Lesfans de l’acteur Ashton Kutcher ont pu enfin le retrouver sur les écrans. Ce n’est pas pour une fin cinématographique que le comédien de 44 ans a décidé de faire face à la caméra. C
LARS Auvergne-Rhône-Alpes lance une campagne de vaccination contre la méningite après l'apparition d'un nouveau variant de la bactérie qui a déjà fait un mort et deux cas graves. Deux
Je vous ai déjà envoyé une lettre sur les 10 signes qui montrent que la mort approche. Mais cette lettre était centrée sur le malade, ses besoins. Aujourd’hui, je voudrais parler de la personne qui accompagne le mourant. Après un diagnostic de cancer, on se focalise sur les procédures médicales, les bouleversements familiaux et professionnels, la recherche de solutions plus ou moins conventionnelles ou alternatives. C’est une période où le malade et son entourage sont très occupés. Toutefois, dans le cas du cancer et d’autres maladies graves, il peut arriver un point où il ne faut plus se voiler la face. La guérison miraculeuse reste toujours possible. Il arrive même que ce soit à la morgue qu’un patient se réveille. La littérature médicale est bourrée de cas de guérisons inexplicables de patients qui avaient été déclarés condamnés par les médecins. Tout récemment encore Le 12 août 2014, le petit Jason est déclaré mort après avoir été retrouvé noyé dans une piscine, à Valenciennes. Malgré les tentatives de réanimation, Jason, qui avait marché à quatre pattes vers le point d’eau, semblait perdu. Tous les gens sont en train de vider leurs propres piscines », confiait un habitant à La Voix du Nord. Mais dans l’après-midi, le garçonnet de 14 mois rouvre les yeux lorsqu’un employé de l’hôpital ouvre le sac qui contenait son petit corps, à la morgue du centre hospitalier de Valenciennes. Son cœur se remet à fonctionner [1]. Le 28 février 2014, Walter Williams, 78 ans, est déclaré mort à son domicile du Mississippi Etats-Unis par le médecin légiste local, qui avait contrôlé son pouls. Transporté aux pompes funèbres de la ville, le vieil homme se réveille et commence à taper sur la housse pour pouvoir en sortir, alors qu’il allait être embaumé [2]. Mais il reste rarissime qu’un cancer métastasé en phase terminale guérisse spontanément 1 cas sur 100 000. Vient un point où il ne s’agit plus d’agir et de guérir, mais d’adoucir la vie du malade et d’accepter que la fin approche. Pour de nombreuses personnes, c’est l’étape la plus difficile et inquiétante. Il est normal de se sentir désespéré et impuissant Si un être aimé ou un ami proche arrive en fin de vie, il se peut que vous soyez envahi par le désespoir, la peur et l’impression de ne pas être à la hauteur. Ces émotions sont normales. Personne au monde ne possède de réponses définitives sur la mort. Il est logique d’être angoissé, ou même paniqué, face à l’inconnu. Les personnes qui se montrent calmes et sûres d’elles-mêmes face à la mort ne savent pas mieux que les autres ce qui se passe. Simplement, elles acceptent les limites de l’être humain limites de notre capacité à agir sur les événements ; limites de la science et de la médecine ; limites de notre connaissance, face au mystère de la vie. Il est très important alors de dire aux personnes désemparées face à la mort qu’il est normal de ne pas savoir que dire ni que faire. Il n’y a pas de manuel pour cela, pas de recette. Laissez décider la personne qui va mourir Lorsqu’une personne est en phase terminale, elle peut avoir envie de réaliser une dernière volonté ou de profiter de ses derniers moments de lucidité. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Certaines personnes n’ont pas envie de se remémorer des souvenirs, repenser aux jours heureux tandis que leur situation présente est pénible et tragique. Selon le stade de la maladie, la personne peut avoir envie de parler, ou préférer que vous soyez là en silence. Si vous avez un doute, demandez à la personne ce qu’elle souhaite. Si vous ne savez pas si vous pouvez rester plus longtemps, demandez lui si vous devez rester, ou si vous pouvez faire quelque chose pour lui rendre service. Ne soyez pas vexé ou troublé si elle vous demande de la laisser seule. Personne ne peut imaginer ce qui se passe en elle à ce moment-là , et ce n’est certainement pas un signe de rejet ou de manque d’amour envers vous. N’attendez pas le dernier moment À la fin de la vie, il est nécessaire d’aborder certains sujets pratiques avec la personne qui s’en va. Cela peut concerner des sujets comme les soins des derniers instants, les questions financières, le partage d’héritage, l’organisation des obsèques, vos choix de vie une fois que l’autre sera parti. La plupart des personnes refusent d’aborder ces sujets avant que le malade ne soit à toute extrémité, par peur un peu superstitieuse de la mort, pour conjurer le sort, ou tout simplement pour ne pas révéler au mourant qu’on pense qu’il va mourir. Mais nous sommes des adultes, nous savons tous que nous allons mourir, tôt ou tard. Il n’y aucune honte à aborder ces sujets, ce n’est ni indélicat, ni morbide, et le plus tôt sera le mieux. Dans tous les cas, ce sont des discussions extrêmement douloureuses et difficiles. Mais n’essayez pas de les différer retarder, car si l’état de la personne malade se détériore, la conversation peut devenir impossible. Après la mort, vous risquez alors de rester seul avec des questions sans réponse et cela peut-être plus douloureux encore et poser d’insurmontables problèmes pratiques. Songez à la simple question des clés, des comptes bancaires, des dettes et éventuelles économies, vais-je me remarier ou rester seul, qui va s’occuper du parent handicapé, de l’animal domestique, où sont les papiers d’assurance, quel monument funéraire, etc. Sur ce dernier sujet monument funéraire, la plupart des personnes qui n’ont pas perdu de proche récemment n’ont aucune idée de l’enjeu qu’est cette question. Mais il faut savoir qu’actuellement, l’achat d’une concession dans un cimetière coûte des milliers d’euros, creuser le caveau des milliers d’euros également, à quoi il faut rajouter des milliers d’euros pour une simple pierre tombale, et bien plus si vous souhaitez un monument élaboré. Il suffit d’entrer chez un marbrier pour s’en apercevoir. Des solutions plus économiques sont possibles mais, quoi que l’on choisisse, il faut bien avoir à l’esprit qu’économiser sur les funérailles est risqué. Cela peut compliquer le deuil et nous laisser un sentiment pénible d’inaccomplissement. Ce n’est pas pour rien que les dernières pages du roman d’Honoré de Balzac, Le Père Goriot », restent parmi les plus célèbres et les plus pathétiques de la littérature française. Il s’agit de l’enterrement au rabais d’un vieux monsieur anciennement riche mais tombé dans la misère après avoir tout sacrifié à l’ambition de ses filles. Pendant tout le roman, on espère qu’elles vont se repentir. Mais lorsque, une fois mort, elles l’abandonnent à la fosse commune après une cérémonie bâclée, on comprend qu’il n’y aura plus rien à espérer d’elles. Le lecteur reste avec un sentiment de révolte et d’indignité qui ne passe pas. Réciproquement, on ne peut qu’être admiratif devant les vestiges que nous ont laissés les anciennes civilisations qui honoraient leurs morts. Des millions de touristes, qui jurent chacun qu’enterrer dignement ses morts n’a au fond pas d’importance, se précipitent pour admirer les pyramides d’Egypte qui sont des tombeaux, et le Taj Mahal en Inde un tombeau lui aussi, et le Château Saint-Ange à Rome qui n’est rien d’autre que le mausolée tombe de l’empereur romain Hadrien mort en 136. Les dolmens des anciennes civilisations européennes sont des tombeaux, tout comme les splendides gisants » statues couchées en marbre ou en bronze ciselé des chevaliers du Moyen-Âge. Nos cathédrales elles-mêmes sont d’une certaine manière des monuments funéraires, bâties au-dessus de cryptes où l’on enterrait les morts. Il n’y a aucune parole parfaite Nous passons l’essentiel de notre vie à communiquer, par texto, e-mail, téléphone… Et pourtant, lorsqu’il s’agit de parler de la mort ou de dire au revoir à un proche, les mots peuvent manquer. Même si vous avez de la facilité à parler, vous aurez toujours l’impression que vos mots n’ont pas tout dit. Cela rejoint la question évoquée plus haut pour les vivants, la mort restera éternellement un mystère, et vous ne pouvez pas dire au revoir » ni adieu » correctement à une personne qui part pour un au-delà dont personne n’est jamais revenu. Il est donc important de vous libérer de cette pression insidieuse d’avoir à trouver la réponse parfaite, les mots parfaits. Le mieux est parfois de ne rien dire du tout. La communication non verbale – rester assis à côté de la personne, lui tenir la main, lui faire un léger massage si cela vous est naturel dans le cadre de votre relation normale avec elle – peut être la meilleure des communications. Ne vous laissez pas paralyser par la peur Savoir qu’une personne approche de la mort peut susciter toutes sortes de peurs – peur de sa propre mort, peur de la souffrance d’autrui, peur de la maladie. Cette peur est naturelle, encore une fois, et il faut l’accepter. Elle ne doit toutefois pas vous empêcher de passer du temps auprès de la personne mourante. Cela demande du courage, mais vous lui apporterez ainsi un grand soulagement, et ce moment pourra compter parmi les plus importants de votre vie. Ce sera peut-être l’occasion que d’importantes choses soient dites, que des expériences humaines très intenses soient vécues, qui aideront chacune des deux personnes à affronter la séparation. Selon le Dr Zaider, du Sloan Kettering Memorial, les personnes qui parviennent à vivre ces instants avant la mort avec la personne aimée vivent leur deuil mieux que les autres [3]. Soutenez les proches Le conjoint et la famille proche du mourant sont probablement épuisés mentalement et physiquement. Les soins intensifs, le poids émotionnel et de toutes les décisions difficiles à prendre peuvent leur donner l’impression d’être isolés dans leur douleur. Ils ont besoin d’aide. Vous aurez besoin d’aide le jour où votre tour viendra. Alors n’hésitez pas à aider les personnes qui en ont besoin. Rendez-leur visite. Cela peut faire plaisir non seulement à la personne malade, mais aussi à sa famille, qui se sentira moins seule. Les familles se souviennent de ces actes de gentillesse. Il peut y avoir un point où les visites ne sont plus souhaitées ni possibles. Si c’est le cas, une lettre, une carte, un petit mot, une proposition d’apporter des provisions ou de déposer un dîner peut contribuer à rendre les choses un peu plus supportables pour la famille. Ne le faites pas en espérant de réciprocité. Mais l’aide que vous apporterez dans ces moments fera forcément réaliser aux autres l’importance de ces gestes, et ils seront d’autant plus susceptibles d’agir à leur tour de cette façon quand l’occasion se présentera, pour d’autres. Voilà . Je suppose qu’il reste de nombreuses choses à dire sur un si important sujet. N’hésitez pas à me faire part de vos réflexions en commentant cet article. Je prendrai connaissance de tous les messages qui seront déposés. À votre santé ! Jean-Marc Dupuis PS Je vous signale le congrès de l’ADNO – Association pour le Développement de la Médecine Orthomoléculaire, le 22 novembre prochain à Paris et sur le thème de la longévité. Cliquez ici pour découvrir le programme, les intervenants et le formulaire d’inscription. P Sources de cet article [1] Un bébé déclaré mort se réveille à la morgue [2] USA il se réveille à son embaumement [3] Being There for a Friend or Loved One at the End of Life Quelquesidées reçues sur les maladies transmissibles à l’homme par les rongeurs. « La leptospirose se transmet par les cannettes (de bière, coca, etc.) et peut être mortelle » : Faux. Cette maladie se transmet par l’urine des rats. Si le rat a uriné sur une cannette, vous pouvez en effet contracter une leptospirose. La peur de la mort peut tous nous concerner à un moment ou un autre de notre vie. Que ce soit la peur de sa propre mortalité, ou de celle des autres, la surmonter nécessite de faire un travail sur soi, parfois avec l'aide d'un StockPourquoi a-t-on peur de la mort ?La peur de la mort est une peur ancestrale qui nous renvoie à notre propre finalité et à celle des autres. Personne ne sait à l’avance à quel moment et de quelle façon il va mourir. C’est cette peur de l’inconnu et ce manque de maitrise de notre destin de mortel qui créer une angoisse parfois tellement envahissante qu’elle empêche de que les angoisses de mort » ?Inhérente à la vie, la mort est notre destin inévitable à tous. Que ce soit par la mort d'un proche ou la maladie, la prise de conscience de la finalité de la vie apparait en général vers l'âge de 7 ans. Même si la peur de la mort nous concerne tous, elle nous envahie à des degrés certains d'entre nous parviennent à intégrer cette fatalité sans qu'elle ne les empêche de vivre pleinement, d'autres en revanche peuvent souffrir d'angoisses très profondes appelées des "angoisses de mort". Elles se traduisent par une anxiété tellement envahissante qu'elle peut déclencher des attaques de panique et une certains ces angoisses deviennent tellement importantes qu’elles handicapent la vie quotidienne et empêchent de profiter de la vie. Dans ce cas, l’aide d’un professionnel de santé s’avère peur de la mort peut-elle donner un sens à la vie ?Lorsque l'on a très peur de la mort, c'est bien souvent qu'on oublie le sens de sa propre vie. Prendre conscience de ce qu'on apporte aux autres, de ce qui nous porte et de ce que l'on souhaite transmettre à notre tour permet de créer une illusion d'immortalité et donc de profiter pleinement de la à sa propre mort, c'est donc l'occasion d'accepter de lâcher prise sur ce que l'on ne maîtrise pas, mais aussi de reprendre le contrôle de ce que l'on désire pour soi et ses faire pour surmonter la peur de la mort ?La peur de la mort peut être tellement intense qu'elle paralyse et empêche de se projeter sainement dans la vie. Cette prise de conscience douloureuse peut pourtant être surmontée grâce à Une analyse et une prise de recul sur sa peur événement traumatisant, décès d'un proche, maladie... ;Une rationalisation des angoisses de mort qui ne sont pas basées sur quelque chose de réel ;Un travail d'acceptation de cette échéance inévitable et de ce qu'elle signifie ;Une reprise en main de sa vie et de ce que l’on souhaite en faire ;Des activités de relaxation comme la méditation, le yoga, la sophrologie ou l'autohypnose par exemple ;Des activités de loisirs dans lesquels on éprouve du plaisir ;Des objectifs sur le plan personnel et s’il n’est pas possible de transcender complètement cette peur, en prendre conscience permet de se vivre pleinement l’instant présent en remplissant chaque journée avec toute la joie possible dans tous les domaines de la NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus. 1 La douleur peut indiquer une mort imminente. C’est un signe avant-coureur qu’une personne est entre la vie et la mort. Cela est particulièrement le cas pour les personnes atteintes de cancer, une maladie caractérisée par 10 symptômes, mais ce n’est pas toujours vraiLetrouble de l’accumulation compulsive : le désir de possession de l’individu devient une obsession incontrôlable. La kleptomanie : l’individu nourrit une envie irrésistible de voler et passe à l’acte dès qu’il le peut. La mélancolie : c’est une forme grave de dépression qui est caractérisée par des pensées morbides.
Alain Cocq, chez lui à Dijon le 12 août 2020 PHILIPPE DESMAZES / AFP "Je me garderais de condamner une demande, et il est toujours difficile d'intervenir sur ces sujets où l'émotion prime sur la raison", murmure Jean Leonetti. Le maire LR d'Antibes prend toutes sortes de précautions pour évoquer le cas d'Alain Cocq, un Dijonnais atteint d'une maladie incurable qui l'immobilise depuis des années. Loi LeonettiL'homme de 57 ans a annoncé vendredi dans une vidéo avoir cessé son traitement et toute alimentation et hydratation, le président de la République ne lui ayant pas accordé une injection de barbituriques "à titre compassionnel" pour abréger ses souffrances. Facebook a annoncé à la mi-journée avoir bloqué la diffusion de ses vidéos . Les derniers moments d'Alain Cocq ne donc seront pas retransmis en direct, comme il l'espérait pour faire évoluer la législation sur la fin de vie. LIRE AUSSI >> Le cas d'Alain Cocq, qui a décidé de se laisser mourir, relance le débat sur la fin de vie Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Celle-ci doit beaucoup aux anciens mandats de député de Jean Leonetti, qui a donné son nom à deux lois, votées en 2005 et 2016. La première permettait à un patient atteint d'une maladie incurable de demander l'arrêt d'un traitement médical trop lourd, par directives anticipées ou par une personne de confiance. La seconde, déposée avec le socialiste Alain Claeys, a ouvert la possibilité de la sédation profonde et continue jusqu'à la mort pour les malades en phase terminale. "Le médecin est désormais dans l'obligation d'arrêter le traitement de survie si le patient le demande de manière lucide et persistante, développe Jean Leonetti. Cette revendication ne peut pas être refusée à Alain Cocq, de même que la non-souffrance. Si la souffrance est incoercible, le médecin peut même aller jusqu'à l'anesthésie profonde. La loi est sans ambiguïté l'atténuation de la souffrance prime sur la durée de la vie." Mais cette loi Claeys-Leonetti "qui offre des possibilités à certains malades", "en laisse d'autres en nombre au bord du chemin, sans solution", selon le député LREM du Rhône Jean-Louis Touraine, auteur en septembre 2017 d'une proposition de loi ouvrant la possibilité d'une "assistance médicalisée active à mourir". "Principe supérieur" L'adjoint à la mairie de Paris Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité ADMD, a rendu visite à Alain Cocq. Les médecins qui le prennent en charge assurent déjà prescrire les doses maximales autorisées pour calmer la douleur. "Je ne vois pas quel est le principe supérieur dans une République laïque qui oblige à maintenir un état de souffrance. Dans le cas d'Alain Cocq, il n'existe aucune solution", clame Romero, dont la voix chavire. N'est-ce pas un angle mort des lois que Jean Leonetti a présentées ? Le maire d'Antibes souffle. "Ce que veut Alain Cocq, ce n'est pas la non-souffrance, qui peut lui être garantie, mais le droit à demander la mort, que ne prévoit pas la législation française. J'ai le droit de me tuer, je n'ai pas le droit de demander à être tué", insiste l'ancien député et cardiologue, qui a toujours cherché à éviter le changement de paradigme "Il y a un malentendu persistant. Nous avons fait des lois pour supprimer l'acharnement thérapeutique, pour donner la liberté au malade de poursuivre ou d'arrêter un traitement de survie, d'obtenir la non-souffrance par une sédation profonde et irréversible en fin de vie ; bref, des lois d'accompagnement en fin de vie, pas des lois pour donner la mort. J'entends un certain discours qui veut que l'on aille plus loin, mais plus loin c'est ailleurs. Les lois votées ne transgressent pas l'interdit de tuer." LIRE AUSSI >> Accompagner la mort jusqu'à la provoquer? Le débat sur l'euthanasie relancé L'actuelle majorité semble plus encline à lever le tabou. En février 2018, 156 députés, dont Jean-Louis Touraine et 121 autres LREM, demandaient dans une tribune au Monde l'adoption d'une nouvelle loi "sans délai", pour "donner aux malades en fin de vie la libre disposition de leur corps et, c'est essentiel, de leur destin". Mais depuis la déclaration d'intention, rien à l'horizon parlementaire, alors que le sujet ne clive pas l'opinion publique, en tout cas selon un sondage Ipsos de mars 2019 commandé par l'ADMD, dans lequel 96% des Français interrogés se disaient favorables à l'euthanasie. "Quand vous avez d'un côté 96 %, de l'autre une infime minorité, c'est un sujet qui fait consensus. C'est donc inéluctable, retarder cette évolution devient coupable", pointe Jean-Louis Touraine. Le député du Rhône s'était vu répondre en 2017 qu'il fallait encore "un peu de temps pour évaluer la loi précédente". "L'évaluation est faite désormais dans certains cas, cette loi convient ; dans d'autres elle ne convient ni au malade ni au corps soignant", "L'interdit de donner la mort est un point fondamental""Les situations comme celle d'Alain Cocq ne sont pas si marginales que cela. On nous dit que ce ne sont que des cas uniques, mais ces cas uniques prennent la parole tous les ans pour dire leur douleur. Tous les concernés n'ont pas envie de transformer leur souffrance en combat politique, mais ce serait plusieurs milliers de demandes si la France appliquait la législation belge ou suisse", poursuit Jean-Luc Romero. La France imiterait effectivement certains de ses voisins, des lois ayant été votées en 2001 aux Pays-Bas, en 2002 en Suisse et Belgique, et en 2009 au Luxembourg. "Tous sont en train de bouger, insiste l'adjoint à la mairie de Paris. Peut-être l'Italie, le Portugal et l'Espagne bientôt." L'argument ne porte pas pour Jean Leonetti, qui défend au contraire une spécificité française "Je suis de l'avis de Robert Badinter dans une société évoluée, l'interdit de donner la mort est un point fondamental, car son absence peut entraîner des dérives dans l'autre sens. La loi suffit à l'objet qu'elle s'est fixé. Sur ces sujets d'éthique, la société a toujours été traversée par des courants contraires, l'un représentant l'autonomie de la personne - "c'est mon choix, c'est mon droit" -, l'autre se plaçant à travers le collectif - "je te protège malgré toi". Un suicidaire réanimé à l'hôpital illustre cette idée de vulnérabilité protégée par rapport à la liberté de choix. C'est un conflit de valeurs qui sera toujours en tension dans la société, entre liberté et défense de la vie, entre vulnérabilité et autonomie", argumente l'élu des Alpes-Maritimes. LIRE AUSSI >> Emmanuel Hirsch Vincent Lambert, une mort tristement exemplaire Jean-Luc Romero avance une autre dualité de points de vue "On est dans un traitement médical de la question. Les lois Leonetti sont faites par des médecins pour des médecins. On a un mal fou à mettre la personne en fin de vie au centre des décisions. La sédation profonde peut durer une journée à trois semaines. Une semaine dans le cas de Vincent Lambert." "Ce qu'il faut, ce sont des lois de soins palliatifs, de non-acharnement thérapeutique, d'accompagnement, pas des lois qui permettent de donner la mort par euthanasie ou suicide assisté, qui revient à faire peser sur le collectif le droit individuel à ne plus souhaiter vivre. Mais si une telle loi venait à être votée, il faudrait qu'elle soit précédée d'un débat, qui aurait un rôle apaisant", anticipe Jean Leonetti. Jean-Louis Touraine le rejoint sur ce point "Il est temps de légiférer, ce qui ne veut pas dire que c'est simple, car il faut savoir où l'on met exactement le curseur. Nous avons besoin d'un débat approfondi, serein, raisonnable. Sans passion. En écoutant tous les points de vue, mais en offrant une solution." La réouverture de la discussion dans un cadre législatif dépendra aussi de la volonté du président de la République. Si sa majorité est ouverte, le point de vue d'Emmanuel Macron se résume pour l'instant à la réponse qu'il a adressée à Alain Cocq "Parce que je ne me situe pas au-dessus des lois, je ne suis pas en mesure d'accéder à votre demande", indique dans une lettre le chef de l'Etat. "Avec émotion, je respecte votre démarche", ajoute-t-il. "Je savais à 99,99% que la réponse serait négative. S'il autorisait, cela signifierait qu'il serait un assassin", a commenté Alain Cocq auprès de France 3. Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétique
Léonardest atteint d'une sclérose latérale amyotrophique, autrement appelée maladie de Charcot, dont a souffert notamment le célèbre physicien Stephen Hawking. Pour Léonard, la maladie ne
Le syndrome de Cotard est une étrange forme de trouble mental qui pousse les personnes qui en souffrent à penser que l'un de leurs organes est pourri, mort, ou qu'elles sont elles-mêmes déjà trouble semble tout droit sorti d'un film d'horreur et est même apparu dans la série américaine Hannibal, et pourtant, il est bel et bien réel. Également appelé "syndrome du cadavre ambulant" en anglais "Walking corpse syndrome", le syndrome de Cotard est un trouble mental aussi rarissime qu'étrange. Il se caractérise par l'apparition d'un ou plusieurs délires totalement dénués de sens et généralement liés à la mort. Ainsi, les patients atteints de ce syndrome peuvent penser que l'un de leurs organes ou qu'une partie de leur corps est en train de "pourrir" ou qu'il est déjà mort. Certains pensent que c'est leur corps tout entier qui est mort ou qu'ils n'existent même plus. Le syndrome de Cotard est observé au cours de syndromes mélancoliques classés parmi les symptômes dépressifs graves. Ce type de délire est de moins en moins courant, notamment du fait d’une prise en charge plus précoce de la sont les symptômes du syndrome de Cotard ?Si ce trouble est essentiellement mental, il peut avoir des conséquences physiques dramatiques. Pensant qu'ils sont déjà ou quasiment morts, les patients négligent bien souvent leurhygiène personnelle et même leur santé physique. Plus de 50%des personnes atteintes rapportent se sentir en quelque sorte immortelle, ce qui peut les conduire à un comportement fatal. Le syndrome de Cotard se manifeste par trois types de délires différents qui affectent les patients qui en souffrent La négation du monde, de son corps et de ses organes les patients atteints du syndrome de Cotard sentent leurs organes se putréfier et se détruire. Ils en nient ensuite l’existence et affirment ne plus être en idées de damnation atteints de graves délires, les patients touchés par cette maladie psychiatrique se sentent souillés, mauvais et capables de contaminer les autres par le regard ou la sentiment d’immortalité et une impression de grandeur les patients ont la certitude de ne pas pouvoir mourir. Ils se perçoivent un peu à la manière d’un “mort-vivant”.Concernant l’ensemble des symptômes, ils diffèrent selon les phases de délire du patient. Ces phases s’accompagnent généralement d’hallucinations, de troubles de la perception sensorielle, d’une perte de vision mentale… Les patients peuvent aller jusqu’à l’auto-mutilation, voire, dans les cas extrêmes, jusqu’au Mademoiselle XEn janvier 2015, Haley Smith, une adolescente de 17 ans atteinte du syndrome témoignait pour le Daily Mail "Un jour, quand j'étais en cours d'anglais, j'ai eu cette sensation très étrange que j'étais morte et je n'arrivais pas à la faire partir. En rentrant chez moi, j'ai pensé à visiter un cimetière juste pour être proches d'autres qui étaient aussi morts". Le syndrome a été décrit pour la première fois en 1882 par le neurologue français Jules Cotard suite à la découverte d'une patiente, Mademoiselle X, qui pensait qu'elle n'avait plus de cerveau, ni nerfs, ni buste, ni estomac, ni intestins. Paradoxalement, elle pensait qu'elle était éternelle et vivrait indéfiniment. Jugeant ne plus en avoir besoin, elle a cessé de s'alimenter et en est finalement les spécialistes, ce trouble mental peut survenir du jour au lendemain mais est généralement rencontré chez des personnes souffrant déjà de troubles mentaux, de dépression clinique ou de maladie neurologique. Toutefois, en 1996, un Écossais s'est vu diagnostiquer le syndrome après une blessure au crâne provoquée par un accident de moto. Des régions cérébrales déconnectées Si le syndrome reste assez mystérieux, les scientifiques ont une piste quant à son origine. Il serait lié à un dysfonctionnement dans deux aires du cerveau le gyrus fusiforme qui intervient dans la reconnaissance des visages et l'amygdale qui est associée aux émotions. À cause de ce dysfonctionnement, les patients ne ressentiraient plus aucune émotion, ni sentiment de familiarité, en se regardant dans le absence d'association conduirait alors à une déconnexion de la réalité et à l'apparition de la sensation d'être mort ou de ne plus exister. Néanmoins, les circonstances et symptômes sont très variables d'un patient à l'autre, rendant le trouble d'autant plus difficile à traiter. A l'heure actuelle, il n'existe pas de réel traitement mais les médecins ont réussi à soigner des patients à l'aide d'antipsychotiques, d'antidépresseurs et de traitement par les symptômes persistent parfois chez les malades. Si elle n'est pas encore totalement guérie, Haley Smith a confié que le diagnostic de sa maladie l'avait beaucoup aidée. Elle se sent aujourd'hui mieux grâce à une thérapie qu'elle poursuit et grâce aux... films Disney. "Regarder des films Disney me donne une sensation réconfortante. Comment pourrais-je être morte quand Disney me fait sentir aussi bien ?", a-t-elle conclu.
hkoE.