à personne en danger”, a ajouté la septuagénaire qui rêvait de partir après une belle soirée au restaurant entourée de ses proches.“J’aurais pu le faire il y a deux ans, comme prévu. Mais la naissance de mon petit-fils le jour de mon anniversaire a été comme un moment volé au destin”, s’est-elle aussi justifiée, comme une ultime réponse à ses jusqu’au dernier moment, celle qui a toujours envisagé sa mort comme un “geste militant” a également tenté une dernière adresse à nos dirigeants “Législateurs français, quand allez-vous comprendre que cette liberté nenlève rien à personne ?”À voir aussi sur Konbini

LARS Auvergne-Rhône-Alpes lance une campagne de vaccination contre la méningite après l'apparition d'un nouveau variant de la bactérie qui a déjà fait un mort et deux cas graves. Deux

Je vous ai déjà envoyé une lettre sur les 10 signes qui montrent que la mort approche. Mais cette lettre était centrée sur le malade, ses besoins. Aujourd’hui, je voudrais parler de la personne qui accompagne le mourant. Après un diagnostic de cancer, on se focalise sur les procédures médicales, les bouleversements familiaux et professionnels, la recherche de solutions plus ou moins conventionnelles ou alternatives. C’est une période où le malade et son entourage sont très occupés. Toutefois, dans le cas du cancer et d’autres maladies graves, il peut arriver un point où il ne faut plus se voiler la face. La guérison miraculeuse reste toujours possible. Il arrive même que ce soit à la morgue qu’un patient se réveille. La littérature médicale est bourrée de cas de guérisons inexplicables de patients qui avaient été déclarés condamnés par les médecins. Tout récemment encore Le 12 août 2014, le petit Jason est déclaré mort après avoir été retrouvé noyé dans une piscine, à Valenciennes. Malgré les tentatives de réanimation, Jason, qui avait marché à quatre pattes vers le point d’eau, semblait perdu. Tous les gens sont en train de vider leurs propres piscines », confiait un habitant à La Voix du Nord. Mais dans l’après-midi, le garçonnet de 14 mois rouvre les yeux lorsqu’un employé de l’hôpital ouvre le sac qui contenait son petit corps, à la morgue du centre hospitalier de Valenciennes. Son cœur se remet à fonctionner [1]. Le 28 février 2014, Walter Williams, 78 ans, est déclaré mort à son domicile du Mississippi Etats-Unis par le médecin légiste local, qui avait contrôlé son pouls. Transporté aux pompes funèbres de la ville, le vieil homme se réveille et commence à taper sur la housse pour pouvoir en sortir, alors qu’il allait être embaumé [2]. Mais il reste rarissime qu’un cancer métastasé en phase terminale guérisse spontanément 1 cas sur 100 000. Vient un point où il ne s’agit plus d’agir et de guérir, mais d’adoucir la vie du malade et d’accepter que la fin approche. Pour de nombreuses personnes, c’est l’étape la plus difficile et inquiétante. Il est normal de se sentir désespéré et impuissant Si un être aimé ou un ami proche arrive en fin de vie, il se peut que vous soyez envahi par le désespoir, la peur et l’impression de ne pas être à la hauteur. Ces émotions sont normales. Personne au monde ne possède de réponses définitives sur la mort. Il est logique d’être angoissé, ou même paniqué, face à l’inconnu. Les personnes qui se montrent calmes et sûres d’elles-mêmes face à la mort ne savent pas mieux que les autres ce qui se passe. Simplement, elles acceptent les limites de l’être humain limites de notre capacité à agir sur les événements ; limites de la science et de la médecine ; limites de notre connaissance, face au mystère de la vie. Il est très important alors de dire aux personnes désemparées face à la mort qu’il est normal de ne pas savoir que dire ni que faire. Il n’y a pas de manuel pour cela, pas de recette. Laissez décider la personne qui va mourir Lorsqu’une personne est en phase terminale, elle peut avoir envie de réaliser une dernière volonté ou de profiter de ses derniers moments de lucidité. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Certaines personnes n’ont pas envie de se remémorer des souvenirs, repenser aux jours heureux tandis que leur situation présente est pénible et tragique. Selon le stade de la maladie, la personne peut avoir envie de parler, ou préférer que vous soyez là en silence. Si vous avez un doute, demandez à la personne ce qu’elle souhaite. Si vous ne savez pas si vous pouvez rester plus longtemps, demandez lui si vous devez rester, ou si vous pouvez faire quelque chose pour lui rendre service. Ne soyez pas vexé ou troublé si elle vous demande de la laisser seule. Personne ne peut imaginer ce qui se passe en elle à ce moment-là, et ce n’est certainement pas un signe de rejet ou de manque d’amour envers vous. N’attendez pas le dernier moment À la fin de la vie, il est nécessaire d’aborder certains sujets pratiques avec la personne qui s’en va. Cela peut concerner des sujets comme les soins des derniers instants, les questions financières, le partage d’héritage, l’organisation des obsèques, vos choix de vie une fois que l’autre sera parti. La plupart des personnes refusent d’aborder ces sujets avant que le malade ne soit à toute extrémité, par peur un peu superstitieuse de la mort, pour conjurer le sort, ou tout simplement pour ne pas révéler au mourant qu’on pense qu’il va mourir. Mais nous sommes des adultes, nous savons tous que nous allons mourir, tôt ou tard. Il n’y aucune honte à aborder ces sujets, ce n’est ni indélicat, ni morbide, et le plus tôt sera le mieux. Dans tous les cas, ce sont des discussions extrêmement douloureuses et difficiles. Mais n’essayez pas de les différer retarder, car si l’état de la personne malade se détériore, la conversation peut devenir impossible. Après la mort, vous risquez alors de rester seul avec des questions sans réponse et cela peut-être plus douloureux encore et poser d’insurmontables problèmes pratiques. Songez à la simple question des clés, des comptes bancaires, des dettes et éventuelles économies, vais-je me remarier ou rester seul, qui va s’occuper du parent handicapé, de l’animal domestique, où sont les papiers d’assurance, quel monument funéraire, etc. Sur ce dernier sujet monument funéraire, la plupart des personnes qui n’ont pas perdu de proche récemment n’ont aucune idée de l’enjeu qu’est cette question. Mais il faut savoir qu’actuellement, l’achat d’une concession dans un cimetière coûte des milliers d’euros, creuser le caveau des milliers d’euros également, à quoi il faut rajouter des milliers d’euros pour une simple pierre tombale, et bien plus si vous souhaitez un monument élaboré. Il suffit d’entrer chez un marbrier pour s’en apercevoir. Des solutions plus économiques sont possibles mais, quoi que l’on choisisse, il faut bien avoir à l’esprit qu’économiser sur les funérailles est risqué. Cela peut compliquer le deuil et nous laisser un sentiment pénible d’inaccomplissement. Ce n’est pas pour rien que les dernières pages du roman d’Honoré de Balzac, Le Père Goriot », restent parmi les plus célèbres et les plus pathétiques de la littérature française. Il s’agit de l’enterrement au rabais d’un vieux monsieur anciennement riche mais tombé dans la misère après avoir tout sacrifié à l’ambition de ses filles. Pendant tout le roman, on espère qu’elles vont se repentir. Mais lorsque, une fois mort, elles l’abandonnent à la fosse commune après une cérémonie bâclée, on comprend qu’il n’y aura plus rien à espérer d’elles. Le lecteur reste avec un sentiment de révolte et d’indignité qui ne passe pas. Réciproquement, on ne peut qu’être admiratif devant les vestiges que nous ont laissés les anciennes civilisations qui honoraient leurs morts. Des millions de touristes, qui jurent chacun qu’enterrer dignement ses morts n’a au fond pas d’importance, se précipitent pour admirer les pyramides d’Egypte qui sont des tombeaux, et le Taj Mahal en Inde un tombeau lui aussi, et le Château Saint-Ange à Rome qui n’est rien d’autre que le mausolée tombe de l’empereur romain Hadrien mort en 136. Les dolmens des anciennes civilisations européennes sont des tombeaux, tout comme les splendides gisants » statues couchées en marbre ou en bronze ciselé des chevaliers du Moyen-Âge. Nos cathédrales elles-mêmes sont d’une certaine manière des monuments funéraires, bâties au-dessus de cryptes où l’on enterrait les morts. Il n’y a aucune parole parfaite Nous passons l’essentiel de notre vie à communiquer, par texto, e-mail, téléphone… Et pourtant, lorsqu’il s’agit de parler de la mort ou de dire au revoir à un proche, les mots peuvent manquer. Même si vous avez de la facilité à parler, vous aurez toujours l’impression que vos mots n’ont pas tout dit. Cela rejoint la question évoquée plus haut pour les vivants, la mort restera éternellement un mystère, et vous ne pouvez pas dire au revoir » ni adieu » correctement à une personne qui part pour un au-delà dont personne n’est jamais revenu. Il est donc important de vous libérer de cette pression insidieuse d’avoir à trouver la réponse parfaite, les mots parfaits. Le mieux est parfois de ne rien dire du tout. La communication non verbale – rester assis à côté de la personne, lui tenir la main, lui faire un léger massage si cela vous est naturel dans le cadre de votre relation normale avec elle – peut être la meilleure des communications. Ne vous laissez pas paralyser par la peur Savoir qu’une personne approche de la mort peut susciter toutes sortes de peurs – peur de sa propre mort, peur de la souffrance d’autrui, peur de la maladie. Cette peur est naturelle, encore une fois, et il faut l’accepter. Elle ne doit toutefois pas vous empêcher de passer du temps auprès de la personne mourante. Cela demande du courage, mais vous lui apporterez ainsi un grand soulagement, et ce moment pourra compter parmi les plus importants de votre vie. Ce sera peut-être l’occasion que d’importantes choses soient dites, que des expériences humaines très intenses soient vécues, qui aideront chacune des deux personnes à affronter la séparation. Selon le Dr Zaider, du Sloan Kettering Memorial, les personnes qui parviennent à vivre ces instants avant la mort avec la personne aimée vivent leur deuil mieux que les autres [3]. Soutenez les proches Le conjoint et la famille proche du mourant sont probablement épuisés mentalement et physiquement. Les soins intensifs, le poids émotionnel et de toutes les décisions difficiles à prendre peuvent leur donner l’impression d’être isolés dans leur douleur. Ils ont besoin d’aide. Vous aurez besoin d’aide le jour où votre tour viendra. Alors n’hésitez pas à aider les personnes qui en ont besoin. Rendez-leur visite. Cela peut faire plaisir non seulement à la personne malade, mais aussi à sa famille, qui se sentira moins seule. Les familles se souviennent de ces actes de gentillesse. Il peut y avoir un point où les visites ne sont plus souhaitées ni possibles. Si c’est le cas, une lettre, une carte, un petit mot, une proposition d’apporter des provisions ou de déposer un dîner peut contribuer à rendre les choses un peu plus supportables pour la famille. Ne le faites pas en espérant de réciprocité. Mais l’aide que vous apporterez dans ces moments fera forcément réaliser aux autres l’importance de ces gestes, et ils seront d’autant plus susceptibles d’agir à leur tour de cette façon quand l’occasion se présentera, pour d’autres. Voilà. Je suppose qu’il reste de nombreuses choses à dire sur un si important sujet. N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions en commentant cet article. Je prendrai connaissance de tous les messages qui seront déposés. À votre santé ! Jean-Marc Dupuis PS Je vous signale le congrès de l’ADNO – Association pour le Développement de la Médecine Orthomoléculaire, le 22 novembre prochain à Paris et sur le thème de la longévité. Cliquez ici pour découvrir le programme, les intervenants et le formulaire d’inscription. P Sources de cet article [1] Un bébé déclaré mort se réveille à la morgue [2] USA il se réveille à son embaumement [3] Being There for a Friend or Loved One at the End of Life Quelquesidées reçues sur les maladies transmissibles à l’homme par les rongeurs. « La leptospirose se transmet par les cannettes (de bière, coca, etc.) et peut être mortelle » : Faux. Cette maladie se transmet par l’urine des rats. Si le rat a uriné sur une cannette, vous pouvez en effet contracter une leptospirose. La peur de la mort peut tous nous concerner à un moment ou un autre de notre vie. Que ce soit la peur de sa propre mortalité, ou de celle des autres, la surmonter nécessite de faire un travail sur soi, parfois avec l'aide d'un StockPourquoi a-t-on peur de la mort ?La peur de la mort est une peur ancestrale qui nous renvoie à notre propre finalité et à celle des autres. Personne ne sait à l’avance à quel moment et de quelle façon il va mourir. C’est cette peur de l’inconnu et ce manque de maitrise de notre destin de mortel qui créer une angoisse parfois tellement envahissante qu’elle empêche de que les angoisses de mort » ?Inhérente à la vie, la mort est notre destin inévitable à tous. Que ce soit par la mort d'un proche ou la maladie, la prise de conscience de la finalité de la vie apparait en général vers l'âge de 7 ans. Même si la peur de la mort nous concerne tous, elle nous envahie à des degrés certains d'entre nous parviennent à intégrer cette fatalité sans qu'elle ne les empêche de vivre pleinement, d'autres en revanche peuvent souffrir d'angoisses très profondes appelées des "angoisses de mort". Elles se traduisent par une anxiété tellement envahissante qu'elle peut déclencher des attaques de panique et une certains ces angoisses deviennent tellement importantes qu’elles handicapent la vie quotidienne et empêchent de profiter de la vie. Dans ce cas, l’aide d’un professionnel de santé s’avère peur de la mort peut-elle donner un sens à la vie ?Lorsque l'on a très peur de la mort, c'est bien souvent qu'on oublie le sens de sa propre vie. Prendre conscience de ce qu'on apporte aux autres, de ce qui nous porte et de ce que l'on souhaite transmettre à notre tour permet de créer une illusion d'immortalité et donc de profiter pleinement de la à sa propre mort, c'est donc l'occasion d'accepter de lâcher prise sur ce que l'on ne maîtrise pas, mais aussi de reprendre le contrôle de ce que l'on désire pour soi et ses faire pour surmonter la peur de la mort ?La peur de la mort peut être tellement intense qu'elle paralyse et empêche de se projeter sainement dans la vie. Cette prise de conscience douloureuse peut pourtant être surmontée grâce à Une analyse et une prise de recul sur sa peur événement traumatisant, décès d'un proche, maladie... ;Une rationalisation des angoisses de mort qui ne sont pas basées sur quelque chose de réel ;Un travail d'acceptation de cette échéance inévitable et de ce qu'elle signifie ;Une reprise en main de sa vie et de ce que l’on souhaite en faire ;Des activités de relaxation comme la méditation, le yoga, la sophrologie ou l'autohypnose par exemple ;Des activités de loisirs dans lesquels on éprouve du plaisir ;Des objectifs sur le plan personnel et s’il n’est pas possible de transcender complètement cette peur, en prendre conscience permet de se vivre pleinement l’instant présent en remplissant chaque journée avec toute la joie possible dans tous les domaines de la NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus. 1 La douleur peut indiquer une mort imminente. C’est un signe avant-coureur qu’une personne est entre la vie et la mort. Cela est particulièrement le cas pour les personnes atteintes de cancer, une maladie caractérisée par 10 symptômes, mais ce n’est pas toujours vrai
La mort peut survenir suite à une pathologie ou sans cause de mortalité. Avant que la personne ne cesse de respirer, 7 signes annoncent l’arrivée du décès. Il est important pour un proche de ne pas les ignorer afin de s’y La douleur peut indiquer une mort imminente2. Un essoufflement peut être l’un des signes d’alerte d’une mort biologique3. L’anxiété intense peut indiquer qu’un patient frôle la mort4. Une diminution de l’appétit et de la soif peut être une preuve de la mort imminente5. Des nausées ou des vomissements peuvent annoncer la survenue de la mort6. La constipation est une alerte à prendre en compte7. La fatigue est un signe avant-coureur de la fin de vieCités par Cristian Zanartu, médecin interne, des signes surviennent avant la mort clinique. Au-delà de l’arrêt du pouls, des éléments anticipent souvent la vie des individus décédés. L’équipe médicale et les proches doivent y être signes cliniques avant-coureurs annoncent le décès imminentL’état de mort clinique est précédé par des éléments physiologiques qui prouvent l’arrivée imminente du décès. Les professionnels des soins palliatifs sont alertes face à ces signes qu’il est important d’appréhender à quelques semaines, jours ou minutes avant la fin de la vie. Lors de l’arrêt progressif des fonctions vitales, il est important d’être alerte en la présence de ces phénomènes biologiques avant qu’un patient soit cliniquement de mort clinique – Source spm1. La douleur peut indiquer une mort imminenteC’est un signe avant-coureur qu’une personne est entre la vie et la mort. Cela est particulièrement le cas pour les personnes atteintes de cancer, une maladie caractérisée par 10 symptômes, mais ce n’est pas toujours vrai pour des affections en phase terminale. Lorsque le patient est à l’hôpital, ce dernier peut se voir administrer des médicaments pour l’atténuer personne décédée – Source spm2. Un essoufflement peut être l’un des signes d’alerte d’une mort biologiqueUne mort immédiate peut être caractérisée par des difficultés respiratoires. Cette incapacité à avoir une respiration profonde compromet le pronostic vital. Ce signe peut être soulagé par l’équipe médicale grâce à l’administration d’oxygène, de médicaments mais aussi des techniques de relaxation adoptées par le respiratoire – Source spm3. L’anxiété intense peut indiquer qu’un patient frôle la mortAvant le diagnostic de mort, les médecins peuvent assister à une anxiété sévère du patient. Ce signe fait souvent partie des séquelles de la conscience de la mort qui fait suite à l’essoufflement et à une douleur vive. Il s’agit d’un réflexe d’une personne dont le décès est imminent. Une minute après ce dernier, de nombreux changements cardiaque – Source spm4. Une diminution de l’appétit et de la soif peut être une preuve de la mort imminenteLes patients atteints d’une pathologie mortelle ou en fin de vie pour des raisons naturelles peuvent ne plus réclamer de nourriture. Cela s’explique par l’arrêt des fonctions physiques du corps qui ne nécessite plus un apport Des nausées ou des vomissements peuvent annoncer la survenue de la mortCes signes physiques peuvent être attribués à la prise de médicaments lors d’une hospitalisation ou lorsque les soins palliatifs ont lieu à domicile. Les nausées sont potentiellement inhérentes à la maladie qui peut causer une mort brutale. Pour lutter contre ces réactions qui peuvent être douloureuses pour le patient en fin de vie, les proches ou l’équipe médicale peuvent diminuer les portions des repas, limiter la présence d’odeur ou laisser un léger courant d’air. Cela l’aidera à ressentir plus de de médicaments – Source spm6. La constipation est une alerte à prendre en compteCe ralentissement du transit peut ajouter à l’inconfort que peut ressentir une personne en fin de vie. Cela peut être le résultat de l’administration de médicaments tels que ceux utilisés pour lutter contre l’essoufflement spécifique à un décès imminent. Pour lutter contre ces signes, il est important d’ajouter un apport de fibres et des aliments pour accélérer la digestion dans la nourriture et une plus grande La fatigue est un signe avant-coureur de la fin de vieUn manque d’énergie conséquent peut se manifester des mois avant le décès du patient ou du proche. Cette fatigue se caractérise par une importance somnolence ou un plus grand nombre d’heures de sommeil. La raison de ce phénomène physiologique est que le corps n’a pas assez d’énergie pour remplir ses fonctions vitales. Ce signe avant-coureur du décès peut également être la résultante des effets des médicaments donnés en fin de vie. Parfois, des insomnies peuvent caractériser les derniers moments du patient. Lire aussi La thrombose est une maladie silencieuse qui peut être mortelle
L entérotoxémie est à ce jour la cause majeure de mort subite en élevage bovin. Elle est due à l’action pathogène de certaines bactéries qui prolifèrent dans l’intestin et produisent des toxines. Non contagieuse, cette maladie peut toucher des animaux de tout âge et de toute race même si elle semble affecter davantage les races La famille de Christophe a expliqué dans un communiqué que le chanteur de 74 ans était mort des suites d'un emphysème. Il n'a pas été confirmé s'il avait été testé positif au coronavirus. Un emphysème est une maladie inflammatoire chronique des bronches. Cette pathologie se caractérise par la présence de bulles d'air, du gaz, dans les poumons. Bulles qui vont progressivement détruire les alvéoles et les vaisseaux sanguins de l'organe. Au début de la maladie, les difficultés respiratoires sont ponctuelles, puis elles deviennent chroniques, et ne surviennent pas uniquement pendant un effort. Comme le souligne Santé Magazine, toux et fatigue peuvent être associées à ces problèmes respiratoires. À terme, un emphysème provoque une insuffisance respiratoire ou une infection grave. Si l'on ne sait pas officiellement si Christophe avait contracté le Covid-19, on sait cependant que les patients atteints d'emphysème ou d'un autre type de bronchopneumopathies chroniques obstructives sont plus à risque de développer une forme grave du nouveau coronavirus.
Letrouble de l’accumulation compulsive : le désir de possession de l’individu devient une obsession incontrôlable. La kleptomanie : l’individu nourrit une envie irrésistible de voler et passe à l’acte dès qu’il le peut. La mélancolie : c’est une forme grave de dépression qui est caractérisée par des pensées morbides.
Alain Cocq, chez lui à Dijon le 12 août 2020 PHILIPPE DESMAZES / AFP "Je me garderais de condamner une demande, et il est toujours difficile d'intervenir sur ces sujets où l'émotion prime sur la raison", murmure Jean Leonetti. Le maire LR d'Antibes prend toutes sortes de précautions pour évoquer le cas d'Alain Cocq, un Dijonnais atteint d'une maladie incurable qui l'immobilise depuis des années. Loi LeonettiL'homme de 57 ans a annoncé vendredi dans une vidéo avoir cessé son traitement et toute alimentation et hydratation, le président de la République ne lui ayant pas accordé une injection de barbituriques "à titre compassionnel" pour abréger ses souffrances. Facebook a annoncé à la mi-journée avoir bloqué la diffusion de ses vidéos . Les derniers moments d'Alain Cocq ne donc seront pas retransmis en direct, comme il l'espérait pour faire évoluer la législation sur la fin de vie. LIRE AUSSI >> Le cas d'Alain Cocq, qui a décidé de se laisser mourir, relance le débat sur la fin de vie Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Celle-ci doit beaucoup aux anciens mandats de député de Jean Leonetti, qui a donné son nom à deux lois, votées en 2005 et 2016. La première permettait à un patient atteint d'une maladie incurable de demander l'arrêt d'un traitement médical trop lourd, par directives anticipées ou par une personne de confiance. La seconde, déposée avec le socialiste Alain Claeys, a ouvert la possibilité de la sédation profonde et continue jusqu'à la mort pour les malades en phase terminale. "Le médecin est désormais dans l'obligation d'arrêter le traitement de survie si le patient le demande de manière lucide et persistante, développe Jean Leonetti. Cette revendication ne peut pas être refusée à Alain Cocq, de même que la non-souffrance. Si la souffrance est incoercible, le médecin peut même aller jusqu'à l'anesthésie profonde. La loi est sans ambiguïté l'atténuation de la souffrance prime sur la durée de la vie." Mais cette loi Claeys-Leonetti "qui offre des possibilités à certains malades", "en laisse d'autres en nombre au bord du chemin, sans solution", selon le député LREM du Rhône Jean-Louis Touraine, auteur en septembre 2017 d'une proposition de loi ouvrant la possibilité d'une "assistance médicalisée active à mourir". "Principe supérieur" L'adjoint à la mairie de Paris Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité ADMD, a rendu visite à Alain Cocq. Les médecins qui le prennent en charge assurent déjà prescrire les doses maximales autorisées pour calmer la douleur. "Je ne vois pas quel est le principe supérieur dans une République laïque qui oblige à maintenir un état de souffrance. Dans le cas d'Alain Cocq, il n'existe aucune solution", clame Romero, dont la voix chavire. N'est-ce pas un angle mort des lois que Jean Leonetti a présentées ? Le maire d'Antibes souffle. "Ce que veut Alain Cocq, ce n'est pas la non-souffrance, qui peut lui être garantie, mais le droit à demander la mort, que ne prévoit pas la législation française. J'ai le droit de me tuer, je n'ai pas le droit de demander à être tué", insiste l'ancien député et cardiologue, qui a toujours cherché à éviter le changement de paradigme "Il y a un malentendu persistant. Nous avons fait des lois pour supprimer l'acharnement thérapeutique, pour donner la liberté au malade de poursuivre ou d'arrêter un traitement de survie, d'obtenir la non-souffrance par une sédation profonde et irréversible en fin de vie ; bref, des lois d'accompagnement en fin de vie, pas des lois pour donner la mort. J'entends un certain discours qui veut que l'on aille plus loin, mais plus loin c'est ailleurs. Les lois votées ne transgressent pas l'interdit de tuer." LIRE AUSSI >> Accompagner la mort jusqu'à la provoquer? Le débat sur l'euthanasie relancé L'actuelle majorité semble plus encline à lever le tabou. En février 2018, 156 députés, dont Jean-Louis Touraine et 121 autres LREM, demandaient dans une tribune au Monde l'adoption d'une nouvelle loi "sans délai", pour "donner aux malades en fin de vie la libre disposition de leur corps et, c'est essentiel, de leur destin". Mais depuis la déclaration d'intention, rien à l'horizon parlementaire, alors que le sujet ne clive pas l'opinion publique, en tout cas selon un sondage Ipsos de mars 2019 commandé par l'ADMD, dans lequel 96% des Français interrogés se disaient favorables à l'euthanasie. "Quand vous avez d'un côté 96 %, de l'autre une infime minorité, c'est un sujet qui fait consensus. C'est donc inéluctable, retarder cette évolution devient coupable", pointe Jean-Louis Touraine. Le député du Rhône s'était vu répondre en 2017 qu'il fallait encore "un peu de temps pour évaluer la loi précédente". "L'évaluation est faite désormais dans certains cas, cette loi convient ; dans d'autres elle ne convient ni au malade ni au corps soignant", "L'interdit de donner la mort est un point fondamental""Les situations comme celle d'Alain Cocq ne sont pas si marginales que cela. On nous dit que ce ne sont que des cas uniques, mais ces cas uniques prennent la parole tous les ans pour dire leur douleur. Tous les concernés n'ont pas envie de transformer leur souffrance en combat politique, mais ce serait plusieurs milliers de demandes si la France appliquait la législation belge ou suisse", poursuit Jean-Luc Romero. La France imiterait effectivement certains de ses voisins, des lois ayant été votées en 2001 aux Pays-Bas, en 2002 en Suisse et Belgique, et en 2009 au Luxembourg. "Tous sont en train de bouger, insiste l'adjoint à la mairie de Paris. Peut-être l'Italie, le Portugal et l'Espagne bientôt." L'argument ne porte pas pour Jean Leonetti, qui défend au contraire une spécificité française "Je suis de l'avis de Robert Badinter dans une société évoluée, l'interdit de donner la mort est un point fondamental, car son absence peut entraîner des dérives dans l'autre sens. La loi suffit à l'objet qu'elle s'est fixé. Sur ces sujets d'éthique, la société a toujours été traversée par des courants contraires, l'un représentant l'autonomie de la personne - "c'est mon choix, c'est mon droit" -, l'autre se plaçant à travers le collectif - "je te protège malgré toi". Un suicidaire réanimé à l'hôpital illustre cette idée de vulnérabilité protégée par rapport à la liberté de choix. C'est un conflit de valeurs qui sera toujours en tension dans la société, entre liberté et défense de la vie, entre vulnérabilité et autonomie", argumente l'élu des Alpes-Maritimes. LIRE AUSSI >> Emmanuel Hirsch Vincent Lambert, une mort tristement exemplaire Jean-Luc Romero avance une autre dualité de points de vue "On est dans un traitement médical de la question. Les lois Leonetti sont faites par des médecins pour des médecins. On a un mal fou à mettre la personne en fin de vie au centre des décisions. La sédation profonde peut durer une journée à trois semaines. Une semaine dans le cas de Vincent Lambert." "Ce qu'il faut, ce sont des lois de soins palliatifs, de non-acharnement thérapeutique, d'accompagnement, pas des lois qui permettent de donner la mort par euthanasie ou suicide assisté, qui revient à faire peser sur le collectif le droit individuel à ne plus souhaiter vivre. Mais si une telle loi venait à être votée, il faudrait qu'elle soit précédée d'un débat, qui aurait un rôle apaisant", anticipe Jean Leonetti. Jean-Louis Touraine le rejoint sur ce point "Il est temps de légiférer, ce qui ne veut pas dire que c'est simple, car il faut savoir où l'on met exactement le curseur. Nous avons besoin d'un débat approfondi, serein, raisonnable. Sans passion. En écoutant tous les points de vue, mais en offrant une solution." La réouverture de la discussion dans un cadre législatif dépendra aussi de la volonté du président de la République. Si sa majorité est ouverte, le point de vue d'Emmanuel Macron se résume pour l'instant à la réponse qu'il a adressée à Alain Cocq "Parce que je ne me situe pas au-dessus des lois, je ne suis pas en mesure d'accéder à votre demande", indique dans une lettre le chef de l'Etat. "Avec émotion, je respecte votre démarche", ajoute-t-il. "Je savais à 99,99% que la réponse serait négative. S'il autorisait, cela signifierait qu'il serait un assassin", a commenté Alain Cocq auprès de France 3. Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétique Léonardest atteint d'une sclérose latérale amyotrophique, autrement appelée maladie de Charcot, dont a souffert notamment le célèbre physicien Stephen Hawking. Pour Léonard, la maladie ne Le syndrome de Cotard est une étrange forme de trouble mental qui pousse les personnes qui en souffrent à penser que l'un de leurs organes est pourri, mort, ou qu'elles sont elles-mêmes déjà trouble semble tout droit sorti d'un film d'horreur et est même apparu dans la série américaine Hannibal, et pourtant, il est bel et bien réel. Également appelé "syndrome du cadavre ambulant" en anglais "Walking corpse syndrome", le syndrome de Cotard est un trouble mental aussi rarissime qu'étrange. Il se caractérise par l'apparition d'un ou plusieurs délires totalement dénués de sens et généralement liés à la mort. Ainsi, les patients atteints de ce syndrome peuvent penser que l'un de leurs organes ou qu'une partie de leur corps est en train de "pourrir" ou qu'il est déjà mort. Certains pensent que c'est leur corps tout entier qui est mort ou qu'ils n'existent même plus. Le syndrome de Cotard est observé au cours de syndromes mélancoliques classés parmi les symptômes dépressifs graves. Ce type de délire est de moins en moins courant, notamment du fait d’une prise en charge plus précoce de la sont les symptômes du syndrome de Cotard ?Si ce trouble est essentiellement mental, il peut avoir des conséquences physiques dramatiques. Pensant qu'ils sont déjà ou quasiment morts, les patients négligent bien souvent leurhygiène personnelle et même leur santé physique. Plus de 50%des personnes atteintes rapportent se sentir en quelque sorte immortelle, ce qui peut les conduire à un comportement fatal. Le syndrome de Cotard se manifeste par trois types de délires différents qui affectent les patients qui en souffrent La négation du monde, de son corps et de ses organes les patients atteints du syndrome de Cotard sentent leurs organes se putréfier et se détruire. Ils en nient ensuite l’existence et affirment ne plus être en idées de damnation atteints de graves délires, les patients touchés par cette maladie psychiatrique se sentent souillés, mauvais et capables de contaminer les autres par le regard ou la sentiment d’immortalité et une impression de grandeur les patients ont la certitude de ne pas pouvoir mourir. Ils se perçoivent un peu à la manière d’un “mort-vivant”.Concernant l’ensemble des symptômes, ils diffèrent selon les phases de délire du patient. Ces phases s’accompagnent généralement d’hallucinations, de troubles de la perception sensorielle, d’une perte de vision mentale… Les patients peuvent aller jusqu’à l’auto-mutilation, voire, dans les cas extrêmes, jusqu’au Mademoiselle XEn janvier 2015, Haley Smith, une adolescente de 17 ans atteinte du syndrome témoignait pour le Daily Mail "Un jour, quand j'étais en cours d'anglais, j'ai eu cette sensation très étrange que j'étais morte et je n'arrivais pas à la faire partir. En rentrant chez moi, j'ai pensé à visiter un cimetière juste pour être proches d'autres qui étaient aussi morts". Le syndrome a été décrit pour la première fois en 1882 par le neurologue français Jules Cotard suite à la découverte d'une patiente, Mademoiselle X, qui pensait qu'elle n'avait plus de cerveau, ni nerfs, ni buste, ni estomac, ni intestins. Paradoxalement, elle pensait qu'elle était éternelle et vivrait indéfiniment. Jugeant ne plus en avoir besoin, elle a cessé de s'alimenter et en est finalement les spécialistes, ce trouble mental peut survenir du jour au lendemain mais est généralement rencontré chez des personnes souffrant déjà de troubles mentaux, de dépression clinique ou de maladie neurologique. Toutefois, en 1996, un Écossais s'est vu diagnostiquer le syndrome après une blessure au crâne provoquée par un accident de moto. Des régions cérébrales déconnectées Si le syndrome reste assez mystérieux, les scientifiques ont une piste quant à son origine. Il serait lié à un dysfonctionnement dans deux aires du cerveau le gyrus fusiforme qui intervient dans la reconnaissance des visages et l'amygdale qui est associée aux émotions. À cause de ce dysfonctionnement, les patients ne ressentiraient plus aucune émotion, ni sentiment de familiarité, en se regardant dans le absence d'association conduirait alors à une déconnexion de la réalité et à l'apparition de la sensation d'être mort ou de ne plus exister. Néanmoins, les circonstances et symptômes sont très variables d'un patient à l'autre, rendant le trouble d'autant plus difficile à traiter. A l'heure actuelle, il n'existe pas de réel traitement mais les médecins ont réussi à soigner des patients à l'aide d'antipsychotiques, d'antidépresseurs et de traitement par les symptômes persistent parfois chez les malades. Si elle n'est pas encore totalement guérie, Haley Smith a confié que le diagnostic de sa maladie l'avait beaucoup aidée. Elle se sent aujourd'hui mieux grâce à une thérapie qu'elle poursuit et grâce aux... films Disney. "Regarder des films Disney me donne une sensation réconfortante. Comment pourrais-je être morte quand Disney me fait sentir aussi bien ?", a-t-elle conclu. hkoE.
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  • cette maladie n est pas pour la mort